L'Ordonnance de 1669 de Louis XIV « sur le fait des Eaux et Forêts », rédigée sous l'impulsion de Colbert, vise à protéger et restaurer la ressource en bois, de chêne notamment, pour la future construction navale. L'Ordonnance rassemble et clarifie des règlements plus anciens.
L'objectif de l'Ordonnance de 1669 est de réformer l'usage des forêts avec un double objectif : protéger la ressource en bois en quantité et en qualité et permettre un contrôle royal plus important, d'où le marquage des arbres.
En 1669, Colbert fait édicter une ordonnance sur les Eaux et Forêts, premier code forestier rassemblant tous les règlements particuliers du royaume. Elle crée, d'abord, un droit de préemption sur tous les bois pour les besoins de la marine.
Colbert fait rédiger l'ordonnance de 1669 « sur le fait des Eaux et Forêts », afin de protéger et restaurer les ressources forestières. La production du chêne est mise en avant, qui doit permettre d'assurer les besoins de la construction navale. L'ordonnance rend obligatoire un aménagement forestier.
L'objectif de l'Etat doit donc être d'obtenir ces ressources en menant une politique dirigiste et protectionniste dans le but de contrôler toutes les activités économiques du pays et notamment le commerce qui dépasse les frontières de l'Etat.
Le colbertisme est un principe économique et financier, élaboré par le contrôleur général des finances de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, selon lequel la puissance d'un pays est proportionnelle à ses réserves en métaux précieux, en or notamment.
En effet, la porosité des sols forestiers permet la circulation de l'eau et de l'air sous terre, indispensable au développement des racines. Autre enjeu majeur, les sols sont un immense réservoir de carbone et de biodiversité. Eviter leur tassement est donc un enjeu majeur.
De même, l'exploitation forestière illicite peut priver les communautés forestières de leurs ressources et de leurs revenus alors que des gouvernements, des sociétés étrangères et des particuliers s'adonnant à des pratiques illicites d'exploitation forestière ne respectent pas les lois locales sur les droits fonciers, ...
Dans les forêts tropicales, l'exploitation forestière sélective entraîne une réduction significative des stocks de carbone en surface, en raison de l'élimination directe de quelques gros individus commercialisables et de la mort de plus petits arbres blessés ou écrasés à la suite de la récolte.
Protéger et gérer durablement les forêts, agir pour le climat et la transition écologique, contribuer à l'attractivité et au développement durable des territoires, c'est préserver notre vie et celle des générations futures.
Au XVII e siècle, en France, l'ordonnance de 1673 sur le commerce (ou Code Savary) de Colbert régule les opérations commerciales. Colbert veut, en effet, contre le « désordre » du commerce et la « confusion » des registres, distinguer les banqueroutes frauduleuses des faillites involontaires.
De Philippe le Bel à Philippe de Valois
La fabrication des briques, du charbon de bois, le développement des fonderies ainsi que la consommation croissante de bois de charpente et de bois de marine conduisirent Philippe de Valois à instaurer, en 1346, le premier Code Forestier.
2) Il ne faut pas couper les arbres sinon on ne verra plus les animaux faire leurs nids. 3) On ne doit pas couper les arbres sinon les écureuils n'auront plus d'abri. 4) Il faut planter plus d'arbres pour faire des meubles et des maisons en bois. 5) Il faut faire attention à ne pas jeter de papiers dans la forêt.
Le rythme de déforestation montre des signes de ralentissement au niveau mondial et des progrès considérables ont été accomplis dans certains pays pour réduire le taux de perte de forêt au cours des 5 à 10 dernières années.
D'après le rapport sur l'Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l'agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d'infrastructures (routes, barrages) d'abord, puis les activités minières et enfin l'urbanisation.
Elles sont des espaces de repos, de promenade et de loisirs. Elles sont de véritables usines de dépollution de l'eau, du sol et de l'air. Elles absorbent du gaz carbonique et rejettent de l'oxygène. Par ce phénomène, elles participent à la lutte contre le [ réchauffement climatique ].
Les forêts et les arbres des terres arides facilitent l'infiltration de l'eau dans le sol, redistribuent l'eau vers le haut – améliorant ainsi le cycle des nutriments et l'équilibre hydrique – et aident à maintenir l'humidité de l'air, à réduire l'érosion du sol due au vent et à l'eau, et à tempérer les climats locaux ...
La politique de Colbert visait à rendre la France plus riche. Et cet enrichissement de la France devait être le fruit non seule- ment du commerce à l'intérieur de la métropole, mais surtout d'un autre, "extérieur" celui-là, le commerce du domaine colonial.
Le contrôle des importations
Pour réaliser ce projet, Colbert procède avec ménagement et par degré. Se souvenant bien que « le commerce étant un effet de la bonne volonté des hommes, il faut nécessairement le laisser libre », le contrôleur général des Finances établit d'abord un tarif douanier modéré, celui de 1664.
On appelle colbertisme, la politique économique menée par Jean-Baptiste Colbert, un des principaux ministres de Louis XIV. C'est l'adaptation du mercantilisme à la situation française. Il s'agit d'attirer la monnaie étrangère (faite en métal précieux) et de ne pas laisser sortir la monnaie française.