Une règle morale est un précepte, un principe, une prescription, une maxime de conduite humaine, dictée par la conscience, qu'il convient de suivre dans telles ou telles circonstances.
La règle de morale a pour but de nous dire ce qui est juste, et aussi ce qui doit être fait par chacun de nous au-delà de la justice, sur le terrain de la charité. La règle de droit, elle, a pour but à la fois d'obliger à respecter ce qui est juste, sans pouvoir dépasser la justice, et de nous donner la sécurité.
La morale définit donc ce qui est bien et ce qui est mal, en ce qui concerne les actions humaines. La morale peut donc être vu comme une mise au point des actions humaines, évaluées sur les valeurs "bien "et "mal". C'est en cela qu'on dira que la morale donne les moyens pour mener une vie conforme au bien.
La règle morale tend à rendre l'homme meilleur en tant qu'individu : elle vise son perfectionnement et poursuit donc une finalité individuelle. La règle de droit vise à réguler la vie sociale[4], à assurer la paix dans les relations entre les hommes vivant en société.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
C'est la justice des choses, en d'autres termes la sanction physique ou naturelle de la loi morale. En outre, la société punit et récompense et cela de deux manières, soit par les honneurs et les châtiments, soit par l'estime et le mépris publics.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
(Celui) qui se plaît à moraliser, à donner des leçons de morale. Synon. moralisateur. C'est un grand moraliseur, un moraliseur éternel (Ac.).
On parle d'ordre juridique, ou d'ordonnancement juridique. Il s'agit d'une construction cohérente. Pour comprendre le Droit il faut comprendre la règle de Droit. Exemple : Quand l'article 371 du Code Civil dit que « l'enfant à tout âge doit honneur et respect à ses pères et mères » c'est une règle de Droit.
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
Elle permet alors de juger nos actions et celles d'autrui. En effet, la morale est là pour réguler nos comportements pour certains en valorisant certains comportements et en considérant que certains sont des actes mauvais à ne pas commettre.
La conscience morale d'un enfant se développe petit à petit à mesure qu'il observe la réaction des adultes aux gestes qu'il pose. Cette conscience s'installe aussi en même temps qu'il développe ses habiletés sociales et qu'il apprend à tenir compte de ce que les autres ressentent.
Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
Étymologiquement, « morale » vient du latin (philosophia) moralis, traduction par Cicéron, du grec ta èthica ; les deux termes désignent ce qui a trait aux mœurs, au caractère, aux attitudes humaines en général et, en particulier, aux règles de conduite et à leur justification.
L'homme moral, c'est-à-dire celui qui se veut moral, qui a choisi de vivre moralement, n'est plus immergé dans la pure particularité de ses désirs individuels, il est entré, librement, dans le monde de l'universalité.
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.
Socrate, père de la philosophie morale !
Ce qui distingue réellement c'est que la règle de droit est dictée à un moment donné, dans un endroit donné, par la volonté de certaines autorités. Alors que la règle de morale résulte d'une conscience individuelle ou collective des données de la science ou révélation divine.
La distinction entre les règles morales et religieuses et la règle de droit s'établit sur le fait que la règle de droit est une norme générale présentant un caractère abstrait et obligatoire qui a pour but d'organiser la vie en société, quand la règle morale ou religieuse est une règle imposée par une conscience ...
A-La règle de droit et les autres règles sociales
Outre les règles de droit, d'autres règles sociales régissent la vie des hommes en société, telles les règles de politesse ou les règles morales.
Le problème moral consiste à trouver, à inventer et à se donner une direction de l'action imposée par la volonté se donnant des règles dans la représentation.
La responsabilité
La morale n'a de sens que si l'homme est responsable, c'est-à-dire que si sa volonté est cause libre de son action. Si l'homme est irresponsable, inconscient ou agit par contrainte, contre sa volonté, on ne peut le blâmer pour son action, il n'y a pas de morale.