Le niveau moyen global de la mer devrait augmenter de 0,09 à 0,88 mètres entre 1990 et 2100, et ce pour les projections basées sur la gamme complète des scénarios du SRES. Ce relèvement sera principalement dû à la dilatation thermique et à la perte de masse des glaciers et des calottes glaciaires (Figure 5e [en]).
Les émissions de gaz à effet de serre devraient encore progresser dans le futur malgré les politiques de développement durable mis en place dans certains pays. Les experts du GIEC estiment que la progression devrait être de l'ordre de 25 à 90 % entre 2000 et 2030.
1.3- Le climat du futur
Les modèles climatiques s'appuient sur : la mise en équations des mécanismes essentiels qui agissent sur le système Terre ; • des méthodes numériques de résolution. pouvant atteindre le mètre ; des modifications des régimes de pluie et des événements climatiques extrêmes.
Pour connaître le climat du futur, les scientifiques développent des modèles climatiques. Ce sont des constructions numériques du système climatique qui mobilisent des outils mathématiques, physiques, chimiques et biologiques.
A l'horizon 2021-2050 :
Une hausse des températures moyennes, comprise entre 0,6 °C et 1,3 °C [0,3 °C/ 2 °C]1, toutes saisons confondues, par rapport à la moyenne de référence calculée sur la période 1976-2005, selon les scénarios et les modèles.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
Les scénarios d'évolution du climat dépendent des hypothèses portant sur la quantité émise de gaz à effet de serre. Les observations associées aux modélisations montrent l'impact majeur des activités humaines libérant des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique.
Prédire le climat et son évolution est possible à partir d'un ensemble de lois physiques qui régissent le fonctionnement du système climatique. Ces lois physiques sont établies à partir des observations de la situation actuelle et restent valides pour l'étude des climats passés et futurs.
Il est plus judicieux d'envisager les estimations des changements climatiques comme des intervalles de valeurs possibles. Dans le cas du réchauffement, par exemple, ces valeurs définissent une courbe en cloche, dont le sommet correspond à l'évolution des températures la plus probable.
Des vagues de chaleur plus longues en France
Si vous pensiez que les vagues de chaleur records des précédents étés étaient exceptionnelles, détrompez-vous. Selon Sciences et Avenir, la France connaîtra entre cinq et dix jours supplémentaires de canicule par an entre 2021 et 2050.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980. Sur la période 1959-2009, la tendance observée est d'environ +0,3°C par décennie.
Pour se limiter à 1,5°C, il faudrait diminuer nos émissions de 7 % chaque année jusqu'à 2030. En France, cela correspondrait à réduire le trafic routier de 25 %. Le problème, c'est qu'il faut s'y mettre tout de suite.
Le dioxyde de carbone est la principale cause des changements climatiques d'origine humaine. Il reste dans l'atmosphère très longtemps. D'autres gaz à effet de serre, comme l'oxyde nitreux, restent dans l'atmosphère longtemps. D'autres substances ne produisent que des effets de courte durée.
Augmentation de la fréquence des tempêtes d'orage extrêmes. Augmentation de la fréquence des inondations. Accroissement de la fréquence des sécheresses dans certaines régions, diminution dans d'autres. Modification du régime des moussons.
Pour prévoir l'évolution d'un glacier, on a besoin de mathématiciens et de glaciologues. Les mathématiciens calculent la vitesse de déformation de la glace et les glaciologues calculent la différence entre gain et perte de neige, appelée le bilan de masse.
L'effet de serre est un phénomène naturel. L'énergie solaire qui parvient au sol réchauffe la Terre et se transforme en rayons infrarouges. Comme les vitres d'une serre - d'où le nom donné à ce mécanisme - des gaz présents dans l'atmosphère piègent une partie de ces rayons qui tendent à la réchauffer.
En moyenne globale, la température de surface a augmenté de 0,3 à 0,6°C environ depuis la fin du XIXe siècle.
L'évaluation de la capacité des modèles à représenter les différentes caractéristiques du climat consiste à confronter les résultats d'une simulation aux différentes observations disponibles. Les méthodes utilisées vont de simples comparaisons de cartes de moyenne et de variabilité (température, pluies…)
Comme le prédisent plusieurs collapsologues (Yves Cochet et Pablo Servigne par exemple), l'effondrement dans sa phase ultime, palpable, devrait intervenir dans la prochaine décennie, entre 2020 et 2030 !
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.