En musique occidentale, on distingue deux principaux types de gammes, ou modes : la gamme mineure (souvent utilisé pour une musique « triste ») et la gamme majeure (souvent utilisé pour une musique « joyeuse »).
La gamme majeure
C'est la gamme la plus importante. Elle est utilisée partout comme référence, pour le chiffrage des degrés par exemple.
Si vous numérotez vos doigts de 1 à 5 (le pouce étant le numéro 1), vous devrez monter la gamme ainsi avec votre main droite : Do/1 – Ré/2 – Mi/3 – Fa/1 – Sol/2 – La/3 – Si/4 – Do/5. Vous devrez donc apprendre à passer votre pouce sous votre majeur, tout en gardant la main bien droite.
La gamme diatonique est incomplète
Étymologiquement, diatonique signifie dans le ton, ou à travers le ton. La gamme diatonique est donc la gamme qui contient les notes naturellement présentes dans les harmoniques de la note de départ.
Douze notes. Sept pour les touches blanches : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, et cinq pour les touches noires : Do#, Ré#, Fa#, Sol#, La#. Pourquoi douze notes et pas quinze, ou neuf ? La guitare, la flûte, et le saxophone se jouent aussi sur ces douze notes, qui forment l'alphabet de la musique occidentale.
Jouer des gammes permet de délier les doigts, c'est-à-dire de les rendre indépendants entre eux et de leur faire gagner en agilité et en souplesse, ce qui permet d'obtenir un jeu plus fluide.
Une gamme chromatique est donc une suite de notes espacées d'un demi-ton : do, do#, ré, ré#, mi, fa, fa#, sol, sol#, la, la#, si, do. Ou bien : do, réb, ré, mib, mi, fa, solb, sol, lab, la, sib, si, do.
G= sol. do, ré, mi, fa, sol, la, si, do, s'écrit donc: C, D, E, F, G, A, B, C.
Dans l'ordre : Si, Mi, La, Ré, Sol, Do, Fa. Autrement dit, si vous avez, pour exemple, 3 bémols à la clef, vous aurez nécessairement Si, Mi et La. Pour connaître la tonalité de votre morceau, il vous suffit de regarder l'avant-dernier bémol se trouvant à la clef.
La tonalité de do majeur (ut majeur) se développe en partant de la note tonique do ou ut (surtout utilisé dans le langage théorique). Elle est appelée C major en anglais et C-Dur dans l'Europe centrale.
En théorie de la musique, la tonique est le premier degré de la gamme majeure ou de la gamme mineure. Découvrez son rôle tonal avec un exemple de cadence parfaite. En théorie de la musique, la sus-tonique est le deuxième degré (II) de la gamme majeure ou de la gamme mineure.
Les notes de la gamme de Do majeur sont les suivantes : Do (C), Ré (D), Mi (E), Fa (F), Sol (G), La (A), Si (B), Do (C). L'image ci-dessus représente les mêmes notes en notation classique, représentées sur une portée.
Une façon simple de le vérifier sans se prendre la tête avec la théorie, c'est quand vous commencez à improviser dessus : si vous êtes en La mineur, c'est sur la tonique (ici la note La) de la gamme de La mineur que vous aurez tendance à insister et à démarrer ou conclure vos phrases.
Connaitre l'ordre des notes
Il faut bien apprendre et connaître l'ordre des notes, à la fois dans l'ordre ascendant : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do mais aussi dans l'ordre inverse, à savoir Do, Si, La, Sol, Fa, Mi, Ré, Do. Les notes sont placées sur les lignes et interlignes d'une portée.
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
Dans l'échelle diatonique naturelle — c'est-à-dire sans altérations —, le demi-ton diatonique existe d'une part entre les notes mi et fa, d'autre part entre les notes si et do ; les autres intervalles conjoints sont des tons. Le demi-ton diatonique a une fonction attractive.
C'est à un moine toscan, le musicien Guido d'Arezzo (995–1050), que l'on doit les noms des notes de la gamme que nous utilisons aujourd'hui. Elles ont été pensées selon un chant religieux, l'hymne à St Jean-Baptiste. Pour le créer, le moine il a utilisé les initiales des sept phrases de cette chanson.
Histoire. Les douze notes de l'échelle chromatique trouvent leur origine dans le cycle des quintes et l'accord pythagoricien. Les travaux de Marin Mersenne ont cherché à trouver une progression naturelle entre les notes.