En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
Si le taux de croissance devient négatif, cela signifie que le volume de production diminue. On dit que l'économie entre en récession si le taux de croissance est négatif pendant au moins deux trimestres consécutifs. Cela a par exemple été le cas en France en 1974, 1993 et 2009.
Les limites environnementales de la croissance
Mais ce n'est pas tout. Notre économie est en effet à la racine d'un appauvrissement de la biodiversité, l'épuisement des énergies fossiles, la surconsommation d'eau douce et des pénuries de métaux.
Le progrès technique peut engendrer des inégalités de revenu. Comme nous l'avons vu, la croissance économique augmente le niveau de vie moyen de la population. Cependant, il semble que le progrès technique, du fait du processus de destruction créatrice, ait un effet plus ambigu sur l'enrichissement de tous.
Quels sont les avantages et les inconvénients du progrès technique ? Avantages du progrès technique : amélioration des conditions de vie, accroissement de la productivité, création d'emplois. Inconvénients : augmentation des inégalités, obsolescence rapide, impact environnemental négatif.
Les interrogations sur le progrès technique et le travail ne datent pas d'aujourd'hui. À court terme, le progrès technique détruit des emplois. L'introduction de nouvelles machines plus productives a en effet pour conséquence de réduire le nombre d'emplois nécessaires à la réalisation du volume de production désiré.
La croissance économique conduit à l'épuisement progressif de certaines ressources naturelles non renouvelables. Si le processus se poursuit, il faudra trouver de nouvelles sources d'énergie et de nouveaux modes de consommation et de production pour assurer leur développement.
La croissance économique n'est pas obligatoirement synonyme de développement. En effet, elle peut entraîner un mal développement, ainsi qu'un appauvrissement du niveau de vie dû aux inégalités dans la répartitions des richesses.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
La récession est une phase de chute du taux de croissance ou son maintien à un niveau très faible. La dépression correspond à une baisse forte et durable de la production et de la consommation. La France a connu quatre récessions depuis 1950, mais aucune dépression.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Les ressources naturelles, le climat de consommation, la paix sociale, la démographie et la gouvernance sont aussi des éléments qui ont vocation à stimuler la croissance. En effet, une population confiante dans l'avenir sera plus encline à consommer, ce qui permettra de créer de la richesse dans une économie.
Dans un avenir peut-être proche, le nombre de réfugiés de l'environnement pourrait augmenter de façon spectaculaire en raison de facteurs climatiques menant à l'érosion des sols, du réchauffement planétaire avec ses conséquences sur les territoires et les océans, de la pollution de l'eau, etc.
L'inflation pénalise l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement. L'ensemble de ces effets risque de conduire à une baisse de l'activité économique, une diminution de l'investissement et donc du potentiel de croissance.
Émissions de gaz à effet de serre
Toutes ne sont pas en capacité de s'adapter, ce qui entraîne une uniformisation de la biodiversité. Les activités économiques, par l'émission en quantités toujours plus importantes de gaz à effet de serre, sont la cause directe du changement climatique.
On parle également de développement quand la croissance fait évoluer les structures familiales vers de nouveaux modes de vie et donne un accès plus étendu à la scolarité, ou lorsque la population devient plus urbaine et que le pouvoir d'achat augmente.
Ainsi, la raison fondamentale pour laquelle la croissance est si importante du point de vue du développement s'explique non seulement par le fait qu'elle permet d'engendrer une économie plus grande en soi, mais aussi, en théorie tout du moins, d'accroître la production, et donc de générer davantage de croissance future ...
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
La croissance de la population mondiale et l'augmentation de la demande en ressources ont un impact considérable sur la biosphère. Les émissions de gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, qui perturbe les écosystèmes et met en danger la biodiversité.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
La technique est accusée de tous les maux : elle rompt les équilibres naturels et menace l'environnement, elle est aux mains d'une sphère marchande sans scrupule, quand elle ne dégrade pas le lien social…
La technique fait partie de la nature, elle ne dénature pas le monde extérieur mais permet à l'homme de se rapprocher de la nature. La technique est la nature même de l'homme puisque sans elle il n'est ni plus ni moins qu'un être faible, incapable de survivre et voué à disparaître.