Dans un article sur Slate, Rachid Zerrouki citait Bergson qui expliquait que « le rire est méprisant et méprisable s'il sanctionne une couleur de peau, une appartenance ethnique, un genre ou une orientation sexuelle. » Néanmoins l'auteur du texte rappelle que le rire peut réduire l'anxiété et amener énormément de ...
Il existe un mot pour qualifier un tel atrabilaire. Un terme qui apparaît dans l'œuvre de François Rabelais: «agélaste». Comprenez: un individu «réfractaire à l'humour».
"Le rire augmente la production de globules blancs, renforçant notre système immunitaire dont le stress, au contraire, diminue l'efficacité", note la Fédération Française de cardiologie. Entre autres, rire nous permet de détendre nos muscles et d'oxygéner notre cerveau, nous aidant à mieux nous relaxer !
Lors de la chute d'une personne, on rit car nous sommes soulagés de ne pas être à la place de la personne qui est tombée et qui a provoqué le rire.
« Rire jaune » : Appelé autrement rire forcé ou faux rire, utilisé lorsqu'un individu veut se faire percevoir positivement alors qu'il n'a pas envie de rire, ou bien pour souligner l'ironie d'une situation désagréable.
Juste en croisant les bras
Prenez ses mains dans les vôtres puis écartez ses bras sur les côtés et ramenez-les vers l'intérieur en les croisant sur sa poitrine. Ouvrez à nouveau ses bras puis croisez-les en changeant de sens. Et ainsi de suite. Eclat de rire (presque) garanti !
Le rire détend les muscles du larynx, provoquant toutes sortes de vocalisations ou de cris. Une partie du cerveau (système limbique) détermine l'intensité de la réponse allant du rire discret au fou rire. Ce système a la capacité de déconnecter le cortex conscient, ce qui expliquerait les rires incontrôlés.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
L'autodérision, notamment, sert à faire baisser le stress social. Mais le rire reste un phénomène naturel, et cela est très difficile à expliquer. Les pleurs sont plus faciles à expliquer : ils servent à expulser la pression accumulée en cas de profond chagrin, comme un deuil par exemple.
– Le rire stabilise le rythme cardiaque et diminue la pression artérielle, soit le contraire des effets du stress, – Il augmente la quantité d'air ventilée, nettoie nos poumons, améliore l'oxygénation du sang.
Il y a des millions d'années, quelque part dans la savane africaine, le premier rire a retenti. Il a donné naissance aux rires du chimpanzé, du gorille, de l'orang-outang et de l'homme. Aujourd'hui, les éthologues chatouillent des singes en laboratoire pour étudier leurs rires et établir leurs degrés de parenté.
L'humour est allé trop loin et provoque alors gêne, malaise. Ça ne touche plus au même endroit. On ne partage plus l'espace commun du rire. « On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui » disait l'humoriste Pierre Desproges pour marquer les limites de l'humour.
Il y a certainement une source de plaisir à laquelle ils n'ont pas accès. Qu'il s'agisse de rire ou de faire rire, il y a deux dimensions à l'humour: le cognitif et l'affectif. Or, le style affectif de certaines personnes ne permet pas l'humour, car elles ont tendance à prendre les choses au premier degré.
Étymologie. (1552) Néologisme inventé par François Rabelais (Quart Livre). Du grec ancien ἀγέλαστος , agélastos (« qui ne rit pas »). Mot dérivé de γελαστός , gelastós (« riant, risible »), avec le préfixe ἀ- , a- , → voir γελάω.
Nom masculin. Terme inventé par Rabelais. Du grec « a » privatif et « gelos » qui signifie rire. Se dit de celui qui ne rit pas ou qui n'a pas le sens de l'humour.
Conclusion générale, un quart d'heure de «vrai» rire augmente notre seuil de tolérance à la douleur de 10 %. Le rire serait donc à l'origine de la production d'endorphines. Un effet biologique qui dépasse ses autres effets connus, comme la décontraction musculaire ou la socialisation.
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
Le rire du Joker, excessif et qui s'étire démesurément dans le temps, n'est pas une invention des créateurs du personnage machiavélique. Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble.
Le rire stimule le système immunitaire et accroît les défenses de l'organisme en augmentant le taux d'anticorps présents. Il permet, entre autres, de lutter contre les maladies des voies ORL, les maladies cardiovasculaires, les maladies chroniques ou les maladies psychologiques telles que la dépression.
Le rire est un acte de communication universel. Il s'agit d'abord d'un réflexe physique qui permet d'exprimer ses émotions : joie, gaieté, optimisme, bonheur, humour, satisfaction, etc… Or les émotions font partie du quotidien.
Une étude norvégienne de grande ampleur portant sur 53 000 participants a révélé que rire et avoir le sens de l'humour pourraient allonger la durée de vie. Dans le détail, les chiffres sont impressionnants. L'étude évoque une durée de vie allongée de près de 20 %, soit un gain de sept années.
Etirez-vous, bâillez, faites un cri de Tarzan, souriez doucement, inspirez et remplissez-vous d'air puis lâchez doucement le son : ha, haha, hahaha. Recommencez et faites-le avec de plus en plus de conviction jusqu'à ce qu'un vrai rire s'installe.