1) un accord de cessez-le-feu, dont l'application est fixée au lendemain 19 mars 1962; 2) des déclarations gouvernementales relatives à l'Algérie, qui portent notamment sur : - la période de transition jusqu'au référendum d'autodétermination.
L'accord de cessez-le-feu, dont l'application est fixée au lendemain 19 mars 1962 à midi, prévoit : la fin des hostilités entre les forces algériennes et françaises ; les membres des forces algériennes doivent garder leurs positions d'implantation, mais peuvent se déplacer librement sans armes.
En 1962, plus de 2 millions d'Algériens enfermés dans des camps ont été libérés, 300 000 réfugiés sont rentrés, et 650 000 Européens ont gagné la France en quelques mois. Une histoire de violence, de bouleversements, et de divisions fratricides qui a le plus souvent été racontée comme un trauma.
Les "accords d'Évian" forment un ensemble complexe de textes signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à l'issue de la seconde conférence d'Évian.
Accords d'Évian.
Source : Le texte de l'accord de cessez-le-feu et des déclarations a été publié au Journal officiel de la République française le 20 mars 1962, p. 3019 à 3032. La déclaration générale a été communiquée à tous les électeurs à l'occasion du référendum du 8 avril 1962.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Les accords d'Evian ont mis fin à la guerre d'Algérie débutée en novembre 1954, et que les autorités françaises désignent alors sous un euphémisme tragique : événements d'Algérie.
La journée nationale est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Cette journée permet de commémorer les accords d'Évian du 18 mars 1962, de rassembler et rendre hommage à toutes les victimes civiles ou militaires qui sont tombées durant la guerre d'Algérie et les combats au Maroc et en Tunisie.
Il y a 60 ans, le 18 mars 1962, les accords d'Évian ont mis fin à la guerre d'Algérie. Ces accords ont permis à l'Algérie, qui était colonisée par la France, de devenir indépendante.
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
Début janvier, le groupe Sonatrach avait annoncé des investissements de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l'exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l'extraction de gaz.
La circulation, le séjour et le travail des Algériens en France sont régis de manière complète par l'accord franco-algérien du 27 décembre 1968 modifié. Ils relèvent ainsi d'un régime spécifique. Le droit commun ne leur est pas appliqué, à l'exception des dispositions de procédure.
Quelles sont les causes de la guerre d'Algérie ? L'Algérie revendique depuis longtemps son indépendance alors qu'un large mouvement de décolonisation a lieu après la Seconde Guerre mondiale dans le monde entier. Le passage à la lutte armée du FLN (front de libération nationale) est le déclencheur.
François Mitterrand, qui est devenu Président de la République en 1981, reste une figure marquante, avec celle de Guy Mollet ou de Robert Lacoste, dans la conduite de cette guerre. Il était, en 1956, le numéro 2 du gouvernement, ce que l'on avait largement oublié.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
Des civils sont assassinés par l'ALN dans des charniers. D'autres sont atrocement torturés dans des « centres d'interrogatoires » puis exécutés. Des harkis sont crucifiés sur des portes, certains ont la musculature arrachée avec des tenailles. Les massacres incluent parfois des femmes et des enfants.
L'Algérie devient indépendante à l'issue d'une guerre de 8 ans contre la présence coloniale française, une présence qui dura 132 ans, et qui prit fin officiellement le 5 juillet 1962 .
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Mais la raison la plus profonde est que de Gaulle ne considérait pas les harkis comme de vrais Français. Il l'a clairement exprimé lors du Conseil des ministres du 25 juillet 1962 : « On ne peut pas accepter de replier tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu'ils ne s'entendront pas avec leur gouvernement !
La conquête de l'Algérie par la France est réalisée de 1830 à 1847 et se poursuit par intermittence jusqu'au début du XXe siècle. L'expédition d'Alger, a été entreprise en mai 1830 par le gouvernement de Charles X, pour détourner l'attention des Français sur leurs difficultés politiques intérieures.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.