Le désir semble contradictoire. D'une part il traduit la puissance d'exister d'un être qui enchante par son dynamisme sa vie et le réel et produit grâce à lui une réalité aux couleurs de ses rêves ; d'autre part il confronte l'homme à l'impuissance et au désespoir du désir insatisfait.
De même, le contact physique et le désir exprimé durant l'amour participent à une sensation de bien-être général. Une sexualité épanouie permet également d'améliorer la confiance en soi et l'image que l'on a de nous même.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation.
Il existe toutes sortes de désirs, comme le désir de pouvoir, d'argent, de réussite, de dépassement de soi, des belles choses, sexuel… Ils sont spécifiques à chacun et souvent créés par notre société mais aussi par le marketing qui l'entoure. Il faut distinguer les désirs des besoins.
1. Action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait : Avoir le désir de voyager. 2. Objet du désir ; vœu : Prendre ses désirs pour des réalités.
La première est la dopamine, principal activateur du désir. L'ocytocine, l'hormone de l'attachement, vient par la suite renforcer notre envie d'être avec l'autre et seulement lui… La testostérone serait associée à une forte libido tout comme l'oestrogène, lorsqu'elle est à son top lors de l'ovulation chez la femme.
Le désir est donc issu des premiers ressentis de plaisir et du souhait de revivre le plaisir. Pour Freud on ne peut désirer que ce que l'on a déjà connu. Les pulsions provoquent une tension qui tend à être déchargée à travers un ressenti de plaisir.
Cette activation se manifeste par l'excitation sexuelle, qui prend des formes différentes chez l'homme et la femme. L'érection est l'emblème du désir masculin, tandis que la forme féminine est plus discrète via la lubrification. Les plus émotifs rougiront ou auront les jambes coupées.
Éprouver à l'égard de quelqu'un un désir sexuel ; convoiter : Il désire cette femme plus qu'il ne l'aime.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Selon Faith Popcorn, l'individu poursuit une quête frénétique de beauté, de santé et de longévité. Dans le discours, ce fait est indéniable.
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le caractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
Alors que dans La République le désir est la partie de l'âme qui est l'esclave du corps, opposé à la Raison et à la Vertu, dans Le Banquet, au contraire, Platon fait du désir cette force motrice qui exalte dans le sensible la beauté de l'Idée et donne en conséquence à l'âme sa véritable destination.
C'est que le désir est une force vitale sans objet déterminé - la libido peut se poser n'importe où ; au contraire, l'amour a toujours un objet unique, irremplaçable, qui imprime sa trace dans nos êtres, et en ce sens, en effet, Freud bute sur le lien entre le désir et l'amour; il reconnait une force anonyme puissante ...
La notion de « désir » peut aussi bien représenter l'expression de la vie (une force continue, la « pulsion de vie » selon Freud) que se ressentir en tant qu'émotion à part entière. Dans ce second cas, le désir prend 3 formes principales.
Il est en effet assez clair que le désir, pour Freud, est lié à la pulsion et à la sexualité humaine en tant qu'elle est culturellement (dialectiquement) condamnée à l'errance dans la recherche de son objet de satisfaction.
Le désir a un caractère signifiant : Il semble aller au-delà de l'objet du désir, qui n'est qu'un support : Pour Freud, l'homme a un désir d'un temps originel de plénitude. Pour Platon, l'homme a un désir d'immortalité. Pour Hegel, l'homme a un désir de reconnaissance.
Chez l'homme, comme chez la femme, la montée de désir génère une énergie intérieure et une augmentation des stimuli sensoriels (toucher, odorat, etc.). Chez l'homme, le désir sexuel se traduit par l'érection. Chez la femme, les manifestations physiques sont plus subtiles : le vagin se lubrifie et les tétons durcissent.
La tension se propage dans tout l'organisme, se rigidifie et devient notre talon d'Achille. S'il devient trop fort, le désir conduit à l'obsession et à la perte de contrôle. On finit par tenter de trouver un équilibre entre la pression que nous met la voix du désir et celle de notre sens moral.
Pour relancer le désir : contact et massage
Le désir sexuel ne s'éteint jamais vraiment, il ne fait que dormir. Parfois, il suffit d'un geste tendre, comme un baiser, une caresse sur le bras ou sur la nuque, ou encore une main dans les cheveux…
Chacun doit s'imaginer une conception de la vie heureuse tout en respectant les lois. Il faut donc tout de même acquérir une certaine vertu afin de désirer le bien et diffuser le bonheur. Ainsi l'on peut donc dire que le désir n'est pas toujours un obstacle au bonheur.
Résumé : « Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique.
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