Selon les recommandations de l'Organisme mondial de la santé (OMS), les voyages aériens sont contre-indiqués en présence d'une maladie infectieuse, à la suite d'une intervention gastro-intestinale, en cas de grossesse simple après la 36e semaine et en cas de grossesse multiple après la 32e semaine, en présence d'une ...
Maladie cardiaque et voyage
Les personnes souffrant d'une angine sévère ou qui s'aggrave doivent éviter de prendre l'avion. Leurs symptômes peuvent s'aggraver parce que l'oxygène est moins disponible dans les avions qui volent à haute altitude.
Les patients souffrant d'une maladie cardio-vasculaire
Que cela soit de l'angor de poitrine ou un infarctus du myocarde, les personnes souffrant d'une pathologie cardio-vasculaire non stabilisée doivent éviter l'avion. "C'est en effet une contre-indication" estime le médecin.
Pour les grossesses sans complication il est recommandé par les médecins de ne pas prendre l'avion après : la 36e semaine de grossesse, soit 4 semaines avant la date de l'accouchement ; la 32e semaine de grossesse lorsque la femme attend des jumeaux (grossesse gémellaire).
L'hypoxémie, l'hypoxie et la thrombose peuvent avoir des effets néfastes sur le cerveau et le cœur, devenant ainsi les complications potentielles pour la personne souffrant d'hypertension pendant le vol.
- Psychoses aiguës et accidents vasculaires cérébraux de moins d'un mois ; épilepsie mal compensée, troubles du comportement. De plus en plus de compagnies prennent des mesures de sécurité afin de contrôler les débordements éventuels.
N'entreprenez pas de voyager dans les quatre à six semaines qui suivent une crise cardiaque simple ou dans les huit semaines suivant une crise cardiaque ayant entraîné un arrêt du coeur ou des complications.
Se dégourdir les jambes en faisant quelques pas est vivement conseillé pour faciliter la circulation sanguine. Comme mesure de prévention, le port de bas de contention est recommandé, surtout si vous êtes enceinte.
Les vols long-courriers peuvent favoriser le développement d'un caillot dans les veines des membres inférieurs. Pour éviter cela, les médecins recommandent de marcher régulièrement dans l'appareil.
Il n'y a pas de contre-indica- tion absolue à prendre l'avion après un AVC, dès lors que la cabine est bien pressurisée. Il existe un principe de précaution incitant à ne pas prendre l'avion sur de longs trajets dans les 6 mois suivant un AVC.
Si la bronchite est aiguë et que les symptômes sont légers, vous pouvez voyager en avion en prenant quelques précautions. Assurez-vous de bien vous hydrater et de prendre vos médicaments tels que prescrits par votre médecin pour soulager vos symptômes.
Par ailleurs, si vous avez déjà été victime d'une phlébite, de récentes chirurgies des membres inférieures ou souffrez d'une maladie vasculaire, consultez un médecin avant le départ afin qu'il puisse éventuellement vous prescrire un médicament anticoagulant pour la durée du voyage.
S'il existe un risque accru de thrombose, certaines précautions doivent être prises pour éviter qu'elle ne se développe. La position assise et debout prolongée doit être évitée. Une consommation adéquate de liquides et beaucoup d'exercice sont également recommandés.
Depuis le 04.04.2014, la loi autorise aussi d'établir un certificat décrivant «l'état de santé actuel» pour les assurances annulation de voyage (et autres «assurances de dommages»). Pour agir conformément à la loi, il s'indique de remettre le certificat au patient, qui peut ensuite le transmettre à qui de droit.
Que signifie un refus d'embarquement ? Si des passagers se présentent à la porte d'embarquement à l'heure avec un billet valable, mais que la compagnie aérienne refuse malgré tout de les laisser embarquer, on parle de refus d'embarquement.
Les personnes atteintes d'une hernie peuvent éprouver des difficultés lors des voyages en avion en raison des changements de pression liés à l'altitude. Douleurs intenses, saignements internes, inflammation de la zone touchée, difficultés respiratoires, étranglement de la hernie et nausées sont les risques principaux.
Conseils contre les jambes lourdes pendant le voyage
Portez des vêtements amples, afin de ne pas gêner la circulation sanguine. Evitez de croiser les jambes. Cette position coupe la circulation sanguine et peut provoquer des jambes lourdes. Bougez vos jambes et vos mollets durant le voyage.
un malaise, ou même une perte de connaissance ; une accélération du rythme cardiaque (tachycardie) ; une tension artérielle basse ; des signes périphériques de choc (marbrures des genoux, doigts et lèvres bleus, froideur des mains et pieds).
Une assise prolongée sur un siège exigu favorise la formation d'un tel caillot de sang, essentiellement au niveau de l'aine et des jambes. De là, de petites thromboses peuvent se déplacer vers les organes vitaux comme les poumons, le cerveau ou bien le cœur.
Après avoir demandé l'avis de votre médecin, prenez une faible dose d'aspirine dans les jours qui précèdent, pendant et après un vol pour améliorer la circulation sanguine.
Buvez avant, pendant et après le vol. Attention, les boissons alcoolisées déshydratent. Evitez de dormir assis pendant de trop longues périodes. Et relevez, si possible, vos jambes pour dormir.
patients à risque élevé et à discuter chez les patients à risque modéré pour les vols de plus de 8 h. Une HBPM à dose préventive est injectée quelques heures avant le départ (ex : 0.4 ml d'énoxaparine (Lovenox® 0.4) avant le départ).
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
Stent et avion : que devez-vous savoir ? À la suite de la pose d'un stent, le voyage en avion est à éviter. Un délai de 14 jours est généralement requis. La variation dans la pression atmosphérique entraîne une baisse d'oxygène dans le sang qui peut favoriser une thrombose.
RECOMMANDATIONS : Dans tous les cas, éviter de voyager seul. Après un accident ischémique (constitué ou transitoire), l'altitude sera limitée à 2 000-2 500 m jusqu'au 3e mois (cela inclut donc en théorie les voyages en avion) et jusqu'à 4 500 m après le 3e mois.