Les phénomènes naturels (éruptions volcaniques, brumes de sable, incendies de forêts, etc.) et les activités humaines (industries, transports, agriculture, chauffage résidentiel, etc.) sont à l'origine d'émissions de gaz et de particules dans l'atmosphère.
Les sources de pollution de l'air extérieur sont diverses
Certaines d'entre elles sont naturelles : les pollens, les poussières du désert, et les poussières et gaz rejetés par les volcans lors des éruptions notamment. D'autres, appelées anthropiques, résultent de l'activité humaine.
Voici quelques sources de pollution: Combustibles fossiles. Transport. Production d'électricité
Les polluants dans l'atmosphère peuvent être d'origine naturelle (ils sont alors émis par la végétation, l'érosion du sol, les volcans, les océans, etc.) ou d'origine anthropique, c'est-à-dire qu'ils sont "émis" par les activités humaines.
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Sans grande surprise, ce sont les États-Unis et la Chine qui sont les pays les plus pollueurs au monde.
Les principales sources de pollution de l'air extérieur comprennent l'énergie domestique utilisée pour la cuisson et le chauffage, les véhicules, la production d'électricité, l'agriculture, l'incinération des déchets et l'industrie.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Une dégradation de la fonction ventilatoire : baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises d'asthme. Une hypersécrétion bronchique. Une augmentation des irritations oculaires. Une augmentation de la morbidité cardio-vasculaire (particules fines).
Dans cette étude, une augmentation des concentrations des PM, dioxyde d'azote (NO2) et benzène était associée à une augmentation du risque de mortalité toutes causes non-accidentelles. Ainsi, une augmentation de 10 µg/m3 des PM2.5 était associée à une augmentation de 15% du risque de mortalité totale non-accidentelle.
Elle peut provenir de la pollution industrielle (dégazage des bateaux en mers, rejets de produits chimiques), de la pollution par le biais de l'agriculture (utilisation de produits chimiques qui viennent contaminer les nappes phréatiques), de la pollution automobile (rejet d'huile ou carburant dans les cours d'eau) ou ...
L'agriculture et l'industrie
L'essentiel des émissions de GES de l'agriculture est constitué de méthane (46 %, soit 8,7 % des émissions nationales), principalement lié à l'élevage, et de protoxyde d'azote (40 %, soit 7,6 % des émissions nationales), principalement lié à la fertilisation des cultures.
Les principales causes de la pollution de l'air sont en relation avec l'ignition de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz). La combustion de ces matières premières se produit principalement, au cours ou dans le fonctionnement des secteurs industriel et du transport terrestre.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Les femmes et les enfants, qui passent plus de temps dans les habitations, sont les premières victimes.
La Bosnie-Herzégovine est, de loin, la nation la plus polluée, avec 33,6 µg/m3. L'Islande a l'air le plus pur avec 3,4 µg/m3.
Prévention de lapollution atmosphérique
La solution la plus élémentaire pour lutter contre la pollution atmosphérique consiste à abandonner les combustibles fossiles et à les remplacer par des énergies alternatives telles que l'énergie solaire, éolienne et géothermique.
Lyon-Marseille-Paris : les plus polluées
Lyon est la ville la plus polluée, d'après le classement de Bonheur et santé, avec des pics de pollution record, des taux très élevés de particules fines dans l'air et des sites industriels fortement polluants.
Le Cantal bénéficie de la meilleure qualité de l'air de France. Les 81 habitants du village de Soulages, situé dans le Cantal à environ 1 000 mètres d'altitude, sont les grands gagnants de ce classement : ils peuvent en effet se targuer de bénéficier de la meilleure qualité de l'air de tout le pays !
Sur les dix premières communes les moins polluées de notre classement, six sont cantaliennes : Soulages, Rageade, Chazelles, Védrines-Saint-Loup, Lastic et Celoux. Le Cantal lui-même se trouve sur la plus haute marche du podium des départements, devant la Lozère.
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750). D'autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en moindres quantités.