Après la signature du compromis de vente, la loi permet à l'acquéreur du bien immobilier de se rétracter pendant 10 jours, et ce sans justification et sans avoir à dédommager le vendeur. Ce délai de 10 jours est appelé « délai de rétractation compromis de vente ».
Le délai légal de rétractation dont dispose l'acquéreur après la signature d'un compromis de vente pour l'achat d'un appartement, d'une maison ou d'un terrain est de 10 jours.
L'acquéreur peut exercer son droit de rétractation en adressant un courrier recommandé avec accusé de réception au vendeur. Il n'a pas à justifier d'un motif. La rétractation de l'acheteur entraîne l'annulation automatique du compromis de vente ou de la promesse, sans pénalité.
Annuler le compromis de vente pour cause de carence
Dans ce cas, l'acheteur peut demander l'annulation du compromis de vente et le paiement de dommage et intérêt. Pour ce faire, il devra se présenter devant le notaire qui dressera un procès-verbal constatant la carence du vendeur.
Seule exception : si le 10ème jour est un samedi, un dimanche ou un jour férié, l'acquéreur voit son délai de rétractation prolongé jusqu'au 1er jour ouvrable suivant.
Rétractation offre d'achat : est-ce possible ? Rétractation offre d'achat : non le vendeur ne peut pas se désengager de l'offre une fois acceptée.
Le droit de rétractation permet aux consommateurs de disposer d'un délai de 14 jours pour changer d'avis en cas d'achat à distance, que ce soit sur Internet, par téléphone, etc.
Si un acquéreur s'estime victime d'un dol ou vice du consentement, il peut intenter une action en rescision ayant pour but de faire annuler la vente du bien immobilier. L'essentiel est de prouver que l'ancien propriétaire a omis de l'informer de manière "complète et loyale".
La loi ne prévoit pas de droit de rétractation pour le vendeur. Cette protection n'existe que pour l'acheteur. Le vendeur n'a pas la possibilité de changer d'avis une fois qu'il s'est engagé à vendre le logement à son acheteur.
Même si le délai de rétractation de 10 jours est expiré, l'acquéreur a toujours la possibilité de conclure un accord avec le vendeur pour mettre fin à leurs engagements réciproques prévus au compromis et annuler un compromis de vente après le délai de 10 jours d'un commun accord.
Peut-on annuler une offre d'achat ? Même si l'offre d'achat est considérée comme un engagement, l'acheteur peut se rétracter après la signature de l'avant-contrat. Il dispose d'un délai de rétractation de 10 jours pour annuler la vente et doit faire sa demande par lettre recommandée afin de prévenir le vendeur.
Il s'agit du temps écoulé entre la signature du compromis de vente et la conclusion de l'acte définitif de vente. En général, ce délai est de trois mois. Cela permet à l'acheteur d'effectuer toutes les démarches nécessaires pour réaliser les conditions suspensives stipulées dans le compromis de vente.
L'acompte versé lors de la signature du compromis de vente est généralement de 5% à 10% du prix de vente du bien immobilier. Il sert à garantir l'engagement de l'acheteur. Ainsi, s'il n'y a pas de montant minimal, il est prudent de demander une somme qui fixe l'engagement entre acheteur et vendeur.
Violence, erreur dans l'appréhension des conditions de la vente, dol ou encore fausses déclarations peuvent par exemple être relevées pour appuyer la rétractation. Vendeur, sachez de plus que si l'acquéreur manque à ses obligations contractuelles, vous pouvez demander l'annulation du compromis.
Si une des deux parties engagées renonce à la transaction, elle peut être amenée à devoir verser des dommages et intérêts. D'un point de vue juridique, le compromis de vente est l'équivalent d'une vente, et contrairement à la promesse de vente, il ne nécessite pas d'enregistrement auprès des services fiscaux.
Une fois qu'il a accepté une offre d'achat, le vendeur ne peut plus se rétracter et revenir sur son engagement, il ne peut donc pas annuler l'offre d'achat à ce stade.
Dol : l'acquéreur peut demander l'annulation de la vente. En fonction de la gravité de la situation, il peut requérir des dommages et intérêts. Vice caché : selon l'article 1644 du Code civil, l'acquéreur peut rendre la chose et se faire restituer le prix ou garder la chose et se faire rendre une partie du prix.
Vous devez envoyer au vendeur un courrier par lettre recommandée avec avis de réception. Vous devez y indiquer le type de remboursement et l'indemnisation souhaitée. Votre courrier doit être accompagné, notamment, des justificatifs suivants : bon de livraison, ticket de caisse, etc.
Pour exercer son droit de rétractation, l'acquéreur doit envoyer par voie postale une lettre recommandée avec accusé de réception adressée au vendeur (entre particuliers) ou à son intermédiaire (notaire, agent immobilier...). Il peut également se déplacer sur place pour une remise en main propre contre une décharge.
En général, lorsque vous signez électroniquement un document, vous êtes informé des modalités de rétractation. Vous devez apposer une signature électronique qui vaut une signature manuscrite. Vous disposez alors d'un délai de 14 jours pour notifier votre décision de vous rétracter du contrat.
Il y a ce qu'on appelle une résolution unilatérale. Elle est régie par l'article 1226 du Code Civil, et permet au souscripteur du contrat de l'annuler. Il doit notifier le créancier par écrit, et motiver sa décision. Mentionnez l'article 1226 et envoyez le courrier avec accusé de réception.
L'offre d'achat n'engage pas le vendeur : seuls les signataires sont engagés. Si votre offre correspond exactement au montant demandé, elle est dite « parfaite » et le vendeur est en principe obligé de l'accepter.
L'acompte à verser le jour du compromis de vente
Le jour du compromis de vente, l'acquéreur ne doit pas seulement payer les frais de rédaction au notaire. Il doit également verser un acompte au vendeur. Cet acompte s'élève généralement à 10% du prix du bien et permet à l'acheteur de confirmer son engagement.
Le délai entre le compromis et la vente définitive d'un logement est généralement de trois mois, mais il peut être réduit ou allongé selon les circonstances. Ainsi, il peut être ramené à deux mois, en particulier si l'acheteur n'a pas besoin d'emprunt pour financer le bien, mais rarement à moins.
Il n'est toutefois, sauf exception, pas obligatoire. Il est d'usage de fixer le montant de l'acompte en fonction d'un pourcentage du prix définitif du bien immobilier (entre 5 et 10 %). Il est possible de négocier le montant, de prévoir un montant plus faible ou plus élevé ou encore un montant forfaitaire.