Perseverance, le petit robot envoyé sur Mars par la Nasa a peut-être trouvé la solution. "Moxie", une petite boite située au cœur du rover a permis aux scientifiques de créer de l'oxygène sur la planète rouge. Un exploit, puisque l'atmosphère martienne est composée à 96% de dioxyde de carbone.
Production d'oxygène par électrolyse à oxyde solide
Dans le cas de MOXIE, la température de fonctionnement requise est de 800 °C, température très élevée pour un dispositif embarqué sur un rover martien disposant d'une source d'énergie limitée.
Le principal moyen de reconstituer l'atmosphère martienne est l'importation d'eau, qui peut provenir de la glace d'astéroïdes ou de la glace des lunes joviennes ou de Saturne. L'ajout d'eau et de chaleur à l'environnement martien permettrait de rendre ce monde sec et froid propice à la vie.
Aujourd'hui, pour renouveler en l'épaississant l'atmosphère de Mars, certains imaginent plusieurs solutions, dans un ordre décroissant de violence : augmenter la masse de la planète, réactiver le volcanisme, faire fondre les calottes polaires.
L'atmosphère de Mars, en majorité composée de dioxyde de carbone (96 %), d'argon (1,93 %) et de diazote (1,89 %), contient des traces de dioxygène, d'eau, et de méthane.
Sur Mars, l'atmosphère est très hostile pour les organismes qui ont besoin de dioxygène pour pouvoir vivre : la pression est environ 170 fois plus faible que sur Terre, car il y a très peu de molécules gazeuses présentes.
La température en surface présente des extrêmes moins élevés, une atmosphère ténue fournit une certaine protection contre les rayonnements nocifs et constitue une source potentielle notamment d'oxygène tandis que l'eau est présente sous forme soit de glace soit de vapeur ou encore sous forme liquide en profondeur.
Des boucliers solaires pourraient être utilisés pour réduire l'ensoleillement de Vénus, rafraichissant la planète. Un bouclier placé sur le point L1 entre le Soleil et Vénus servirait aussi à réduire le rayonnement solaire reçu par Vénus.
Pour terraformer (rendre habitable) Mars, il faudrait donc augmenter la pression de l'atmosphère et injecter des gaz à effet de serre en grandes quantités.
Les techniques permettant d'enclencher le processus de terraformation les plus souvent évoquées sont celles détaillées par Robert Zubrin et Christopher Mc Kay : installation de miroirs géants en orbite (125 kilomètres de rayon et 200 000 tonnes) pour faire fondre les calottes glaciaires et créer une atmosphère dense ...
L'atmosphère terrestre s'est formée très peu de temps après la formation de la Terre. Elle provient des roches qui se sont agglomérées pour former la Terre. C'est surtout quand ces roches en fusion se sont refroidies, qu'elles ont libéré des gaz.
L'atmosphère martienne est très fine, peu dense. La pression atmosphérique à sa surface est cent fois moins grande que sur Terre, et cela a des conséquences importantes. Par exemple, une atmosphère moins épaisse, c'est moins de protection contre les radiations solaires.
Les ingénieurs pensent qu'un miroir positionné à 200 000 km de la planète et large de 250 km pourrait réfléchir assez de lumière solaire pour réchauffer de 5°C les régions au sud de 70° de latitude Sud. Par exemple, on peut utiliser un réflecteur solaire en Mylar, qui ressemble à une grande voile circulaire.
La délivrance se fait en milieu hospitalier (le plus souvent) ou bien à domicile. Il est alors nécessaire de surveiller la saturation artérielle en hémoglobine, ce dont se chargeront les infirmiers très compétents en la matière.
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
En fait, on pense généralement que la biosphère terrestre prendra fin dans les 2 milliards d'années à venir en raison de la combinaison de la surchauffe et de la pénurie de CO2 due à la photosynthèse. On s'attend à ce que les niveaux atmosphériques d'O2 finissent également par baisser dans un avenir lointain.
La Nasa a pour objectif d'envoyer des astronautes sur Mars d'ici la fin des années 2030 ou le début des années 2040. Envoyer et maintenir en vie des humains sur Mars pose de vrais défis logistiques et biologiques.
Combien de temps pour aller sur Mars avec nos moyens actuels ? Avec nos moyens actuels, un voyage vers Mars dure environ 260 jours lorsque les deux planètes sont à une distance réduite permettant le lancement.
Le projet de colonisation de la planète Mars d'Elon Musk continue. La fusée Starship — censée emmener des voyageurs jusqu'à la planète rouge en 2022 — a été dévoilée et devrait se mettre en orbite autour de la Terre dans 6 mois.
Ainsi, Mercure ne peut pas abriter la vie à cause des différences considérables de températures (un écart d'environ 600 degrés). En effet, l'eau à l'état liquide n'existe pas, alors que c'est un critère indispensable à la vie.
Comment se fait-il alors qu'il y fasse si froid ? En effet, la température moyenne de ce monde est de – 63°C à comparer aux + 15°C de la Terre. La raison est que l'atmosphère martienne est 100 fois plus ténue que la nôtre. De plus, Mars est aride (dénuée d'eau sous forme liquide) et plus éloignée du Soleil.
Quelle est la température de Jupiter ? La température sur Jupiter est estimée entre -161 et -108°C.
Ce sont les orbiteurs 2001 Mars Odyssey et Mars Reconnaissance Orbiter (2005), les deux rovers MER (2003) et l'atterrisseur Phoenix (2007), qui se posent sur la calotte polaire.
Quelle route prendre pour aller sur Mars? Pour les fusées à forte poussée, la trajectoire la plus économique est l'orbite de transfert de Hohmann. Cette ellipse, tangente aux orbites de la Terre et de Mars, utilise au maximum le mouvement orbital des planètes pour accélérer le véhicule spatial.
Cependant, bien que le programme Apollo ait montré la faisabilité d'un voyage vers la Lune (à un coût élevé), il confirma que l'établissement d'une colonie lunaire n'est ni utile ni possible du fait de l'absence d'éléments nécessaires à la vie tels que l'hydrogène ou l'azote.