La Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie, le Vietnam, ont été parmi ceux qui ont voté contre.
Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie met son veto à la résolution condamnant ses annexions. Dix pays ont voté pour le texte, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus. Moscou a formellement annexé vendredi les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson.
L'Assemblée générale de l'ONU suspend la Russie du Conseil des droits de l'homme. Michael M. Santiago Getty Images via Agence France-Presse Parmi les pays ayant voté contre figurent la Chine, l'Iran, le Kazakhstan et Cuba.
En 2016, la Tanzanie et la Russie ont signé un accord de coopération militaire incluant l'entraînement de soldats africains dans des académies russes. En Ouganda voisin, le fils du président Museveni, le puissant général Muhoozi Kainerugaba, a récemment affirmé un soutien sans ambiguïté à Vladimir Poutine.
Résolution à l'ONU contre la guerre en Ukraine : qui a voté pour ou contre et qui s'est abstenu ? Quatre Etats seulement – Biélorussie, Syrie, Erythrée et Corée du Nord – ont soutenu la Russie lors du vote de l'Assemblée générale des Nations unies.
Sur les 193 membres que compte l'organisation internationale 141 pays ont approuvé cette résolution et trente-cinq se sont abstenus. La Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, l'Érythrée et la Syrie ont voté contre.
La reconnaissance par la France de la Fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe. "La Syrie se tient aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position.
L'Iran, le Kazakhstan et Cuba ont aussi voté contre. Sans surprise, la Russie, le Bélarus et la Syrie se sont opposés à la résolution soumise au scrutin par Washington avec le soutien d'une cinquantaine d'Etats.
Si la résolution a été adoptée à une écrasante majorité avec 141 votants pour, un certain nombre de pays africains figuraient parmi les 35 qui se sont abstenues lors du vote : l'Afrique du Sud, le Mali, le Mozambique, la République centrafricaine, l'Angola, l'Algérie, le Burundi, Madagascar, la Namibie, le Sénégal, le ...
Un mécanisme d'exclusion est bien prévu par la Charte des Nations unies, dans son article 6 : "Si un Membre de l'Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l'Organisation par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité".
Les deux premières puissances de l'UE, l'Allemagne et la France, ne viennent qu'après, la première surtout pour son aide humanitaire et la deuxième pour son appui financier. Paris a en effet accordé un prêt de 300 millions d'euros à Kiev et a envoyé plus d'une centaine de millions d'euros d'aide humanitaire.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Les États-Unis ont toujours l'armée la plus puissante du monde devant la Russie. La France quant à elle reste 7e et confirme son statut de puissance majeure en Europe. Le Global Fire Power a dévoilé son classement des plus grandes puissances militaires en 2022.
1La France est activement impliquée dans des relations de défense très étroites avec ses alliés les plus proches que sont, en Europe, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que les États-Unis.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Plus précisément, il y a 20 pays dans lesquels les citoyens estiment que les liens économiques avec la Russie ne devraient pas être coupés, dont la Chine, la Grèce, Israël, la Turquie, le Mexique, le Pakistan et l'Arabie saoudite.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
A l'échelle mondiale, les Etats-Unis sont les premiers exportateurs d'armes et la guerre en Ukraine pourrait profiter à l'industrie militaire locale. "Avec le conflit, on va assister à une remilitarisation des pays européens", assure Anne-Sophie Alsif.
Parmi les autres soutiens de Vladimir Poutine, on retrouve le Kazakhstan, membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), de laquelle fait partie la Russie. Mais aussi, Cuba, le Brésil ou encore la Syrie.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
Les autres partenaires EOP sont l'Australie, la Finlande, la Géorgie, la Jordanie et la Suède. L'Ukraine renforce également ses capacités et son interopérabilité au travers de sa participation à la Force de réaction de l'OTAN.