La consommation d'alcool, augmente le risque de développer un cancer colorectal, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'œsophage et du foie (6). L'alcool même à faible quantité, à moins d'un verre par jour, augmente le risque de cancer du sein chez les femmes.
Une fois passé dans le sang, l'alcool se répand dans toutes les parties de l'organisme et se diffuse dans tous les tissus contenant de l'eau. C'est ainsi que l'alcool parvient rapidement aux organes très vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie.
L'alcool augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe également la vision, l'estimation des distances et la coordination des mouvements.
À long terme, l'alcool a-t-il des effets sur le cerveau ? Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives.
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
L'everclear, un taux de 95 %
Cet alcool de maïs rectifié est fabriqué par la société américaine Luxco. Le degré d'alcool de ce breuvage fait de lui un des alcools les plus nocifs mondialement.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Symptômes de l'intolérance à l'alcool
À la consommation de ces produits, la personne ressent des symptômes très variés, associés ou isolés : Nausées, vomissements. Douleurs abdominales, diarrhées. Flush au visage (rougeur subite), bouffées de chaleur, sueurs, sensations thermiques perturbées.
Tout ce qui endommage le foie pendant de nombreuses années peut entraîner le développement de tissus cicatriciels dans le foie. La fibrose est le premier stade de cicatrisation du foie. Lorsque le tissu cicatriciel s'accumule de façon significative et occupe la majeure partie du foie, on parle de cirrhose.
Ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont autant de signes qui peuvent vous alerter. Une consommation d'alcool peut également devenir problématique si elle modifie votre comportement et vos relations avec vos proches.
L'un des effets malheureux de la prise d'alcool est l'accumulation de graisse qui engendre une prise de poids grave. Certaines parties du corps se trouvent alors ballonnées de manière disproportionnée. Le ventre en est la plus grande victime, il accumule trop de graisse, plus que ce qu'il ne peut supporter et digérer.
Outre le cancer du sein chez la femme, il augmente le risque de contracter un cancer de la cavité buccale (bouche), du pharynx (gorge), de l'œsophage, du foie, du larynx et du côlon/rectum (gros intestin et rectum). La consommation d'alcool n'est jamais sans risque.
La règle d'or est de choisir un alcool clair pour minimiser la gueule de bois. Alors si ces options semblent être les pires, ce sont en réalité les meilleures. J'ai nommé Vodka, Gin, et Saké. Plus un alcool est clair, moins il contient d'impuretés liées à la fermentation que notre corps a du mal à assimiler.
Si vous prenez un anticoagulant appelé warfarine, l'alcool peut empêcher votre sang de coaguler et augmente le risque de saignements dans le cerveau (AVC hémorragique).
Carences affectives ou désordre affectif. La dépendance affective peut dépendre d'un manque d'amour, mais aussi d'avoir reçu un «trop plein» d'amour, d'attention, de surprotection, ce qui peut engendrer un sentiment d'envahissement, d'étouffement, et qui peut amener une prise d'alcool excessive.
L'alcool peut notamment altérer la partie frontale du cerveau (cortex frontal), potentiellement de manière irréversible. Or, cette partie commande la maîtrise de soi et le comportement en société, ainsi que les actions ciblées, le raisonnement et la résolution de problèmes.
L'aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive.
Les symptômes
Lorsque la maladie touche les deux membres inférieurs (forme fréquente), le sujet éprouve des difficultés motrices. Il n'arrive pas bien à se mobiliser, la jambe est de plus en plus flasque et les éleveurs d'orteils perdent de leur force et fonction.
Les facteurs liés à la consommation d'alcool elle-même
Comme nous l'avons dit plus haut, personne ne naît alcoolique, mais on peut développer cette problématique au gré du temps, à force d'expositions répétées.
Une consommation excessive d'alcool peut entraîner un vieillissement prématuré de la peau. Cumulé à d'autres facteurs favorisants, ce vieillissement peut être aggravé (surexposition au soleil, alimentation trop riche, tabagisme, etc.).
Bien que la recherche sur la consommation de cannabis soit moins développée que celle portant sur la consommation d'alcool, selon les connaissances actuelles, l'alcool demeure de loin une cause plus importante de maladies et de décès que le cannabis.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.