La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
le respect de toutes les croyances et l'égalité de tous les citoyens devant la loi sans distinction de religion ; la garantie du libre exercice des cultes ; la neutralité de l'État ; l'absence de culte officiel et de salariat du clergé.
LAÏQUE, LAÏC, LAÏQUE, adj. 1. Qui n'appartient pas au clergé ni à un ordre religieux.
La laïcité « assure la liberté de conscience » et « garantit la liberté des cultes » : l'expression religieuse est garantie par la loi aussi bien que l'expression de toute opinion, y compris irréligieuse ou antireligieuse, dans les limites du respect de l'ordre public.
C'est affirmer la liberté de conscience et poser le principe que les citoyens ne peuvent faire l'objet de discriminations en raison de leur religion – ou de leur absence de religion.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Le ginkgo biloba, symbole de la laïcité
La laïcité a donc pour contraire tout système qui aspire à fondre l'individu dans la collectivité et toutes les théories qui fondent l'unité du corps social et de la nation sur l'unité de pensée et de foi.
Officiants de cérémonie
Un officiant laïque professionnel (ou célébrant ou cérémoniant) est comme un prêtre, un rabbin, un imam ou un maire : il permet de préparer et de vivre une telle cérémonie en extérieur.
Faire respecter le principe de laïcité à l'école. La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
De même, le Togo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Namibie ont inscrit la laïcité dans leur Constitution.
Puritain anglais venu en Amérique en 1630 pour fuir la persécution royale, Roger Williams (environ 1603-1683) est considéré comme le père de la liberté religieuse aux Etats-Unis et l'un des premiers à avoir pensé la neutralité de l'Etat en matière religieuse.
« Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
Elle s'est inscrite dès les années 1880 dans une lutte entre le nouvel État républicain et l'Église catholique. Aux yeux des républicains, la laïcité est en effet le moyen de soustraire les Français à la tutelle de l'Église. La laïcisation de l'école constitue donc pour eux un enjeu fondamental.
L'arbre choisi pour représenter la laïcité, est un ginkgo biloba, un arbre dont l'origine remonte à des millions d'années.
La laïcité est un principe, selon lequel la religion et l'État sont clairement séparés. L'Église ne peut pas intervenir dans les décisions de l'État, et l'État ne peut pas intervenir dans la vie religieuse. En France, une loi a été votée en 1905 pour faire appliquer cette séparation.
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions (...) édictées dans l'intérêt de l'ordre public». Dans l'espace public, que ce soit dans la rue, les transports en commun, les commerces ou encore les centres commerciaux, chacun a le droit de porter un signe religieux ou le voile.
"La France est une République laïque" selon l'article 1er de la Constitution de 1958.
Le port d'un signe ou d'un vêtement religieux est autorisé. Toutefois, la liberté de se vêtir pendant le temps et sur le lieu de travail n'est pas une liberté fondamentale.
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
Première charte de la laïcité à l'école (septembre 2013)
Le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Cette charte devra être visible dans les établissements d'enseignement public : écoles primaires, collèges, lycées.
L'Arbre de la laïcité est, traditionnellement, un arbre planté, en France, pour célébrer l'anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État.