Outre les constructions humaines, il est possible de se servir de la nature pour lutter contre la montée des eaux. Certaines îles utilisent des stratégies environnementales telles que la réimplantation de mangroves, le transfert de sable des fonds marins ou la recherche d'espèces adaptées au changement.
L'élévation du niveau de la mer peut être une conséquence du réchauffement climatique à travers deux processus principaux : la dilatation de l'eau, de la mer (puisque les océans se réchauffent) et la fonte des glaces terrestres.
LE POINT DE BASCULE DE LA CALOTTE GLACIAIRE
De fait, ces glaciers fondent plus rapidement dans l'eau. Il est évident que la maîtrise du réchauffement climatique est la meilleure solution pour limiter la future fonte des glaces de l'Antarctique et la hausse des niveaux de la mer.
La montée des eaux aura un impact érosif sur les littoraux. Cela entrainant un recul du rivage rendant les habitations côtières plus vulnérable. Ces zones habitées seront plus exposées aux phénomènes de submersions marines lors de tempêtes amplifiant ainsi les phénomènes d'inondations.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
1/ Les Pays-Bas.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Réchauffement climatique : une cause de la montée des eaux
La hausse du niveau de la mer constatée depuis plusieurs années par les scientifiques, s'explique principalement par le changement climatique provoqué par les activités humaines, entreprises au cours du siècle dernier.
Les États-atolls semblent être les pays les plus en danger face à la montée des eaux. Cette dernière se compose de onze nations (voir ci-contre) : les îles Marshall, les îles Cook, les îles Fidji, les îles Salomon, les Bahamas, les Maldives, les Seychelles, Kiribati, Tuvalu, Tonga et la Micronésie.
Les chercheurs placent la région des Hauts de France sous les eaux. Les villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer, où près de 400 000 personnes vivent sous le niveau de la mer, seraient les plus touchées.
Depuis le début de la Révolution Industrielle, les températures moyennes sur terre ont en effet augmenté plus ou moins régulièrement. En 2016, la température moyenne sur la planète terre était environ 1 à 1.5 degrés au dessus des températures moyennes de l'ère pré-industrielle (avant 1850).
Le principal moteur du changement climatique est l'effet de serre. Certains gaz de l'atmosphère terrestre agissent à la manière des parois d'une serre: ils permettent à l'énergie solaire d'entrer dans l'atmosphère mais l'empêchent de s'en échapper, provoquant le réchauffement climatique.
Selon la communauté scientifique internationale, le réchauffement climatique causé par l'homme est la principale cause de la fonte des calottes glaciaires et de la régression des glaciers dans le monde.
Ce phénomène s'appelle la dilatation thermique. Selon les projections, on estime la température des océans devrait augmenter de 2,2 à 3,5°C d'ici à 2100. La deuxième raison c'est la fonte des glaciers continentaux, comme l'Antarctique ou le Groenland, qui vient alimenter cette hausse du niveau de la mer.
Selon une étude publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), le résultat est inéluctable : Miami et la Nouvelle-Orléans seront submergés par les eaux avant 2100, peu importe ce qui est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Ne pas monter le chauffage trop haut. Eviter de laisser couler l'eau du robinet. Acheter des produits respectueux de l'environnement. Quelles sont les solutions face à la montée du niveau de la mer ?
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.
Sécheresses, inondations ou encore pénurie d'eau... les effets du changement climatique créent des tensions qui pourraient dégénérer en conflits en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.