Sur le plan neuro-psychiatrique, la cocaïne est bien plus forte que les opiacés. Elle entraîne une altération de l'humeur et de la relation aux autres avec des comportements psychiatriques et sociaux impossibles à gérer. Elle rend les personnes paranoïaques et agressives.
Pour citer des exemples, l'héroïne, le GHB et le crack sont dangereuses en termes d'intensité.
L'alcool est en tête de la liste des drogues qui induisent un comportement agressif. Il est très vraisemblable, encore que cela soit établi avec moins de certitude pour les humains, qu'il en aille de même pour la cocaïne, les amphétamines et la méthamphétamine.
La flakka est une nouvelle drogue qui provoque des comportements extrêmement agressifs et violents, dont la consommation est en expansion.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le crack, surnommé la «drogue du pauvre», n'est plus un fléau exclusivement parisien. Cette substance dévastatrice, qui provoque une dépendance foudroyante dès les premières doses, s'est en effet répandue sur tout le territoire.
Cannabis. La consommation abusive de cannabis est aussi élevée que celle de l'alcool selon une revue de la littérature [13]. Le cannabis, par ses effets sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques, thymo-analeptiques et anticonvulsivants, est vu comme la drogue de choix dans le trouble bipolaire.
La MDMA est souvent appelée "drogue de l'amour" parce qu'elle possède un effet stimulant. "On va se sentir à l'aise, on a envie d'aller vers les autres, de faire des câlins aux autres. C'est donc quelque chose de vécu de manière assez positive" explique la docteure Geneviève Lafaye, addictologue.
fortes variations d'humeur, une irritabilité propos incompréhensibles et incohérents, des problèmes d'élocution. troubles de la mémoire et de la concentration. plaintes au sujet de maux de tête, d'insomnie, de culpabilité, d'angoisse ou de solitude.
La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs, tels que la dopamine, sérotonine et noradrénaline (neurotransmetteurs liés au bien-être). Pourtant, c'est cette recapture qui permet de mettre fin au sentiment (excitation, joie, stress...) provoqué par un neurotransmetteur.
Dans de rares cas, le cannabis peut déclencher un épisode psychotique (c. -à-d. ne pas savoir ce qui est réel, être paranoïaque, avoir des pensées désorganisées et, dans certains cas, avoir des hallucinations) Note de bas de page 2 .
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Dans le discours public, les drogues dures sont considérés comme plus addictives et toxiques que leurs homologues douces. Les plus médiatisées sont l'héroïne et la cocaïne, toutes deux considérés comme très dangereuses. Les opiacés, comme la morphine et l'héroïne, sont également considérées comme des drogues dures.
La méthamphétamine est un stimulant puissant qui crée rapidement un état d'euphorie semblable à celui procuré par la cocaïne. Toutefois, les effets de la méthamphétamine sont beaucoup plus longs, puisqu'ils peuvent durer jusqu'à 12 heures, selon la façon dont on la consomme.
Outre le risque carieux, la consommation de certaines substances, telles que l'héroïne, la cocaïne ou les amphétamines, peut favoriser le grincement des dents (=bruxisme) ce qui génère, à terme, une usure des faces masticatoires (= qui permettent de mâcher) des dents ou des fractures des dents déjà cariées.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable. Il est équivalent entre les sexes alors que dans la population générale il est 3 fois supérieur chez les hommes.
En effet, ces profils ont un fonctionnement psychologique qui n'est pas sans conséquence sur les autres membres de la famille, les amis ou les collègues. Mais il ne s'agit pas de manipulateurs patentés, et ces personnes sont les premières à souffrir de leur propre pathologie ou trouble.
Des personnes souffrant de troubles bipolaires
Ce sont des gens qui ont génétiquement une plus grande intelligence. "Chez les prix Nobel, chez les grands prix littéraires, vous avez des chances d'être un génie si vous êtes bipolaire", explique dans Bienfait pour vous le psychiatre Patrick Lemoine.
Le cannabis reste la drogue illicite la plus consommée
En 2021, le cannabis reste largement diffusé dans la population : 47% des adultes l'ont déjà expérimenté. Un adulte sur 10 a consommé du cannabis au moins une fois dans l'année.
L'alcool. Tandis que la cure de désintoxication de drogues est plus éprouvante sur le plan psychologique, dans la plupart des cas, celle de l'alcool est en général plus difficile sur le plan physique.
L'alcool se range dans la catégorie des drogues les plus dangereuses, avec l'héroïne et la cocaïne. Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.