Selon le rapport, quatre mesures ont été intégralement mises en œuvre. Il s'agit de la revalorisation de la prime d'activité, la mise en place de la complémentaire santé solidaire (CSS), le renouvellement de la CSS pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA), le déploiement de 400 points conseil budget.
L'intégration sociale, la réduction des inégalités, la hausse de la productivité et un environnement favorable comptent parmi les mesures essentielles à la mise en place de ces politiques.
Investir dans les hommes est la première façon de lutter contre la pauvreté. Il faut donc veiller à ce que les services publics concernés se soucient des moins bien dotés autant, voire davantage, que des mieux dotés. Ensuite, la qualité des emplois. Deux millions de travailleurs sont en situation de pauvreté.
La création d'emplois est un élément crucial de la lutte contre la pauvreté. Ce sont les entreprises, qu'il s'agisse de sociétés nouvelles, très petites, ou de plus grandes entreprises qui se développent dans une économie en expansion, qui créent le plus d'emplois durables.
La pauvreté ainsi définie réduit donc les libertés réelles permettant à un individu de choisir le type de vie qu'il souhaite (A. Sen évoque le concept de « capabilité »). La lutte contre la pauvreté permet donc de favoriser l'égalisation des capabilités.
L'État et la société civile sont souvent présentés comme les acteurs majeurs de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale - et ce, à juste titre. Mais on oublie souvent le rôle significatif des partenaires sociaux dans cette lutte.
Oui, on peut éradiquer la pauvreté
Le seuil est régulièrement relevé en raison de l'inflation. Avec un seuil absolu de pauvreté, si le revenu corrigé de l'inflation de l'ensemble de la population augmente de manière homogène, la pauvreté diminue.
La lutte contre la pauvreté est une tâche commune qui incombe à tous les pays.
La lutte contre la pauvreté impose de créer des revenus ruraux et de consommer des produits alimentaires à bas prix. L'enjeu devient d'augmenter la production locale de riz, d'en promouvoir la commercialisation jusqu'à la capitale et de le rendre compétitif face au riz importé.
Il faut mobiliser davantage de ressources, en partie auprès des citoyens et des entreprises des pays africains qui doivent être incités à respecter leurs obligations fiscales, pour pouvoir libérer les fonds indispensables à la lutte contre la pauvreté.
L'inégalité et l'injustice sont aussi des causes de pauvreté. Les préjugés et les discriminations deviennent souvent des facteurs provoquant l'inégalité de traitement. Les soi-disant aristocrates estiment que les pauvres sont inférieurs à eux parce qu'ils sont moins nantis.
La première cible du premier ODD proposé par le Groupe de travail ouvert (GTO) des États Membres est « l'élimination totale de l'extrême pauvreté dans le monde entier » d'ici à 2030. Le deuxième cible est la réduction d'au moins de moitié de la proportion de pauvres selon les définitions nationales.
Montrer sa considération –par un sourire et quelques mots– aux personnes vivant dans la rue. Apprendre à repérer dans son entourage les personnes et les familles en difficultés. Chercher à comprendre la raison de leur situation. Établir le contact avec ces personnes ou familles pour voir avec elles comment réagir.
Le Conseil départemental des politiques d'accompagnement des bénéficiaires des minima sociaux et en particulier des bénéficiaires du RSA, de l'AAH. Les communes assurent une permanence d'action sociale globale accessible aux personnes exprimant un besoin.
Egalité des chances, droits des enfants, parcours de formation, droits sociaux, aide à l'emploi… Emmanuel Macron a présenté le 13 septembre la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.
Une stratégie de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale doit prendre en compte trois idées force : le renforcement de l'accès aux droits, le développement de politiques multidimensionnelles, la promotion de la participation des personnes en situation de pauvreté à toute politique les concernant.
La pauvreté, c'est aussi ne pas pouvoir participer à des activités récréatives, ne pas pouvoir envoyer ses enfants en excursion ou à une fête d'anniversaire avec leurs camarades de classe, ne pas pouvoir payer les médicaments en cas de maladie. Ce sont là autant de conséquences de la pauvreté.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
La pauvreté rend des gens malades, cause de la souffrance, rend difficile l'accès à l'éducation et nuit à la capacité des personnes qui la vivent de réaliser leurs légitimes aspirations. Elle empêche des citoyenNEs de contribuer pleinement à la société. Et toute personne a droit à la dignité, qu'elle travaille ou non.
Mais la comparaison à l'échelle de l'Europe permet d'en dégager trois formes élémentaires : une pauvreté intégrée, une pauvreté marginale et une pauvreté disqualifiante, renvoyant chacune à une configuration sociale précise.
En France métropolitaine pour la même année, le niveau de vie médian des 18-24 ans est estimé à 16 375 euros par an et le taux de pauvreté monétaire à 25 %, soit près de 1 300 000 jeunes. Ce taux de pauvreté fait de la tranche d'âge des 18-24 ans la population la plus touchée par la pauvreté monétaire.