Dans la pratique, la concurrence imparfaite peut se traduire par des monopoles, cartels, oligopoles, positions dominantes, professions corporatistes, etc. Dans le cas le plus extrême, la concurrence n'existe pas. Une seule entreprise approvisionne l'ensemble du marché : il s'agit d'un monopole.
La concurrence imparfaite génère des situations de marché différentes. Le monopole et l'oligopole sont les deux exemples de situations de marchés imparfaits. Le monopole est une situation de marché dans lequel il y a de nombreux demandeurs (acheteurs) et un seul offreur (vendeur).
La concurrence devient imparfaite si l'un des acteurs ou un groupe d'acteurs a la possibilité de fixer un prix, une quantité ou une qualité. La concurrence imparfaite aboutit à des structures de type monopolistique ou oligopolistique.
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur cinq hypothèses fondamentales : l'atomicité du marché, l'homogénéité du produit, une entrée libre sur le marché, la parfaite transparence du marché et des informations, et la libre circulation des facteurs de production.
Dans la réalité, l'hypothèse d'homogénéité du produit est aussi rarement respectée et les entreprises cherchent à différencier leurs produits. Le marché se trouve alors dans une situation de concurrence monopolistique.
Les entreprises qui exercent sur un marché à concurrence imparfaite disposent d'un pouvoir de marché, c'est-à-dire qu'elles ont une certaine liberté pour déterminer le prix. Ainsi, le monopole peut fixer librement le prix de ses produits, mais pas la quantité qu'il vendra du bien en question.
On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole, l'oligopole et la concurrence monopolistique).
La seule différence avec la concurrence pure et parfaite est donc l'absence d'homogénéité des produits. Dans la réalité contemporaine, on trouve très fréquemment des situations où quelques entreprises en situation d'oligopole offrent des produits différenciés.
Monopole, oligopole et concurrence monopolistique sont trois types de marchés imparfaitement concurrentiels. Sur ces structures de marché, les offreurs sont faiseurs de prix.
Dans le monde réel, il est pratiquement impossible d'atteindre la concurrence pure et parfaite. En effet, chacune des conditions est difficilement réalisable. Atomicité du marché : Des entreprises et des gouvernements ont des poids assez forts pour changer et contrôler des marchés.
En situation d'oligopole, les offreurs, puisqu'ils sont en nombre limité, disposent d'un pouvoir de marché, et ce, même sans entente. En effet, la concurrence entre les entreprises est moins intense qu'elle ne l'est en concurrence parfaite.
Quand le marché est imparfait, le niveau du prix est supérieur à celui qui résulterait de la concurrence et le niveau de production est inférieur à celui qui résulterait de la concurrence ; le surplus du consommateur est donc réduit.
Un marché avec une concurrence pure et parfaite a de nombreuses entreprises qui se font concurrence. Un grand nombre de concurrents qui vendent les mêmes produits empêche la hausse des prix parmi les entreprises. Ainsi, les producteurs proposent leurs produits à un prix moyen pour rester sur le marché.
La concurrence directe, constituée de l'ensemble des entreprises proposant un produit ou service similaire à votre entreprise. La concurrence indirecte, constituée des entreprises proposant un produit ou service différent, mais répondant au même besoin que celui auquel votre entreprise cherche à répondre.
Il faut tout d'abord savoir que la situation de concurrence parfaite est un idéal qui n'existe jamais totalement dans la réalité. Le concept de concurrence parfaite a été créé pour permettre la comparaison entre plusieurs structures de marché.
Plus précisément, la distinction est faite entre d'une part, la « pureté de la concurrence » (atomicité de l'offre et de la demande, homogénéité du produit, libre entrée et sortie du marché) et la « perfection du marché » (transparence des marchés, mobilité des facteurs de production) ; cette distinction amène à parler ...
Compétition, rivalité d'intérêts entre plusieurs personnes qui poursuivent un même but : Être en concurrence avec quelqu'un pour obtenir un poste.
La concurrence désigne le processus par lequel les entreprises rivalisent entre elles sur le marché pour satisfaire au mieux les attentes des clients, entreprises comme consommateurs.
Des marchés de concurrence imparfaite. La réalité des marchés est assez éloignée du modèle théorique de la concurrence pure et parfaite. Dans le réel, la concurrence est imparfaite, les marchés étant le plus souvent constitués d'oligopoles (parfois à deux offreurs dans le cas du duopole) ou de monopoles.
Le monopole détermine le prix (le monopoleur est faiseur de prix – ou price maker) alors qu'une firme en situation de parfaite concurrence prend le prix comme donné (ou price taker). On dit que le concurrent est preneur de prix.
La politique de concurrence contribue à stimuler l'esprit d'entreprise et la productivité, à élargir l'offre pour les consommateurs, à faire baisser les prix et à améliorer la qualité des biens et services. Des prix bas pour tous: La façon la plus simple de conquérir des parts de marché est d'offrir un meilleur prix.
Le marché est une notion essentielle en économie. Il en existe plusieurs types : le marché des biens et des services, le marché du travail ou encore les marchés financiers.
Par analogie aux poupées russes, 3 marchés s'emboîtent les uns dans les autres : le marché générique, le marché principal et le marché segment.
À retenir. À mi-parcours entre la concurrence pure et parfaite et le monopole, la structure de marché oligopolistique représente la structure de marché la plus réaliste. Les entreprises n'ont pas intérêt à se retrouver nombreuses sur un marché.