Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
L'article 15 de la nouvelle loi précise -Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant, ou se développer un embryon humain, qui ne seraient pas directement issus des gamètes d'un homme et d'une femme." et précise aussi Art. L. 2151-2.
La raison principale est la conviction que la production volontaire d'êtres humains génétiquement identiques porterait atteinte à la dignité et à l'intégrité des êtres humains, perçus à la fois comme individus et comme membres de l'espèce humaine.
Par exemple, en France, la loi de 2004 interdit formellement le clonage thérapeutique. Le clonage thérapeutique est également interdit en Allemagne. En revanche, il est autorisé en Angleterre et en Belgique.
L'interdiction mondiale du clonage, par l'ONU, est en cours d'examen. Le clonage est-il déjà interdit par le droit français ? Aujourd'hui, aucune disposition du droit français ne prohibe explicitement une telle pratique.
Chez l'homme, pour des raisons éthiques, le but du clonage n'est généralement pas d'obtenir un être humain complet, mais un embryon dont les cellules souches pourraient être utilisées à des fins thérapeutiques.
Le premier clonage réalisé avec des cellules adultes est réalisé par John Gurdon, en 1961 en Angleterre, en utilisant des cellules de l'intestin d'une autre grenouille appelée Xenopus.
II / les avantages du clonage : Mais le clonage a aussi des avantages notamment d'un point de vue thérapeutique où il peut servir à la greffe de peau ou d'organes par exemple. De plus le clonage peut servir à reproduire des espèces en voie de disparition afin que celle-ci ne puissent pas s'éteindre.
— L'utilisation du clonage pour reproduire des êtres humains «n'est pas acceptable sur le plan éthique car elle violerait certains des principes fondamentaux de la procréation médicalement assistée», selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Hiroshi Nakajima.
On prélève d'abord un noyau d'une cellule de l'animal à cloner. On prélève ensuite un ovule fécondé chez une femelle de la même espèce, qui contient donc le matériel génétique du père et de la mère. On enlève ce matériel génétique d'origine et on le remplace par le noyau prélevé chez l'animal qu'on souhaite cloner.
Où en est-on du clonage humain ? On ne connait à ce jour aucun être humain créé par clonage. Le clonage comme technique de reproduction humaine a été massivement rejeté dans le monde entier, pour des raisons éthiques et à cause du risque sanitaire.
Le clonage reproductif d'un humain est une mauvaise chose, car ce n'est pas naturel, de plus les clones ne seraient que des rats de laboratoire. Cependant le clonage thérapeutique d'un organe serait une bonne chose pour la médecine. Seulement, un clone humain entier serait une erreur, de plus ce serait très malsain.
La limite scientifique se situerait plutôt dans l'âge des organes des clones : les clones ont en quelques sortes le « même âge » que leurs parents. Cela ne provoque pas le décès des animaux mais des douleurs intenses au niveau de certains organes et des articulations.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
Tout acte de clonage reproductif doit être considéré comme un crime contre l'humanité." Confrontés à diverses controverses de nature éthique comme le clonage de la brebis Dolly en 1997, l'annonce par la secte Raël de la naissance d'un bébé cloné en 2002 et les travaux de chercheurs sud-coréens qui, au début de l'année, ...
Le clonage reproductif vise à donner naissance à un individu génétiquement identique à un autre. Le clonage thérapeutique, encore à l'état de projet, consiste à cloner des cellules d'un patient et à utiliser celles de l'embryon résultant pour recréer des cellules, tissus ou organes pour soigner ce patient.
Malformations, vieillissement et mort prématurés, utilisation de femmes comme cobayes et dérives mercantiles, le clonage d'un bébé humain comporte risques médicaux et éthiques, selon les spécialistes.
Il n'en est pas de même du clonage reproductif chez l'individu. Cette méthode est rejetée quasi unanimement et sans équivoque car non-éthique et irresponsable au niveau médical. Selon les conventions nationales et internationales, le clonage à des fins de production artificielle d'un individu est interdit.
Grâce au clonage, remarque Atlan, un homme stérile pourrait avoir un enfant biologique avec une femme, ce qui reviendrait à mélanger un noyau de cellule de cet homme et l'ovule de sa partenaire : « l'enfant qui naîtrait serait un garçon génétiquement identique à son père », brouillant les générations.
Le clonage reproductif consiste à prélever l'ADN d'une cellule d'un individu et à l'injecter dans un ovocyte péalablement vidé de son contenu génétique; cette "cellule-oeuf" reconstruite est transférée dans une mère porteuse, qui donnera naissance à un clone de l'individu initial.
Le clonage animal consiste à produire un animal qui est, essentiellement, une copie de l'original. Ce processus fait généralement intervenir une technique appelée transfert de noyau de cellule somatique ou SCNT (Somatic Cell Nucleus Transfer).
Le 23 février 1997, le monde découvrait l'existence de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné par l'homme. Elle avait vu le jour sept mois plus tôt, le 5 juillet 1996, en Ecosse, à l'initiative des chercheurs Ian Wilmut et Keith Campbell, au sein de l'institut de recherche Roslin.
Depuis Dolly, les techniques se sont améliorées et le clonage d'autres animaux domestiques, vaches, chevaux, chèvres, porcs, lapins … est devenu courant. Les animaux de compagnie ne sont pas en reste, Carbon copy, le premier chat cloné, est né aux Etats Unis en 2001, Snoopy, le premier chien, en 2005 en Corée du Sud.
Pour créer Dolly, les scientifiques utilisèrent le noyau d'une cellule somatique d'une brebis de race Dorset-Finn à face blanche âgée de 6 ans. Le noyau contient la presque totalité des gènes de la cellule.
L'enjeu le plus important en matière de clonage animal reste celui de sa combinaison avec la transgenèse. Nous avons déjà évoqué la possibilité de dupliquer des animaux génétiquement modifiés produisant dans leur lait une protéine thérapeutique.