Soins ponctuels, notamment en cas de maladies non stabilisées (par exemple, une chimiothérapie) Soins de réadaptation au domicile (notamment en cas de retour anticipé après l'accouchement, de maladie cardiaque, de traitement orthopédique, maladie neurologique...) Soins palliatifs.
Sa mission première est la coordination entre l'établissement de soins, le domicile et les professionnels de santé intervenant au domicile du patient, selon un projet thérapeutique établi avec l'équipe médicale et soignante libérale en lien avec l'équipe hospitalière.
L'organisation de la fin de vie à domicile
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Différents avantages de l'hospitalisation à domicile
Une hospitalisation à domicile permet de se faire soigner chez soi sans être obligé d'aller à l'hôpital. Ce qui évitera à la famille de faire des va-et-vient entre la maison et l'hôpital. Le ou la malade pourra bénéficier de son chez soi et rester auprès des siens.
En quoi consiste l'hospitalisation à domicile ? L'HAD, ou hospitalisation à domicile, est une prise en charge médicale ou paramédicale d'un patient sans hébergement dans un établissement hospitalier. L'hospitalisation est à temps complet : la personne reçoit les soins sur place, le plus souvent chez elle.
Qui décide d'une HAD ? Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
L'HAD peut intervenir lorsque des soins sont trop complexes pour être réalisés par l'équipe soignante de l'EHPAD ou pour réaliser des soins qui auraient pu nécessiter une hospitalisation.
par voie veineuse, péri-nerveuse ou sous-cutanée.
Pour mettre en place une perfusion intra-veineuse ou sous-cutanée, l'infirmier installe un cathéter grâce à une aiguille adaptée. Puis, un système de ligne (tubulures) relie la poche de perfusion au point de ponction.
Les seules personnes pouvant autoriser une hospitalisation à domicile sont : le médecin hospitalier ; le médecin traitant en charge de vos soins ; l'équipe de coordination de l'HAD.
Seul un médecin hospitalier ou votre médecin traitant peut vous orienter vers l'HAD. Lorsque l'initiative vient d'un médecin hospitalier, l'accord de votre médecin traitant est toujours sollicité. En effet, c'est ce dernier qui planifie le projet de soins en coordination avec l'équipe soignante de l'établissement.
groupe homogène de tarif. Dés l'admission en HAD, le séjour fait l'objet d'une facturation des soins directement auprès de l'Assurance Maladie ; les frais d'hospitalisation à domicile font l'objet d'un forfait de séjour et de soins dénommé « groupe homogène de tarif » (GHT) payé à l'établissement prestataire de soins.
L'HAD peut être demandée : par votre médecin traitant, par le médecin hospitalier (après une consultation hospitalière ou à la suite d'une hospitalisation par exemple).
L'HAD est obligatoirement composée d'une équipe salariée avec un médecin coordonnateur, des infirmières de coordination et des aides-soignants.
Respect de la fréquence et de la durée des soins à dispenser. Paramétrage de la disponibilité de chaque soignant (soir, week-ends, congés, etc.). Lieu de départ ou adresse du domicile des infirmières ou des infirmiers. Créneaux horaires de passage intégrant les impératifs médicaux et familiaux du patient, etc.
LE SENTIMENT D'ÊTRE MOINS MALADE
Certains ont déjà exprimé que le fait d'être chez-soi était meilleur pour le moral. Il est moins déprimant d'être à domicile que dans un lit à l'hôpital. Ils se sentent moins malades et la maladie leur semble moins pénible, moins lourde à porter que pendant une hospitalisation.
Grâce au maintien à domicile, le bénéficiaire pourra profiter du confort de sa maison. Cela offre une certaine stabilité, car la personne âgée pourra garder ses habitudes et ses fréquentations. Cette option permet d'éviter l'emménagement en maison de retraite. Le coût est moins cher que le placement dans un Ehpad.
Vous avez le droit de refuser une HAD
Le patient doit obligatoirement donner son consentement, ainsi que son médecin traitant. Les refus sont rares, la plupart étant motivés par l'anxiété ou le souci de préserver son foyer.
Ce sentiment de perte à venir est souvent associé à une véritable crainte : peur de rester seul, crainte de perdre son indépendance, anxiété face à la diminution de sa vie sociale, etc.
La sédation profonde et continue jusqu'au décès est un nouveau droit, sous conditions, introduit par la loi du 2 février 2016. Elle consiste à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.