Si vous avez déjà soudé deux éléments en cuivre (tubes et/ou raccords), vous avez probablement voulu bien faire. Vous avez donc acheté des baguettes de brasure et de la pâte décapante (le petit pot rouge sur la photo ci-dessus). Vous avez réalisé correctement votre soudure, tout est nickel, c'est parfait !
Avec la brasure forte, vous ne l'épandez pas sur les pièces à assembler, mais directement sur la baguette. Commencez à chauffer vos pièces et déposez une goutte de métal d'apport. Lorsqu'elle se liquéfie et se répand, c'est le signe que les pièces sont à bonne température.
Ça peut être une question de température insuffisante, et le plus souvent une corrosion de la panne. Cela peut également se produire lorsque la panne est inadaptées aux pièces/fils électriques à souder ont une masse importante et qui font baisser à ce point la température que l'étain prend mal.
C'est effectivement le signe d'une mauvaise température (trop chaud). Grosso modo la bonne température est atteinte lorsque la flamme du chalumeau devient verte. Ensuite, comme le dit spoltibrun, nettoyage soigneux (le tampon vert pour la vaisselle fait très bien) et pâte à décaper (genre Purine).
Appliquez de la pâte décapante sur les extrémités des tubes de cuivre ainsi que sur les manchons et assemblez le tout. Avant de passer à la soudure, placez un écran de protection thermique pour protéger le mur de la chaleur. Chauffez les parties à assembler avec une lampe à souder jusqu'à ce qu'elles rougissent.
Tout d'abord, couper l'eau, puis ensuite purger la tuyauterie (totalement) ; chauffer la soudure avec un chalumeau propane jusqu'à fusion de l'étain (si l'étain ne fond pas après quelques minutes, vérifier qu'il n'y ait plus d'eau dans la tuyauterie !). Ensuite séparer le tuyau de son emboîture (toujours à chaud).
Pour ce qui concerne la brasure cuivre, vous avez le choix entre deux procédés : la brasure tendre à l'étain et la brasure forte avec des baguettes au cupro-phosphore.
Ensuite, si vous préférez plutôt réaliser une soudure MIG, vous aurez alors besoin d'une baguette de soudure particulière. Pour réaliser une soudure à l'arc sur du cuivre, il est recommandé d'utiliser une baguette en aluminium.
Oui, l'assemblage des tuyauteries de gaz collectives en cuivre doit être réalisé avec de la brasure forte. La température de fusion de ce matériau d'apport est supérieure à 450°C ce qui garantit une meilleure tenue au feu de l'assemblage.
Atteindre la température avec le chalumeau, celle-ci est en général comprise entre 230 et 270°C même si en théorie 450°C sont préconisés. Passer le décapant qui est aussi un liant cuivre/étain sur le tube et le raccord.
Pour des soudures réussies : attention à la température !
Pour les soudures de plomb, d'étain ou d'argent, utilisez une température égale ou supérieure à 350 °C. Pour les soudure de composant électronique sur circuit imprimé, la température idéale de chauffe est comprise entre 370 et 420 °C.
L'opération d'assemblage à l'étain de métaux sans les fondre est appelée brasage tendre. La température de mouillage ou de fusion du métal d'apport, ici l'étain/plomb à environ 200°C, ne suffit pas pour fondre les éléments à assembler mais convient pour les unir en réalisant un joint étanche et solide.
Pour assembler les pièces métalliques, on utilise usuellement le soudage. La dénomination soudage est utilisée pour définir le procédé et soudure pour le produit ou résultat du procédé de soudage. De même on appelle brasage le procédé, le résultat obtenu est appelé brasure.
Le brasage tendre permet d'assembler des matériaux, généralement des métaux, en fondant et en plaçant un métal d'apport (la brasure) dans le joint, le métal d'apport ayant un point de fusion inférieur à celui du métal adjacent.
Il s'effectue avec un poste à souder MMA (Manuel Metal Arc). Le rôle du générateur est de délivrer un courant de faible tension (45 à 50 volts) mais de forte intensité (40 à 170 ampères en moyenne) pour créer l'arc l'électrique.
Les électrodes rutiles sont les baguettes les plus utilisées : logique puisque l'acier carbone est sans conteste le métal le plus répandu ! En soudage de tôles bout à bout sans chanfrein, des diamètres de 1,6 mm à 2,5 mm peuvent être employés pour des épaisseurs de 1 à 3 mm.
La brasure forte à l'argent, au cuivre ou à l'aluminium requiert une température de fusion de 600 °C à 900 °C, et permet un assemblage à forte résistance mécanique sur la plupart des métaux à l'exception de ceux à bas point de fusion : étain, plomb, zinc, etc.
Les chalumeaux les plus adaptés au métier de plombier sont : le chalumeau monogaz qui utilise du gaz propane ou butane ; le chalumeau oxyacétylénique qui utilise deux gaz, l'oxygène et l'acétylène.
En règle générale, le diamètre de l'électrode doit être inférieur ou égal à l'épaisseur à souder. En courant continu, la polarité négative doit être appliquée à l'électrode à enrobage rutile. Veuillez conserver vos électrodes enrobées dans un endroit sec à l'abri de l'humidité et des chocs.
En effet, tant que de l'eau stagne dans un tube en cuivre, même avec une flamme intense, on arrive qu'à un seul résultat : faire bouillir l'eau contenu dans le tube, et rien d'autre ? ! Il n'y a pas de secret, pour réussir à souder un raccord, il est impératif de purger le tube concerné !