Les économistes distinguent les politiques économiques conjoncturelles qui visent à orienter l'activité économique à court terme (moins de 5 ans) et les politiques économiques structurelles qui viennent à modifier le fonctionnement de l'économie sur le moyen ou long terme (plus de 5 ans).
La politique économique s'appuie principalement sur trois leviers : la politique budgétaire, la politique monétaire, la politique du change. Dans la mesure où les deux derniers instruments mettent en oeuvre les mêmes moyens d'action (le maniement des taux d'intérêt), ces deux politiques sont souvent confondues.
Les politiques conjoncturelles reposent sur l'utilisation de deux instruments : la politique budgétaire et la politique monétaire. Ces politiques visent à agir sur les quatre éléments du « carré magique » de Nicholas Kaldor.
On définit la politique économique comme l'ensemble des moyens mis en œuvre par l'Etat pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé dans le but d'améliorer la situation économique générale du pays.
Les politiques économiques conjoncturelles ont quatre grands objectifs : la croissance, l'emploi, la stabilité des prix et l'équilibre externe.
Les politiques non conventionnelles, en modifiant le prix des actifs, contribuent à réduire le coût du capital et à relancer l'investissement. Pourvu qu'il y ait une demande de financement, ces politiques devraient stimuler la demande globale, augmenter l'inflation et réduire le chômage.
Adam Smith, le fondateur. Adam Smith (1723-1790) a souvent été considéré comme le véritable "père de l'économie politique", car la Richesse des nations représente le socle commun à partir duquel les auteurs classiques vont forger leurs propres conceptions.
On peut retenir donc cinq acteurs principaux dans l'économie : les entreprises (les sociétés financières et non financières et les entreprises individuelles), les acteurs financiers (les sociétés financières), les administrations publiques, les ménages et le reste du monde.
Toute politique économique se caractérise par un ensemble interdépendant de finalités, d'objectifs, d'instruments et de moyens de contrôle : Les finalités représentent la raison d'être des politiques économiques.
Ce sont des choses très différentes: Une politique économique est une ligne d'action basée sur la gestion de l'économie. L'économie politique est une science qui fonde les décisions politiques sur l'économie.
La nécessité des politiques économiques. Les politiques économiques sont mises en place par les États afin de lutter contre les dysfonctionnements de l'économie de marché et assurer ainsi une prospérité économique et sociale à court terme comme à long terme.
Les objectifs de la politique conjoncturelle ont été synthétisés par l'économiste britannique Nicholas Kaldor (1908-1986) : une bonne croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et un léger excédent extérieur.
Une politique de relance s'effectue généralement par le biais d'une politique budgétaire, à savoir d'une hausse des dépenses publiques, ou par une politique fiscale, c'est-à-dire par la modulation des niveaux d'impôts. Elle mène à une dégradation du solde public temporaire, dans le but de relancer l'activité.
Quelles sont les limites à l'efficacité des politiques économiques nationales ? Les politiques économiques nationales sont contraintes par la mondialisation de l'économie et par l'incompatibilité des objectifs économiques.
Qu'est-ce que la politique monétaire et quelle est son importance ? Les banques centrales se servent de la politique monétaire pour gérer les fluctuations économiques et stabiliser les prix, c'est à dire maintenir l'inflation à un niveau faible et stable.
La politique économique se compose d'une dimension conjoncturelle et une dimension structurelle. Les politiques conjoncturelles visent à agir à court terme et à guider l'activité économique du pays ; elles se composent essentiellement des politiques budgétaire et monétaire.
Les principaux instruments de la politique conjoncturelle sont la politique budgétaire et la politique monétaire. Certaines mesures plus spécifiques peuvent les accompagner (politiques des revenus, politique de l'emploi…) comme nous vous l'expliquons dans votre formation en alternance.
La politique budgétaire consiste à utiliser certains instruments budgétaires (dépenses publiques, endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur la conjoncture économique.
Richard Musgrave, économiste américain (né en 1910) définit trois grandes fonctions de l'Etat : la fonction d'allocation des ressources, la fonction de distribution, la fonction de régulation.
Les grandes fonctions économiques - la production, la répartition des revenus, la consommation, l'épargne et l'investissement - constituent le cœur de l'étude de l'économie politique. Son objet est spécifique car les phénomènes qui le constituent sont interdépendants et soumis au changement.
C'est la théorie de l'avantage absolu. Certains pays ont des avantages que d'autres n'ont pas et donc « tant que l'un des pays aura ces avantages et qu'ils manqueront à l'autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d'acheter au premier, que de le fabriquer lui-même ».
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
L'essence du capitalisme est la recherche du profit. Adam Smith, philosophe du XVIIIe siècle et père de l'économie moderne, l'a dit : «Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu'ils apportent à la recherche de leur propre intérêt».