Au Yémen, 13,5 millions de personnes sont confrontées à une crise alimentaire aigüe, soit 45% de la population. En 2020, Oxfam a estimé qu'entre 6 100 et 12 200 personnes par jour ont pu mourir de faim des conséquences socio-économiques du coronavirus.
Le monde est au cœur d'une crise alimentaire dévastatrice. Dans des pays comme le Mali, le Liban et le Soudan du Sud, les conflits, les chocs climatiques et la pandémie de Covid-19 contribuent à une escalade dramatique de l'insécurité alimentaire.
Les facteurs de l'insécurité alimentaire sont multiples. Les conflits, le changement climatique, le manque d'accès à l'eau potable, la pauvreté liée aux chocs économiques et aux inégalités ainsi que des mauvaises politiques agricoles et alimentaires.
Cinq pays ont des taux d'émaciation sévère supérieurs à 5 % : le Soudan du Sud à 10 %, le Nigéria à 7 %, le Tchad à 6 %, le Mali à 6 % et le Soudan à 5 %. Les garçons courent un plus grand risque d'émaciation que les filles.
Selon le rapport sur les points chauds de la faim, publié conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Programme alimentaire mondial, les habitants du Soudan du Sud, du Yémen, et des régions Nord de l'Ethiopie et du Nigeria, sont particulièrement exposés.
Guerre et changement climatique accentuent la faim dans le monde. Les causes de la faim sont nombreuses dont l'extrême pauvreté, le manque d'investissement dans l'agriculture, la mauvaise répartition des ressources alimentaires et le gaspillage.
C'est un état dans lequel se trouve une personne, ou un groupe de personnes, lorsque la disponibilité d'aliments sains et nutritifs, ou la capacité d'acquérir des aliments personnellement satisfaisants par des moyens socialement acceptables, est limitée ou incertaine.
Dans son rapport mondial sur l'insécurité alimentaire 2021 [5], l'Agence des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture a identifié des pays tels que le Burkina Faso, le Yémen, le Nigéria, le Sud Soudan comme étant à risque de famine.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
L'Asie reste le continent qui compte le plus grand nombre de personnes sous-alimentées (381 millions).
La sécurité alimentaire est pilotée par le Ministère de l'agriculture et de l'alimentation et, en son sein, par La Direction générale de l'alimentation (DGAL) qui veille à la sécurité et à la qualité des aliments à tous les niveaux de la chaîne alimentaire.
Lutter contre l'insécurité passe notamment par la lutte contre tout ce qui nuit à la qualité de vie des habitants et à la tranquillité publique. Le premier moyen de lutter contre les actes d'incivilités et de dégradations est de renforcer la présence humaine sur le terrain.
Il est important d'offrir aux agriculteurs familiaux un meilleur accès aux services, aux infrastructures et aux marchés, afin de créer les conditions permettant aux citadins de manger plus d'aliments frais et nutritifs grâce à des chaînes d'approvisionnement courtes, ainsi que de l'agriculture urbaine et périurbaine et ...
A Djibouti ou en Ethiopie, plus de 70 % de la population était en situation de sous-nutrition en 1990/1992. De tels taux en 2014/2016 n'existent plus. D'après les derniers chiffres connus, Haïti et la Centrafrique seraient les deux pays les plus touchés au monde par ce phénomène.
Plus fondamentalement, la faiblesse du pouvoir d'achat (et, son corollaire, la pauvreté) est considéré comme la principale cause de l'insécurité alimentaire. C'est donc encore la flexibilité-prix de l'offre qui prédomine et non pas celle des besoins essentiels et de la capacité réelle des acteurs à les acquérir.
La Chine est l'un des producteurs les plus prolifiques d'une liste impressionnante d'aliments : Riz. Blé Pommes de terre, laitue, oignons, chou, haricots verts, brocoli, aubergines, épinards, carottes, concombres, tomates et citrouilles.
1. L'Italie. L'Italie regorge de coins magnifiques, des Cinque Terra aux Pouilles en passant par la côte amalfitaine, ce pays aux mille couleurs et aux mets les plus exquis mérite tout à fait la première place du classement.
Le Nigeria s'impose, une fois encore, comme le pays africain le plus riche du monde, d'après le Fonds monétaire international, avec un PIB de 574 milliards de dollars en 2023. Un chiffre en hausse de 3% sur un an et qui permet au pays d'occuper la 29e place du palmarès des nations les plus riches du monde.
États-Unis (18 600 milliards de dollars) Chine (11 200 milliards de dollars) Japon (4900 milliards de dollars) Allemagne (3400 milliards de dollars)
Le rapport onusien établit clairement que l'insécurité alimentaire n'est pas due à une production insuffisante mais à une inégalité d'accès à une nourriture saine. Les pays les plus touchés sont ceux où les inégalités économiques sont fortes et où les dépenses publiques ont chuté.
L'insécurité alimentaire modérée ou grave a augmenté depuis 2014 : près d'une personne sur trois (2,37 milliards) n'ont pas eu accès à une nourriture adéquate, près de 12% de la population mondiale (928 millions de personnes) était en situation d'insécurité alimentaire grave en 2020.
Lutter contre la Faim c'est aussi lutter pour la paix
En temps de conflits, les populations sont souvent obligées de fuir et abandonnent ainsi leurs cultures, bétails et maisons. La production agricole du pays est alors interrompue, ainsi les populations déplacées se retrouvent en situation d'insuffisance alimentaire.
L'insécurité alimentaire concerne une population très hétérogène : des femmes seules avec enfants, des chômeurs, des jeunes non-qualifiés, des familles monoparentales, des ménages à bas-revenus, des personnes bénéficiant d'un emploi précaire, des individus avec un emploi stable mais dont le salaire n'est pas suffisant ...
Renforcer les programmes de protection sociale ; Maintenir le commerce alimentaire mondial ; Maintenir les rouages de la chaîne d'approvisionnement nationale en mouvement ; Appuyer les capacités des petits exploitants agricoles pour relancer la production alimentaire.
Les causes de la malnutrition aiguë en RDC comprennent, entre autres, de mauvaises pratiques d'alimentation des enfants, des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë et un accès inadéquat aux services de santé.