L'inconscient aussi se reconnaît à ses œuvres : « actions manquées, rêves, symptômes psychiques, idées incidentes et résultats de pensée dont l'élaboration nous est restée cachée ».
Freud montre qu'il existe des désirs inconscients. Rejetés hors de la conscience, ils n'en continuent pas moins d'agir et c'est ainsi qu'ils réapparaissent sous une forme déguisée dans le rêve. Il s'agit donc pour comprendre les rêves de déchiffrer le désir inconscient qui s'y exprime.
Il existe plusieurs preuves que l'inconscient existe : certaines perceptions échappent au sujet, et si certaines pensées sont conscientes, d'autres sont inconscientes et ont un mode d'existence propre.
Sigmund Freud a écrit en 1915 dans Métapsychologie : « L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes ...
L'inconscient ne décrit pas seulement des représentations en sommeil, mais des désirs et des pulsions primitifs de la vie psychique (le « ça » selon Freud). Ces derniers font l'objet d'un refoulement, car ils sont incompatibles avec les exigences morales et sociales intériorisées par le sujet (le « surmoi »).
Selon Freud, l'inconscient se manifeste lorsque notre conscience ne peut plus le refouler : c'est le cas pour les rêves puisqu'on dort et lors des lapsus, quand la conscience se relâche momentanément.
Le mot apparaît sous la plume de Freud en 1886, dans une lettre à Fliess. C'est à cette époque qu'il élabore sa première « topique » (description de l'appareil psychique) en trois instances : le conscient, le préconscient et l'inconscient. L'inconscient devient, en 1900, le pivot de l'interprétation des rêves.
L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonction du sujet parce qu'il a été refoulé. C'est une force psychique active, pulsionnelle, résultat d'un conflit intérieur entre des désirs qui cherchent à se satisfaire et une personnalité qui leur oppose une résistance.
L'inconscient est un peu comme un disque dur auquel nous n'avons pas accès directement (consciemment), il s'exprime lors de nos rêves, de nos fantasmes ou de nos peurs. Il est dirigé par nos croyances. L'inconscient est très puissant et il prendra toujours le dessus sur le conscient.
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Freud, l'inventeur de l'inconscient.
L'inconscient est défini par Freud comme ce qui échappe entièrement à la conscience. C'est une réalité vécue qui refuse de se dévoiler à la suite d'une histoire individuelle (un désir refoulé, une scène traumatisante, par exemple).
Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l'inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s'ouvre pas à sa propre falsification.
L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ? Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence d'un inconscient ?
Selon Freud, l'inconscient n'est, en aucune manière, le résidu de la conscience, mais sa matière première, 2 Page 3 ses tréfonds, dont seule une infime partie accède à la surface éclairée du conscient.
Mais la personne n'a pas conscience que cette mémoire cachée réside toujours en elle. Le rôle de l'inconscient est semble-t-il de protéger la personne. En cachant l'intensité de la souffrance non acceptée, l'inconscient permet de pouvoir réguler une sensation de bien-être dans le présent.
La prise de décision inconsciente
La prise de décision, malgré notre conviction que nous la prenons consciemment, dépend fortement de l'attention non consciente dirigée par les circuits limbiques, en particulier ceux de la récompense. Autrement dit, l'inconscient joue un rôle prédominant dans notre prise de décision.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
Les états inconscients peuvent être envisagés comme l'une des raisons de l'inadéquation de la connaissance que nous pouvons avoir de notre propre esprit. Prendre connaissance de ce que sont ces états ne m'apporte rien quant à la connaissance que j'ai d'être ce que je suis en tant que chose pensante.
La théorie Freudienne postule donc l'existence de deux pulsions fondamentales : « éros » et la « pulsion de mort ». Freud admet l'existence d'autres pulsions potentielles qu'il ne nomme pas et qui, de toute façon, reste subordonnées aux deux précédentes.
Elle est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires a ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience.
– L'inconscient comme ce qui est inconscient : tout ce dont je ne m'aperçois pas. Par exemple, quand on agit machinalement par habitude, telle que la différence entre entendre quelque chose et l'écouter ; ou encore comme le fonctionnement des organes du corps.
Celui qui agit sans réfléchir aux conséquences de ses actes, qui ne fait pas preuve de raison, de bon sens, ou qui met de côté son sens moral, est inconscient. Tout comme celui qui met en danger les autres, parce qu'il agit spontanément. L'inconscient est donc un état contraire à la conscience, mais aussi à la raison.
Pour avancer dans la vie, nous devons apprendre à composer avec notre inconscient. Les jugements que nous émettons sur les autres, notamment, sont en grande partie automatiques. Nous interagissons souvent avec des inconnus, que nous ne voyons qu'une seule fois.
5 : L'INCONSCIENT A ENTRE 6 ET 7 ANS
L'âge mental de l'Inconscient est celui d'un enfant de 6 ou 7 ans. Cet âge correspond à la fin de la croissance du cerveau limbique et du cerveau reptilien. C'est la raison pour laquelle, il est littéral c'est-à-dire qu'il comprend ni la grammaire ni la négation.