Les sophismes sont des erreurs de raisonnement utilisés la plupart du temps involontairement, mais parfois volontairement pour semer la confusion chez son interlocuteur. En économie et en environnement, de telles erreurs sont fréquentes.
Comme l'attestent tous les témoignages de l'Antiquité, la pensée sophistique fut matérialiste, athée et immoraliste (immoraliste, non pour contester les mœurs, mais pour en affirmer le caractère conventionnel, lequel ne discrédite d'ailleurs en rien, à ses yeux, l'édifice institutionnel).
Pour Aristophane, Socrate est lui-même un sophiste de premier ordre, c'est-à-dire (suivant l'usage linguistique de son temps) un intellectuel, qui recherche la sagesse de façon active par l'exercice de la parole et de la pensée, et à ce titre il ne peut pas être distingué des autres sophistes, parmi lesquels on compte ...
Personne qui fait des sophismes, des raisonnements spécieux.
Contraire : authentique, naturel, primaire, primitif, rude, vulgaire.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
Quoi faire face à ce sophisme ? Soulignez que les allégations ne portent nullement atteinte à l'argumentation comme telle, mais bien à la personne. Exigez de l'interlocuteur qu'il montre en quoi le fait que le comportement soit incompatible avec la position défendue permet vraiment de discréditer la position.
sophistique
1. Selon Aristote, sagesse apparente mais sans réalité, qui propose comme règle de vie l'obtention du succès oratoire et du gain pécuniaire. 2. Mouvement d'idées constitué par les sophistes.
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
C'est par la suite Aristote, élève de Platon, qui décrit et établit les rudiments de la logique pour classer les types de raisonnements (ou de syllogismes) et montrer rigoureusement quelle est la « logique » fallacieuse à l'œuvre dans un sophisme.
Ayez un langage corporel sophistiqué.
Les gens sophistiqués ont confiance en eux, sont assurés et calmes. Veillez alors à ne jamais marcher trop vite, à ne pas fouiller trop activement dans votre sac et à ne pas agir, d'une façon générale, avec empressement. Les mouvements de votre corps devront être calmes et mesurés.
Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence. Argumentation à la logique fallacieuse. Exemple : La mauvaise foi du client, cachée sous la forme d'un sophisme frivole, m'a profondément agacé.
Erreur, illusion. Les sophismes de l'imagination.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Manifester un excès de distinction, de raffinement : Une femme très sophistiquée. 2. Être d'une complication, d'une subtilité extrême : Un style sophistiqué.
Le grand mérite de Socrate est donc d'avoir établi que par un travail en commun, par le dialogue, on peut parvenir au discours juste tandis que le Sophiste parle devant les autres mais non avec les autres. C'est le discours qui est le lieu de la vérité.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Le sophisme est un raisonnement qui n'est logiquement correct qu'en apparence. Il se distingue des paralogismes dans le sens où il est volontairement fallacieux, conçu avec l'intention d'induire en erreur. Voici quelques sophismes terriblement efficaces et très répandus…
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
Littéraire. Qui cherche à tromper, à nuire ; perfide : Arguments fallacieux.
On peut aussi bien utiliser des sophismes pour tromper sciemment nos interlocuteurs, que tomber dans un sophisme sans le vouloir, et se convaincre ou chercher à convaincre, à partir d'arguments fallacieux. Ex.: «S'il pleut, le match sera reporté. Mais il ne pleut pas. Donc, le match ne sera pas reporté ».
Synonyme : aristocratique, de bon goût, de bon ton, choisi, coquet, courtois, délicat, distingué, élégant, fin, impeccable, précieux, recherché, soigné, stylé. – Familier : sélect. – Littéraire : policé.
Synonyme : alluré, coquet, élégant, pimpant, propret, sur son trente-et-un, tiré à quatre épingles. – Familier : smart. – Populaire : sapé.