Le topinambour, riche en inuline, fibre aux propriétés prébiotiques, équilibre la flore intestinale. Mieux vaut le consommer cru pour profiter de ses vertus prébiotiques. Les poireaux, les salsifis, les asperges, les betteraves regorgent aussi d'inuline.
Les aliments frits
Ils sont la plupart du temps cuisinés avec des huiles riches en graisses saturées et trans qui peuvent irriter davantage l'estomac, provoquant des diarrhées, des gaz et des maux d'estomac. Les aliments frits peuvent également favoriser la croissance de bactéries intestinales nuisibles.
Certains aliments vont permettre de maintenir le microbiote intestinal en équilibre. Mangez des fruits, des légumes cuits et des céréales complètes en quantité et limitez la viande rouge et la charcuterie riche en acides gras saturés. Réduisez également le sucre et les aliments gras, comme la crème ou le beurre.
"Le plus important, ce sont les yaourts natures, parce qu'ils sont pleins de bonnes bactéries pour notre flore intestinale », indique le Dr Pascale Modaï, nutritionniste.
Le fromage
Une raison de plus d'aimer le roquefort et le gruyère est leur apport en probiotiques. Les mêmes bactéries qui donnent autant de saveur à ces fromages apportent des nutriments essentiels à la diversité bactérienne de la flore intestinale.
Mangez des fruits et des légumes cuits plutôt que crus. Consommez du thé vert et/ou du thé rooibos, des céréales complètes ou semi-complètes (quinoa, riz, millet, sarrasin), des aliments qui aident à réparer la muqueuse tels que les huiles riches en acides gras essentiels (olive, colza, noix, chanvre).
Les framboises, tout comme les mûres, contiennent plus de fibres que les fraises et les bleuets. Elles contiennent également beaucoup d'eau qui facilite le transit intestinal.
La banane pour stimuler le transit intestinal
La banane est une bonne source de fibres alimentaires, une portion de 100 g contient près de 2,6 g de fibres, soit un peu plus que la pomme (2,4 g). Sa bonne teneur en fibres en fait un allié de choix pour améliorer le transit intestinal.
Yaourt nature : l'allié de vos intestins
Les bactéries lactiques présentes dans ces yaourts seraient bénéfiques pour les intestins car favorisent la digestion du lactose. Un yaourt nature en fin de repas peut ainsi faciliter la digestion.
Chaque saveur de yogourt Activia contient des probiotiques vivants et actifs (plus d'un milliard de Bifidobacterium lactis par portion) qui peuvent aider à réduire la fréquence des problèmes digestifs mineurs tels que les ballonnements, gaz, inconforts et gargouillis lorsqu'ils sont consommés deux fois par jour (2 x ...
Les meilleures sources de probiotiques naturels sont les aliments riches en ferments lactiques : yaourts, fromages, légumes lactofermentés (choucroute, miso), les boissons fermentées (kombucha, kéfir, bière non pasteurisée) ainsi que les produits faisant intervenir une réaction de fermentation (pain au levain, ...
Lorsque notre flore intestinale est déséquilibrée, nous parlons de dysbiose. Son impact sur la santé peut alors être multiple : fatigue, diarrhées, constipation, ballonnements, déficit immunitaire ou troubles de la digestion.
à fibres solubles : avoine, seigle, orge, aliments riches en pectine (pomme, poire, coing, baies, raisin, orange, pêche, pamplemousse) et en inuline (chicorée, oignon, ail, poireau, ail, asperge, artichaut, topinambour, salsifis, endive).
La purge yogique : "une fois vidés les intestins et le côlon sur un effet diarrhée (comme dans la cure Clark), boire de l'eau légèrement salée (4g par litre) – de l'eau isotonique – en pratiquant des exercices de yoga entre chaque verre. Il est possible de boire de 1 à 2 litres en tout.
Des études ont montré que le miel augmente de manière largement significative le nombre des bactéries bénéfiques de notre flore intestinale. Ainsi le miel est un vrai aliment pour notre microbiote. Ce dernier étant notre première barrière contre les attaques des virus !
Il faudra compter en moyenne un mois pour recouvrer un microbiote satisfaisant, mais pour certaines personnes cela peut prendre plus de temps. Dans tous les cas, un microbiote déséquilibré mettra plus de 6 mois à retrouver une biodiversité équivalente à ce qu'elle était au départ.