D'Arles à Saintes, partant de la Via Domitia, par Nîmes, le Vigan, Rodez, Cahors, Sarlat, Périgueux. La voie de Saintes à Périgueux se nomme le chemin Boisné en Charente. La voie d'Aquitaine, de Narbonne à Bordeaux par Toulouse.
Chaque province était placée sous la responsabilité d'un gouverneur qui siégeait dans sa capitale : Narbonne pour la Narbonnaise, Reims pour la Belgique, Lyon pour la Lyonnaise, Saintes puis Bordeaux pour l'Aquitaine.
Jusqu'au 5e siècle, le nom retenu en latin est Lutetia (francisé en Lutèce), c'est-à-dire "ville du marais" voire "ville de la boue". Ce nom se fonde sur le témoignage de Jules César dans La Guerre des Gaules, qui le premier atteste de l'existence de la cité sur un site particulièrement humide.
Avant de s'appeler « France », ce territoire était la majeure partie de la « Gaule » (en latin Gallia). Ce nom a d'ailleurs continué d'être employé après l'avènement des Francs et était encore utilisé pendant les règnes de Clovis, de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne.
César et Vercingétorix…
C'est ici, devant la capitale des Arvernes, que l'implacable machine de guerre romaine s'enraye. Depuis l'année 58 av. J. -C., les légions de César l'emportent partout.
Clovis, roi des Francs.
En 120 avant J. -C., ils créent Nîmes, une colonie, à l'emplacement d'un oppidum gaulois. Peuplée d'abord par des colons romains, elle se développe et connaît son apogée au 2e siècle. Oppidum : un camp fortifié gaulois, en général sur une colline.
Les voies romaines se caractérisent chaque fois que cela est possible par leur tracé rectiligne : exemple la voie qui relie Bavay dans le Nord à Tongres en Belgique est toute droite sur 70 km ! Les traités gromatiques sont particulièrement éclairants sur le sujet.
-C., les Romains s'installent dans le Sud de la Gaule et créent la cité de Narbo (Narbonne). Ils installent des colons dans la région. Peu à peu, ce territoire passe sous le contrôle de Rome et devient une province romaine appelée la Narbonnaise.
Une partie des voies romaines ont été construites par les soldats durant la "paix romaine". Ailleurs, ce sont des entrepreneurs privés qui sont chargés des travaux (souvent ils emploient des esclaves). Contrairement à une idée répandue, les voies romaines, sur la plus grande partie de leur tracé, n'étaient pas pavées.
La capitale de la Gaule romaine, ou plutôt des Gaules, était Lyon, alors appelée Lugdunum, centre du culte fédéral à Rome et Auguste.
Situé sur un axe routier entre l'Italie et l'Hispanie, Nîmes est aussi proche de Marseille et de Narbonne (Ville la plus peuplée des Gaules selon Strabon).
Dans l'Antiquité, communauté politique dont les membres (les citoyens) s'administraient eux-mêmes.
La France se nommait autrefois la Gaule, un nom que les Romains et les autres peuples leur ont donné, car les gaulois (ou celtes) étaient connus pour leurs combats de coqs et coq se dit Galus en latin, d'où le nom de la Gaule.
Le Français n'a pourtant aucun Gaulois pour ancêtre. Il descend des Celtes, des Ambiens, des Helvètes, des Pictes… Bref, de toutes sortes de tribus. Mais d'aucune tribu gauloise, car aucun peuple ne s'auto-désignait « Gaulois » il y a plus de 2 000 ans.
Au VIe siècle avant J. -C. principalement, siècle d'or des Etrusques, ils étaient avec Carthage les deux puissances les plus importantes sur la Méditerranée occidentale. Ils étaient aussi appelés « Tyrrheni » : la mer Tyrrhénienne tire son nom de ce peuple qui domina la Méditerranée avant les Romains !
J. -C. , Jules César a rapporté que les personnes connues des Romains comme Gaulois (Galli) s'appelaient "Kelt" dans leur langue et "Gallii" dans la nôtre, ce qui suggère que même si le nom Keltoi a été accordé par les Grecs, il a été adopté dans une certaine mesure comme un nom collectif par les tribus de Gaule.
Pendant la Première Guerre mondiale, le terme « Huns » était largement utilisé comme épithète pour décrire les Allemands. Aujourd'hui, il désigne toujours un peuple barbare - mais un peuple qui aurait peut-être eu moins de pouvoir qu'on ne le laisse entendre.
Les premiers Romains ont baptisé Galli (« Gaulois ») les Celtes du nord de la péninsule italienne, elle-même appelée Gallia (Gaule), d'après le mot celtique galia (« force » ou « bravoure »). On retrouve encore aujourd'hui cette appellation dans Galicie (Ukraine subcarpathique) et Galice (Espagne).
Vers 5000 av. J. -C. , des populations originaires d'Anatolie, arrivées par la Méditerranée ou par la vallée du Danube, s'installent sur le territoire actuel de la France, en y apportant l'agriculture : c'est le début du Néolithique. Elles supplantent en grande partie les populations mésolithiques.
Depuis la fin du XIXe siècle, la France exalte « ses ancêtres les Gaulois ». C'est pourtant à un autre peuple, venu de Germanie, qu'elle doit son nom.
Martin prend la première place
Selon filae.com, le nom Martin est un nom de baptême très fréquent, il vient du nom latin martinus, popularisé par l'évêque de Tours, Saint Martin, évangélisateur.