Absolu (adjectif)
Indépendant, qui n'a pas besoin d'autre chose pour être ce qu'il est. La propriété d'être en bois est une propriété absolue de la table.
Personne ne détient de vérité absolue et définitive. Pas même les distingués scientifiques, fiers et fats gardiens de systèmes formés d'extrêmes probabilités, confinant à la certitude, qu'une simple nouvelle découverte, apparemment anodine ou anecdotique, peut pourtant faire vaciller et s'effondrer en un instant.
La vérité serait alors relative et non absolue. Argument : Un discours n'a de sens que dans un contexte linguistique et culturel donné. Or l'énoncé d'une vérité absolue devrait nécessairement être valable hors de tout contexte. Donc il est impossible d'énoncer des vérités absolues.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Ultime - Absolu
Alors que dans la pensée indienne la « Vérité ultime » est la connaissance de la Réalité absolue, de la « Réalité vraie », la notion bouddhique de « Sens ultime » fait au contraire référence à une signification, « dernier mot des choses » avant le « silence des saints ».
vérité absolue - Définitions, synonymes, conjugaison, exemples | Dico en ligne Le Robert.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
Qui n'admet aucune restriction, aucune exception ni concession : Le médecin lui a imposé un repos absolu. 2. Se dit d'un état, d'une qualité arrivés à un degré extrême : La pauvreté absolue d'une population.
Synonyme : arbitraire, autocratique, autoritaire, despotique, dictatorial, exclusif, omnipotent, souverain, total, totalitaire, tyrannique.
A l'origine, c'est l'expression » Dire ses vérités » qui apparaît tout d'abord au XVIème siècle. Lorsqu'une personne disait ses vérités à quelqu'un, c'était pour exprimer des choses vraies ou du moins justifiées de son point de vue, principalement désobligeantes et sans aucune forme d'hypocrisie.
Une vérité ne saurait être indiscutable, puisque c'est justement la discussion et sa dimension critique qui lui confèrent sa prétention à dire le vrai. La discussion ne mène pourtant pas au relativisme, dans la mesure où « la vérité joue le rôle d'une idée régulatrice.
La vérité est universelle, elle exprime des pensées qui ne peuvent-être contredites car basées sur la raison, l'expérience ou l'observation, elles sont une copie fidèle du réel.
La science n'est pas vraie, mais seulement conjecturale.
Popper définit le critère de réfutabilité comme la ligne de partage entre les disciplines scientifiques et le reste. Une théorie est scientifique si on peut essayer de la réfuter, si elle joue son existence sur une expérience.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
René Descartes remarque que l'on définit couramment le vrai comme ce qui n'est pas faux, et le faux comme ce qui n'est pas vrai… Ici, les contraires se définissent les uns les autres, et la définition, circulaire, est purement « nominale », c'est-à-dire qu'en fait elle ne définit rien.
La vérité n'est pas une propriété de la chose seule, ou de la pensée seule ; elle n'est pas formellement un attribut de la relation de deux choses entre elles, ou de deux pensées entre elles, mais elle qualifie la relation d'une chose avec sa connaissance, exprimant que cette relation est une conformité.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Le temps mûrit toute chose; par le temps, toutes choses viennent en évidence ; le temps est père de la vérité.
Conclusion : parce que la recherche de la vérité produit parfois des effets délétères, nous ne pouvons pour autant y renoncer. Moralement, nous ne trouvons notre humanité qu'à la condition de faire passer nos valeurs avant nos intérêts, ce pourquoi la recherche de la vérité s'impose comme un devoir.
Ainsi, pour trouver la vérité, nous sommes confrontés au défi de dépasser notre subjectivité - c'est-à-dire non seulement les croyances, les préjugés, les opinions qui constituent notre personnalité, mais aussi le sensible tel qu'il nous apparaît, car il peut être source d'illusions.