De manière générale, les charcuteries et salaison sont bien positionnées. Le confit de canard représente ainsi une bonne source de protéines (30,7g/100) ainsi que le jambon sec (26,6g/100) et le saucisson sec (26,5g/100).
Privilégiez les charcuteries les moins grasses : le jambon blanc, la viande de grison, le bacon et le pastrami.
Le meilleur saucisson, selon 60 millions de consommateurs ? Le Bioporc, pur porc, qui décroche une note de 14/20. Vendue 4,30 € en grandes surfaces, cette référence présente la particularité d'être bio, tout comme la seconde du classement, la Bio Village de E.
"Limiter le plus possible la consommation de charcuterie"
Selon le programme national nutrition santé Manger Bouger, il faut la limiter à 150 grammes par semaine. "Cela correspond à environ 3 tranches de jambon blanc ou de jambon de volaille", indique Manger Bouger.
Période de vache maigre pour le porc. Pratique et relativement abordable, le jambon blanc demeure la charcuterie la plus vendue en France où chaque semaine 78 % des adultes et 76 % des enfants en consomment, selon les dernières données du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc).
Selon un classement réalisé par Que Choisir, le jambon blanc de meilleure qualité (teneur en sel, concentration en nitrates, goût, texture) est le Paris Fleury Michon et son prix est plutôt raisonnable.
Le saucisson, en minéraux et vitamines
Le saucisson est une excellente source de fer, et particulièrement de fer héminique, c'est-à-dire parfaitement assimilable au cours de la digestion. Si le saucisson est associé à une source de vitamine C, comme les tomates, ce fer est encore mieux assimilé.
Le conseil de la nutritionniste : la charcuterie et le fromage sont relativement caloriques. On évite donc d'en remanger durant la journée. On privilégie des aliments moins gras en préférant aux pâtés et saucisses, qui contiennent 30 % de MG en moyenne, le jambon et ses 3 à 6 % de MG.
La saucisse à la volaille fait partie des saucisses les moins caloriques du marché, suivie de près par le mouton et le veau. Arrivent ensuite les saucisses de porc et de bœuf qui, souvent plus grasses que les autres, ont un apport calorique plus élevé et font prendre du poids rapidement.
Les charcuteries sont une des principales sources de vitamine B1 et PP. L'apport en fer est intéressant car ce fer est sous forme "héminique", donc bien absorbé par le tube digestif et d'autant plus lorsqu'il est accompagné de vitamine C apportée par le foie (pâtés de foie).
Le jambon cuit
Par chance, c'est également la charcuterie la moins calorique de toutes, puisqu'elle ne contient que 115 kcal environ pour 100g !
Plusieurs effets pro-cancer entrent en jeu quand on mange de la charcuterie. Le principal, c'est que, une fois parvenu dans l'intestin, le fer contenu dans le porc comme dans toute viande rouge se combine avec d'autres molécules, ce qui conduit à la formation de composés chimiques cancérogènes, les nitrosamines.
Son nom varie ("blancs de poulet", "filets de dinde", "délices de volaille"...) mais son aspect est plutôt similaire : de fines tranches de viande blanche, au diamètre bien plus étendu que n'importe quel morceau de volaille.
La charcuterie est l'ensemble des spécialités alimentaires obtenues suite à la transformation de viande. Elle est essentiellement à base de viande de porc, mais l'on peut trouver de la charcuterie faite avec du gibier (sanglier, lièvres pour les pâtés et saucissons), ou de la volaille (dindes, poulets, canard).
Le plus souvent, c'est le porc qui est utilisé, mais il existe aussi des jambons de sanglier, de dinde, de marcassin, d'ours, de renne. Entier ou en tranches, le jambon est une des principales spécialités de la charcuterie, où ses préparations alimentaires et même gastronomiques, sont multiples et variées.
Le jambon de dinde est une viande blanche pauvre en calories (126 kcal pour 100 grammes). Composé de protéines, elles sont transformées par notre organisme au cours de la digestion et vont nourrir notre masse musculaire. Les protéines sont essentielles à notre survie contrairement aux lipides et aux glucides.
Herta Le Bon Paris au torchon sans nitrite
Lancé en février 2017, le jambon Le Bon Paris au torchon conservation sans nitrite d'Herta se revendique « sans nitrite, sans nitrate et sans allergène ».
Récemment, de nouvelles gammes ont fait leur apparition dans les rayons charcuterie des supermarchés. Côté conventionnel, Madrange, Fleury Michon, Herta, Monique Ranou et bientôt Aoste ; côté bio, Ensemble pour Biocoop et Rostain proposent du «sans sel nitrité» ou du «sans nitrite».
Dans les recettes où l'on utilise du jambon en dés ou des lardons, comme les pâtes carbonara ou la flammekueche, l'idéal est le tofu fumé, que l'on coupera en petits dés.