L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados.
C'est la recherche de sensations et la prise de risque qui motivent alors l'usage de drogue. Par exemple, un adolescent peut prendre une drogue uniquement pour éprouver une nouvelle sensation. Son but est d'aller au-delà de ce qu'il ressent habituellement.
Le cerveau de l'adolescent est donc plus vulnérable aux substances psychoactives que le cerveau de l'adulte. La plupart des addictions à des substances débutent à l'adolescence, une période de développement cérébral intense.
Les gens prennent de l'alcool et des drogues pour bien des raisons, que ce soit pour se détendre, pour se donner de l'énergie, pour perdre leurs inhibitions ou pour éprouver du plaisir. Certains croient qu'il est plus facile de faire face à leurs problèmes s'ils ont pris de l'alcool ou des drogues.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Des doses importantes ou une consommation chronique entraînent une grande nervosité, une fatigue intense, ainsi que des problèmes d'équilibre et de coordination, des troubles psychiques (instabilité d'humeur, crises de panique), des pertes de mémoires, des troubles du sommeil.
Les causes de la prise de drogue en milieu scolaire sont nombreuses : le suivisme, la pression du groupe, les frustrations de la vie, les troubles de l'humeurs, le manque de confiance en soi, le manque d'estime de soi.
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
On ne dispose à l'heure actuelle d'aucun moyen permettant d'identifier les personnes qui deviendront dépendantes. La dépendance à la drogue est un trouble d'ordre médical, et non un manque de volonté ou de force de caractère. La dépendance à la drogue et les maladies mentales touchent souvent les mêmes personnes.
Voici certains signaux d'alarme : Une chute soudaine des notes ou une perte d'intérêt pour les activités scolaires. Un cercle d'amis qui change rapidement et de façon inexpliquée. Des changements d'humeur soudains et violents, manifestés particulièrement par des épisodes de dépression, de colère et d'agression.
Dans la liste des drogues qui font maigrir, on retrouve : le cannabis, le CBD, la cocaïne, l'ecstasy ou encore la cigarette...
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité. Si l'addiction n'épargne aucune catégorie sociale, elle répond initialement à des motifs différents et peut prendre des visages variables selon les groupes sociaux.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
L'adolescence, une période de modifications
Le développement neurologique et hormonal, amplifié à l'adolescence, entraîne en effet une perturbation au sein des systèmes neurologiques; or, sous l'effet de certaines drogues, cette perturbation peut demeurer sur le long terme et entraîner de réelles dépendances.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
De manière générale, les avis recueillis témoignent d'une bonne connaissance des risques liés aux addictions. Plus de 80% des jeunes reconnaissent le risque de dépendance, de maladies et d'accidents de la route posé par la cocaïne, l'ecstasy, la MDMA, le GHB, le tabac, l'alcool, le cannabis.
La consommation est souvent un moyen de prouver sa richesse. Dépenser, dépenser, encore dépenser... Les Français, comme les habitants de nombreux autres pays, sont connus pour leur consumérisme exacerbé, leur volonté d'avoir toujours plus de possession.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Les adolescents et les jeunes adultes représentent la majorité des usagers de drogues. Alors que cette catégorie d'âge a augmenté de 16 % dans les pays en développement au cours de la période 2000-2018, elle a diminué de 10 % dans les pays développés.
Nous préférons instaurer un débat et un échange d'opinion plutôt qu'un monologue moralisateur dont le message aurait du mal à passer. A l'aide d'images chocs, de vidéos et de récits d'expériences vécues et authentiques, le formateur amènera les élèves à douter de ce qu'ils pensent savoir sur les drogues.