Les limites de l'indicateur Un demi-siècle après la promulgation de la loi, les disparités salariales persistent. Une étude de l'INSEE réalisée en 2020 révèle que les femmes salariées du secteur privé gagnaient en moyenne 16,8 % de moins que leurs homologues masculins dans des fonctions identiques en 2017.
Les inégalités hommes-femmes (ou inégalités femmes-hommes), également appelées inégalités de genre voire plus rarement inégalités de sexe, sont l'ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre.
L'égalité des sexes garantit que toute personne, homme ou femme, peut participer activement et fructueusement au développement de sa vie, de sa communauté et de la société, sans subir de discrimination au seul motif qu'elle est un homme ou une femme.
La France n'est pas épargnée par les inégalités salariales entre femmes et hommes. Même constat en France ! Les hommes gagnent 24,4% de plus que les femmes selon une étude de l'INSEE (juin 2021). A poste et compétences égales, l'écart de salaire est de 9%.
il doit interdire les faits de harcèlement sexuel et d'agissements sexistes ; il doit protéger la santé physique et mentale et assurer la sécurité des salariés ; il doit réévaluer le salaire de la salariée de retour de congé maternité.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes.
En France, la réponse est oui ! Car, aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
L'égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel précisé dans l'article 3 du Préambule de la Constitution de 1946, qui indique que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ».
Les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et donc la moitié de son potentiel. L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable.
La dimension commerciale de l'égalité entre les hommes et les femmes peut également comporter des avantages non financiers tels qu'une meilleure gouvernance, la cohésion et la créativité stimulée par la diversité sur le lieu de travail.
Le respect des droits des femmes : un plus pour la société toute entière. Non seulement, le respect des droits des femmes est un droit humain essentiel, mais c'est aussi un facteur essentiel de développement. Le respect des droits des femmes profite aux femmes mais aussi aux hommes et à tout un pays.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Ces différences, qui structurent le monde du travail, entraînent un autre type d'inégalité fortement présente dans notre modèle actuel : les inégalités salariales. Encore aujourd'hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. A poste et compétences égales, l'écart salarial est de 4 %.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
- lutter contre les stéréotypes sexistes et encourager la mixité professionnelle ; - favoriser la création d'entreprise par les femmes ; - lutter contre les violences faites aux femmes au travail et prendre en compte l'impact des violences sur la carrière des femmes ; - développer les coopérations locales.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984. En 2002 a lieu la création du congé de paternité, la loi reconnaît l'autorité parentale conjointe, la garde alternée ainsi que la coparentalité.
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : en Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices.
L'égalité réelle est la reconnaissance que tous ne partent pas d'une même situation de base, et que ces possibilités inégales rendent plus difficile l'atteinte du succès pour certaines personnes.