La féodalité se développa dans l'Occident médiéval lorsque se décomposèrent les structures monarchiques qu'avaient implantées les conquérants barbares, c'est-à-dire à partir du ix e siècle, quand commença la décadence de l'État carolingien.
Un système féodal reposant sur le clientélisme paraît avoir existé en germe chez les Celtes et les Germains ; il fut régulièrement établi en Gaule à l'époque de la conquête par les Francs ; toutes les terres conquises sont alors divisées en « terres libres » dévolues par le sort à des chefs indépendants, et bénéfices ...
La féodalité est une forme d'organisation de la société qui, en Europe, atteint son apogée au Moyen Âge. Elle est apparue du X au XV siècle après le démembrement de l'Empire carolingien, conséquence du déclin de l'autorité publique et d'une autorité centrale affaiblie.
La féodalité est, à l'origine, un système politique reposant sur le fief, une terre ou un bien immobilier concédé par un suzerain à son vassal, lequel est tenu en échange de lui fournir foi et hommage.
Ce système s'appelle la féodalité et se concentre autour de deux éléments: Le château fort. La seigneurie, le seigneur et les paysans.
Au-dessus des seigneurs dans la hiérarchie de la société, le roi incarne une fonction ultime d'intérêt général regroupé, nouée par une fonction symbolique : le roi est « sacré », il n'existe que par un rite religieux, qui prend forme dans le sacre et le serment qu'il prête devant Dieu de défendre son « peuple chrétien ...
La féodalité en France est un système politique qui a existé dans le royaume de France principalement entre le IX e et le XIII e siècle, même si on trouve du droit féodal jusqu'au XVI e siècle et que sa disparition est officielle avec la révolution française en 1789.
féodal adj. Relatif à un fief. féodal n.m. Grand propriétaire terrien.
FÉODAL, ALE, AUX, adj. et subst. A. − Relatif au régime économique, politique et social, fondé sur l'institution du fief, qui prévalut en Europe du xeau xvesiècle.
Trois fonctions sont indiquées en légende : la protection, la prière et le travail. Les seigneurs assurent la protection des clercs et des paysans. Les clercs (c'est-à-dire les membres du clergé) prient pour les seigneurs et les paysans. Les paysans travaillent pour les seigneurs et pour les clercs.
Caractéristiques d'une société féodale
Le système hiérarchique était fermé. Vous êtes mort dans le même domaine que vous êtes né. Le pouvoir était entre les mains des seigneurs féodaux et du clergé. La noblesse et le clergé avaient les droits, les autres les acquéraient par leur travail.
Le roi, seigneur suprême, est au sommet de la pyramide. En-dessous se trouvent les grands seigneurs, les ducs et comtes. Plus bas se situent les petits seigneurs, les barons et châtelains.
L'économie féodale se caractérise par le pouvoir du seigneur qui détient tous les droits. Il est le juge des habitants du domaine. Le servage y remplace peu à peu l'esclavage. Les serfs ne sont pas des esclaves mais ne sont pas non plus des hommes libres.
La société féodale constituait une sorte de pyramide : Au sommet figurait l'empereur ou le roi, suzerain suprême. Du souverain dépendaient ses vassaux : les ducs, marquis, comtes et princes ecclésiastiques (archevêques, évêques, abbés mitrés).
La féodalité ou le féodalisme (du latin feudum, « fief ») est un système politique où l'autorité centrale est affaiblie, voire inexistante ; le pouvoir souverain est distribué dans une série de principautés, des fiefs qui constituent les unités politiques de base.
a) Celui, celle qui relève d'un seigneur, à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange de foi et hommage. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (ceux que la langue féodale nommait proprement des vassaux) (...)
Les trois ordres de la société médiévale
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
ceux qui prient : oratores ; le clergé ; les hommes d'Église ; ceux qui combattent : bellatores ; les nobles (prince, seigneurs, chevaliers) ; ceux qui travaillent : laboratores ; les paysans, les tenanciers/vilains et les serfs.
La seigneurie est composée de deux parties : la réserve, près du château, comprend des bois et des champs cultivés par les domestiques (nourris, logés et vêtus par le seigneur). Le reste du domaine est divisé en petites exploitations (tenures) concédées à des paysans (tenanciers).
La seigneurie est placée sous un commandement qui est le seigneur et au dessus du seigneur il y'a le Roi. Le seigneur rend les écuyers chevaliers en les adoubant durant une cérémonie publique qui se nomme l'adoubement. Il engage des chevaliers pour faire la guerre et agrandir son territoire.
Il dispose de nombreux pouvoirs : il commande, il protège, il juge, il administre. Les paysans dépendent du seigneur, ils construisent des villages et mettent en valeur les terres au pied du château qui symbolise le pouvoir seigneurial.
Il protégeait les habitants de la seigneurie lors d'une attaque (grâce aux chevaliers et au château du seigneur). Les seigneurs sont les personnes puissantes du royaume. Ils sont au service du roi tout en dominant la paysannerie en échange de leur protection.
Les trois ordres, ou états selon la formule médiévale (clergé, noblesse, tiers état), abolis par la Révolution dès 1789, représentaient une classification idéale des rapports socio-politiques, traditionnelle en Europe depuis la stabilisation du régime féodal (xii e-xiii e s.).