On appelle revenus fonciers (ou revenus locatifs) les recettes qu'un particulier retire de la mise en location d'un bien immobilier. Lorsqu'on entend "revenus fonciers" on pense de suite aux loyers payés par un locataire à son et ou ses bailleurs (pour les biens gérés en indivision).
Vos revenus locatifs sont soumis à l'impôt sur le revenu et vous devez les déclarer. Vous devez déclarer votre revenu net foncier, c'est-à-dire le revenu brut (loyers encaissés pendant l'année) après déduction des charges (travaux, assurance, impôts fonciers, etc.).
* Les travaux de construction, reconstruction ou d'agrandissement ne peuvent en revanche pas être déduits de votre revenu foncier. Les intérêts d'emprunt sont déductibles de votre seul revenu foncier. Vous ne pouvez donc pas les déduire de votre revenu global.
Le revenu cadastral constitue la base d'imposition de la taxe foncière : il est égal à la valeur locative cadastrale diminuée d'un abattement de 50 %. La valeur locative cadastrale correspond à un loyer annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer du bien s'il était loué.
Un logement dans lequel vous avez réalisé des travaux d'économie en énergie : si vous avez réalisé des travaux d'économie d'énergie dans votre logement ancien, vous pouvez bénéficier d'une exonération de la taxe foncière, à hauteur de 50 à 100 %, et ce pour une durée de 5 ans.
Si vous êtes âgé de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition N, vous pouvez bénéficier d'une exonération pour votre habitation principale. Cependant deux conditions supplémentaires doivent également être remplies.
Les frais de notaire ne sont pas déductibles des revenus fonciers. Leur déduction s'applique seulement pour la location meublée ou dans le cadre d'une SCI relevant de l'impôt sur les sociétés.
Les loyers ne constituent une charge déductible que si le local loué n'est pas compris dans le patrimoine de l'entreprise, qu'il est utilisé dans l'intérêt de l'exploitation et que le montant des loyers n'est pas excessif.
Le déficit foncier peut être la solution pour vous ! Très utile, le mécanisme du déficit foncier vous permet de diminuer l'impact fiscal des revenus de vos biens immobiliers et même au-delà en déduisant jusqu'à 10 700 € par an sur vos revenus globaux.
Les revenus issus de la location sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des « revenus fonciers » (Annexe 2044), ainsi qu'aux contributions sociales (15,5% répartis entre 8,2% de CSG, 0,5% de CRDS et 6,8% de prélèvement social).
Titre de propriété d'un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière. Trois derniers bulletins de salaires. Les deux derniers bilans ou, à défaut, une attestation de ressources pour l'exercice en cours délivré par un comptable pour les professions non salariées.
Si le total des charges déductibles est supérieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut opter pour le régime réel. Si le total des charges déductibles est inférieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut rester dans le régime du micro-foncier.
Un déficit reportable pourra être utilisé uniquement sur un revenu foncier POSITIF dans le futur. Une fois que le déficit est provisionné, il ne sera pas possible de l'utiliser l'année suivante jusqu'à -10 700 €. Cette fois il faudra attendre d'obtenir un revenu foncier imposable supérieur à 0 € pour le déclencher.
Les 5400 € de revenu foncier imposable sont taxés à 30 %, soit 5400 x 30 % = 1620 € auxquels s'ajoutent les 929 € d'imposition de CSG. La formule de calcul des revenus fonciers est donc : Impôt des revenus locatifs = revenus imposables x (CSG-CRDS + Tranche Marginale Impôt sur le revenu).
Au regard de l'administration fiscale, vous ne pouvez pas avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux logements, il vous revient de signaler lequel est votre résidence principale lors de votre déclaration annuelle de revenus. Cette décision a des conséquences fiscales non négligeables.
Voici un récapitulatif des travaux déductibles d'impôts en 2022 à la fois pour les résidences principales et les travaux locatifs : la rénovation énergétique dans le cadre du diagnostic de performance énergétique. l'accessibilité des personnes âgées et handicapées : crédit d'impôt à hauteur de 25% accordé
Déduction du prix du mobilier
La première consiste à lister l'ensemble du mobilier contenu dans le bien (cuisine équipée, armoires, etc.) et d'en déduire le montant du prix de vente, permettant ainsi de les sortir de l'assiette des droits d'enregistrement (6% environ).
Pour calculer les revenus nets fonciers dans le régime micro-foncier, la procédure est relativement simple. Il convient de prendre la totalité des revenus bruts et d'appliquer l'abattement de 30% soit : 14 000 – (14 000 x 0,3) = 9 800 euros de revenus nets fonciers imposables.
Lorsque vous confiez la gestion locative de vos logements à un tiers (agence immobilière, administrateur de biens, etc.), vous pouvez retrancher ces dépenses de vos revenus locatifs. Il en est de même pour tous les frais de gardiennage ou de conciergerie qui concernent le logement loué.
Au trésor public on nous répond que ça ne change rien au montant, car ce qui compte c'est la surface.
La personne âgée de condition modeste bénéficie de dispositifs d'exonération et de dégrèvement sur son habitation principale après l'avoir quittée pour un EHPAD, si elle conserve la jouissance exclusive de son ancien domicile.
Les plus de 70 ans bénéficient en effet d'une exonération de charge sociale sur les emplois à domicile. Une mesure instaurée en 1987 mais devenue très coûteuse avec le temps du fait de l'augmentation de l'espérance de vie.
Si l'ascendant a plus de 75 ans, cette aide fiscale est possible dès lors que son revenu imposable est inférieur au plafond de ressources fixé pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa/minimum vieillesse) : 10 881,75 € pour une personne seule (revenus de 2021) ; 16 893,94 € pour un couple.