Une étude britannique a déterminé les métiers les plus exposés au divorce. Si votre mari (ou votre femme) occupe la profession de médecin, vous êtes davantage exposé au divorce que si vous êtes opticien ou ingénieur... C'est le constat qui ressort d'une étude britannique, relayée par le Telegraph.
Les gouvernant(e)s, hommes et femmes de chambre sont la 9e profession la plus touchée par le divorce. Selon les statistiques, 26,38% de leurs unions se soldent par un divorce.
Ce sont les femmes qui demandent le plus souvent le divorce. Elles sont à l'origine de près de trois quarts des divorces contentieux. Cette tendance marque une évolution sociétale considérable.
L'infidélité
Qu'il s'agisse d'une relation d'un soir ou d'une double vie entretenue, tromper son partenaire reste de loin la cause la plus importante de divorce. Pourtant, si cette idylle perdure, les statistiques montrent que les secondes unions sont moins à risque de divorce et concernent jusqu'à 28 % des mariages.
Le divorce en droit français, tel qu'on le connaît aujourd'hui, découle de la « loi Veil » de 1975 soutenue par Valery Giscard d'Estaing (président de la République) et Jacques Chirac (premier ministre).
La principale cause de divorce est la mésentente entre les époux qui rend le maintien de la vie commune impossible. La mésentente peut être due à de multiples raisons : Une manière différente d'envisager la vie après un certain temps. La rencontre d'une autre personne.
D'après les chiffres de l'Ined, 15% des femmes auraient songé à la rupture durant l'année écoulée contre 9% des hommes. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu'elles rompent plus souvent.
"C'est un phénomène de socialisation. Les hommes ne sont pas éduqués pour exprimer leurs sentiments, contrairement aux femmes", explique le professeur en psychologie sociale Lubomir Lamy.
Ce type de divorce est de plus en plus fréquent. Certains couples décident de divorcer après 40 ans de mariage, pour diverses raisons: envie de renouveau, les enfants ne sont plus là, c'est le bon moment… Des personnes âgées de 60, 70 ou 80 ans qui se séparent, cela arrive de plus en plus fréquemment.
G.U. : Les couples avec des enfants adolescents se sentent plus à même de se séparer. Jusqu'à 12 ans environ, on pense que l'enfant est plus vulnérable et qu'il faut attendre. S'il est vrai qu'à partir de cette période, l'enfant peut exprimer et verbaliser ses émotions, cela ne veut pas dire que c'est plus simple.
3 ans, c'est à l'origine le temps d'une grossesse, neuf mois, ajouté à celui de l'autonomie de bébé (la marche et la parole), deux ans et quelques mois. Au bout de cette période, petit à petit, le corps ne produit plus autant de ces molécules et hormones de l'amour. Résultat le sentiment amoureux se délite.
Alors, pour limiter les risques de baby clash, il faut penser, en couple, à bâtir un projet de vie avec bébé et penser à certaines choses : Revoir l'organisation de votre emploi du temps et le partage des différentes tâches dans la maison (les courses, le ménage, les biberons de la nuit si la mère n'allaite pas...).
Les femmes construisent leur demande d'individualité dans une logique qui passe par l'amour. Elles demandent plus le divorce parce qu'elles ont un niveau d'exigence plus élevé : elles attendent de leur conjoint une reconnaissance globale d'elles-mêmes.
Dérogeant à sa promesse de fidélité, l'homme infidèle peut embrasser sa conjointe et faire l'amour avec elle tout en étant conscient de ses torts. Dans certains cas, l'homme a plusieurs maîtresses et s'arrange pour mentir et trouver un alibi pour les rejoindre.
Etre en couple sans être amoureux
Les raisons : la crainte de la solitude pour 41 %, la présence d'enfants pour 27 % et des raisons financières pour 13 %. « C'est révélateur d'une société dans laquelle on a peur d'être a seul.
Lorsqu'une femme met fin à une relation, elle revient rarement sur sa décision. En principe, les femmes se montrent particulièrement tolérantes et font preuve d'une grande patience envers les autres.
La plupart du temps, les raisons d'un divorce après 50 ans sont liées à l'usure du couple, à des infidélités, ou à des violences (physiques et psychologiques). L'infidélité étant la première cause de divorce chaque année en France.
Quelles envies ? Ces questionnements peuvent traduire un ennui qui s'est installé au fil des ans, une envie de renouveau, d'aller voir ailleurs... C'est pourquoi cette période est propice aux séparations et aux infidélités. Aujourd'hui, les plus de 50 ans sont aussi nombreux à divorcer que les trentenaires.
Matériellement et financièrement, le divorce ou la séparation entraînent souvent un train de vie réduit. On vit moins bien seul qu'à deux et c'est parmi les époux / épouses séparé(e)s ou divorcé(e)s qu'on retrouve une forte proportion des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Certains divorces sont de type contentieux et nécessitent de passer devant le juge. C'est le cas du divorce pour faute, pour altération définitive du lien conjugal ou pour acceptation du principe de la rupture du mariage. À l'inverse, le divorce par consentement mutuel est un divorce à l'amiable.
Après un divorce, peut-on garder le nom de son ex-mari ou de son ex-femme ? À la suite d'un divorce, vous perdez l'usage du nom de votre mari ou de votre femme. Toutefois, vous pouvez en conserver l'usage soit avec l'accord de votre ex-époux ou ex-épouse, soit avec l'accord du juge.
Les ex-époux devront compter entre 1000 et 4000€. Mais dans les faits, on estime qu'en moyenne ce coût avoisine plutôt 1200 à 1500€. En revanche, les tarifs moyens doublent lors d'un divorce conflictuel : 2000 à 8000€ de frais d'avocats, le dossier étant bien plus complexe et la procédure plus longue.