Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation comprennent la colère ou l'irritabilité, la tendance à argumenter ou à défier et la malveillance. Les symptômes du trouble des conduites comportent l'attaque d'êtres humains et d'animaux, le vandalisme, le mensonge et le viol intentionnel du règlement.
Pour être qualifié de trouble du comportement, la personne qui en est sujette doit être en souffrance (parce qu'elle est stigmatisée, parce que son attitude lui fait peur, etc.). Ce comportement est répétitif, il dérange, et a des conséquences sur la personnalité de l'individu en question.
L'impulsivité excessive, l'hyperactivité et l'inattention peuvent être indicatrices d'un TDAH précoce. Les retards de langage et de la communication sociale peuvent s'associer à un trouble du langage primaire, de la communication ou du spectre de l'autisme encore non diagnostiqué.
Le diagnostic des troubles du comportement
C'est un spécialiste de la santé mentale expérimenté – habituellement un psychiatre ou un psychologue – qui diagnostique les troubles du comportement après avoir procédé à une évaluation approfondie.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Les causes des troubles du comportement
Ils peuvent aussi résulter d'un choc émotionnel (séparation, exposition à la violence, difficultés financières), d'un traumatisme crânien ou être un symptôme d'une autre maladie comme par exemple une maladie fébrile (paludisme, septicémie), Alzheimer ou une tumeur au cerveau.
Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances. Cognitifs : difficultés importantes à se concentrer, à raisonner normalement, troubles de la mémoire.
La thérapie comportementale – sous la forme de la formation en gestion parentale ou d'une thérapie individuelle ou familiale – peut être un moyen très efficace de gérer les troubles du comportement. La pharmacothérapie peut contribuer à traiter les troubles sous-jacents ou concomitants.
Les comportements sont de différents types : publics, privés, innés, acquis, associatifs.
Elle correspond à un ensemble de symptômes cliniques caractéristiques d'ordre psychologique, comportemental ou relationnel. A l'heure actuelle, le terme de maladie tend à être remplacé par celui de « trouble ».
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Accompagnez le malade dans ses rendez-vous, engagez-vous sur le long terme pour l'aider au mieux. Attention, si vous ne parlez que de sa maladie avec votre proche, il risque de vous repousser. N'hésitez pas à lui parler d'autre chose ou à lui faire faire des activités qui sortent de son quotidien.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Une étude de la Nothwestern University classe les personnalités selon quatre grands types : "réservé", "égocentrique", "moyen" et "modèle".