La tonalité didactique définit un discours qui veut instruire le lecteur, à la manière d'un professeur. Elle se caractérise donc par la volonté d'enseigner, d'apporter un savoir de façon claire et méthodique, comme un ouvrage scolaire.
Le registre polémique, du grec polemos qui signifie « combat », a pour but d'indigner le lecteur afin de le faire réagir.
Un texte LYRIQUE exprime des sentiments (souvent l'amour) à la première personne du singulier . L'intensité de ces sentiments se traduit par une ponctuation expressive ( points d'exclamation et d'interrogation), des figures comme l'hyperbole et la répétition, ou par des apostrophes .
Elle apparaît dans les grandes occasions (discours), dans les situations où l'on veut donner une impression forte. Et s'accompagne d'effets destinés à frapper l'auditoire. L'orateur ici maitrise l'art de la parole, son vocabulaire est riche.
Relatif à la satire, c'est-à-dire à une forme artistique ou littéraire qui se sert de l'humour et de la moquerie pour dénoncer certaines choses.
Le registre pathétique emploie alors le champ lexical de la souffrance, du désespoir, de l'affectivité et met en avant des figures de style comme la métaphore, la comparaison et l'hyperbole. Ce registre utilise également de nombreuses phrases exclamatives qui permettent une suggestion forte de l'émotion.
La tonalité réaliste, caractéristique de nombreux romans des dix-neuvième et vingtième siècles, crée l'illusion du réel à l'aide d'un vocabulaire précis et d'un enchaînement rigoureux des faits. l'irrationnel et qui cultivent l'ambiguïté entre le réel et l'irréel.
La tonalité entraîne une approche du texte différente de l'approche rationnelle, elle re- quiert du lecteur qu'il soit sensible aux émotions ou aux effets qu'il ressent. Un auteur dispose d'une gamme de tonalités pour transmettre son message.
Le ton didactique est employé avec l'intention d'instruire, d'informer et d'expliquer. L'auteur qui emploie ce ton souhaite rendre clair (afin de mieux le faire connaitre) un sujet qu'il maitrise lui-même très bien. Un texte qui renferme un ton didactique est souvent parsemé de passages descriptifs et explicatifs.
Le registre didactique peut être identifié dans nombre de textes qui visent à convaincre leurs destinataires de la véracité d'un fait ou de la justesse d'une opinion. On peut donc considérer que nous sommes en présence du registre didactique dès que l'auteur se fait professeur.
La satire utilise des effets de grossissement, de rabaissement ou de déplacement, et notamment : - la parodie : imitation qui déforme pour faire rire. Elle peut donc servir à dénoncer des travers en les faisant ressortir (mais elle peut aussi servir à rendre hommage).
Ce registre se caractérise par tous les procédés visant à attaquer ou à discréditer un adversaire : termes péjoratifs (voire insultes), images dévalorisantes, ironie, arguments. Il se rapproche donc du registre satirique, mais à la différence de celui-ci, il n'emploie pas seulement l'arme de la moquerie.
Appelé aussi tonalité, cela désigne l'intention de l'auteur, c'est-à-dire l'effet qu'il cherche à produire sur son lecteur. Un article de presse peut présenter plusieurs tonalités différentes selon les passages, mais ce que l'on demande le plus souvent, c'est la tonalité générale, dominante.
Le registre épique provient de l'épopée. On peut le trouver dans les romans, dans les récits historiques et même dans les pièces de théâtre ou les poèmes. Il met en avant les exploits d'un héros. On retrouve ainsi le champ lexical du combat, de l'héroïsme et du merveilleux.
Définition. Le registre lyrique a pour but d'émouvoir le lecteur en exprimant des sentiments personnels. Il est le registre de l'expression des états d'âme et des émotions : les regrets, les plaintes, la joie ou encore la nostalgie.
Le registre dramatique joue sur l'identification du lecteur avec les personnages mais crée la peur et l'inquiétude en mettant en scène la menace et la destruction dans des péripéties renouvelées où intervient le suspense. On exprime par raillerie le contraire de ce que l'on veut dire.
Le terme polémique vient du grec polemos qui désigne le combat, la guerre. C'est pourquoi le registre polémique est utilisé pour défendre ses idées, dénoncer et discréditer un adversaire. Le débat et la provocation sont recherchés.
Le pathétique, tel qu'il le définit, implique une passivité de la victime devant le malheur, propre à inspirer la compassion, alors que « le tragique est lié à l'idée de nécessité et de fatalité du destin funeste, mais librement provoqué et accepté par le héros ».
Le tragique est le caractère de ce qui est funeste, fatal, alarmant ou attaché à la tragédie.
Formes : le burlesque, volontiers narratif, consiste à caricaturer les situations, à travestir les individus (humanisation des dieux, animalisation des hommes). Les situations les plus grossières, violemment contrastées, peuvent être racontées de manière mécanique.
Le registre satirique nourrit notamment la littérature des Lumières. Tout comme l'ironie, c'est un registre proche du registre polémique, mais il dénonce par la moquerie, se dispensant de la rigueur argumentative.
Le texte didactique est donc celui qui a pour but d'enseigner. Ce type de textes dispose d'une orientation éducative et tente de façonner les règles des théories pédagogiques.