Il travaille allongé sur des échafaudages, dessinant des études et croquis, sur toute une série de personnages. Un enduit à base de chaux et de sable, les couleurs délayées dans de l'eau sont appliquées sur l'enduit frais, selon la technique de la peinture dite "à l'italienne", expliquent la longévité de cette.
1/ Michel-Ange n'a pas tout peint seul
Une tâche qu'il confie à des assistants. En outre, Michel-Ange peint la voûte dans une position particulière, debout, légèrement penché en arrière, sur son échafaudage spécial. Du coup, oubliez l'idée reçue selon laquelle il travaillait couché.
Une fois qu'un pan de mur avait été choisi, il était préparé d'abord avec du badigeon, puis avec du plâtre fabriqué à partir d'un mélange de pouzzolane, de chaux et d'eau. Le dessin était appliqué sur le plâtre, puis les couleurs étaient ajoutées immédiatement.
Une fresque est une peinture murale à base de pigments et terres naturelles délayés à l'eau avant d'être étendue sur du plâtre frais. Le plâtre qui doit rester humide tout au long de l'opération est étendu au fur et à mesure en fonction de la surface que l'artiste estime pouvoir peindre sur une journée.
Humaniste, il s'inspire des Anciens : il garde le volume des œuvres, la forme massive des corps. Il emprunte des idées aux artistes du Quattrocento : la beauté des corps et s'intéresse beaucoup aux œuvres de Léonard de Vinci où les corps sont entrelacés.
Bien qu'évoquée relativement tôt dans la Genèse, donc dans la séquence des fresques ornant la voûte, La Création d'Adam n'a été achevée par Michel Ange que tardivement, vers 1511, alors que l'exécution de la voûte centrale dura de 1508 à 1512.
Cette scène de la Création d'Adam, universellement connue est désormais détournée de nombreuses fois, allant de la parodie au pastiche contemporain. Les deux mains sont reprises chez les artistes et créateurs du monde entier comme symbole de création ultime. Michel-Ange, La création d'Adam, fresque.
La fresque symbolise le voyage des âmes après la mort, le jugement devant le Christ au départ pour le paradis ou l'enfer. L'ensemble reflète le style maniériste de Michel-Ange : les corps sont représentés dans des postures très expressives, la perspective chère à la Renaissance n'est pas totalement respectée.
La Pietà (1498-1499)
Le plafond de la chapelle Sixtine est composé de neuf panneaux représentant des scènes de l'Ancien Testament, notamment des épisodes de la Genèse, et est divisé en trois parties : la création, le jardin d'Eden et le déluge. L'une des scènes les plus célèbres, et stupéfiantes, est celle de la Création d'Adam.
Ce n'est pas à cause des flashs qui pourraient abîmer les peintures, que les photos sont interdites dans la chapelle sixtine, mais tous simplement parce qu'en 1980, il a été décidé de procéder à une restauration générale.
Le Christ juge, 1537-1538, détail du Jugement Dernier, (Vatican, chapelle Sixtine). Michel-Ange peint, dans un halo de lumière qu'il substitue à la mandorle traditionnelle, le groupe central de Jésus et de Marie, moteur de toute la composition. L'artiste s'inspire essentiellement de La Divine Comédie de Dante.
La réputation de la peinture à l'aquarelle est d'être une peinture plus difficile à maîtriser que la peinture à l'huile ou à l'acrylique.
Michel-Ange incarne l'ambition universelle qui fut celle de la Renaissance : il fut sculpteur du David, peintre des fresques de la chapelle Sixtine, architecte et organisateur de la bibliothèque des Médicis et de la place du Capitole à Rome, poète et même ingénieur en fortifications.
Il est placé chez une nourrice vers l'âge de 6 ans dans une famille de tailleurs de pierre. A l'âge de 13 ans, et alors que son père s'est un temps opposé à sa vocation artistique, le jeune Michel-Ange entre en apprentissage chez Domenico Ghirlandaio, un maître florentin.
À la Renaissance, c'est chez des artistes qu'on vit naitre l'intérêt pour la dissection, par exemple Léonard de Vinci ou Michel Ange entre autres, afin de représenter les corps humains de façon plus réaliste.
Il exprime, à travers sa production, l'importance de l'homme tout en s'inspirant de la statuaire grecque. Se traduit alors sa passion pour les maîtres de l'Antiquité, non seulement dans sa sculpture, mais aussi dans sa peinture. Il représente les hommes à la manière des dieux de l'Olympe.
Réponse :Il les représente nu avec un décor lumineux a l arrière. Il s'en sépare pour ne garder avec lui qu'un apprenti, qui confectionne ses couleurs, et un maçon, qui prépare les enduits de fresque sur lesquels il appliquera des tonalités acides (violine, jaune citron, vert menthe…)