Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école.
Ainsi, le harcèlement physique peut devenir sexuel, le harcèlement scolaire peut se propager sur les réseaux sociaux, le harcèlement moral peut aussi être professionnel, etc.
Repli sur soi. Irritabilité, agressivité. Réticence pour aller à l'école, au collège ou au lycée.
Dans le milieu scolaire, le harcèlement est un rapport de force et de domination répétitif qui se caractérise sous différentes formes qui peuvent se cumuler contre la victime : intimidations, insultes, menaces, moqueries, humiliations, chantages, agressions physiques, racket, rejet social, mise à l'écart, jeux ...
Le harceleur excelle dans l'art de détecter le point faible, la faille qu'il va pouvoir exploiter pour anéantir les défenses de sa victime ; c'est là qu'il va l'attaquer s'appliquant à insinuer le doute (en elle et chez les autres) sur ses compétences, sa valeur personnelle.
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
Il y a harcèlement moral si les trois éléments constitutifs de cette infraction sont réunis, à savoir : la répétition des faits, l'intention de l'auteur de nuire à la victime et les conséquences des faits sur la santé de cette dernière ; Les faits doivent être répétés au moins deux fois.
Un élève peut se faire harceler pour diverses raisons :
– L'intelligence (le fait d'avoir des bonnes notes). – L'alimentation (anorexie, boulimie). – Couleur de peau ou de cheveux. – Handicap.
Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
harcèlement / harceler / harceleur, harceleuse.
Proposé par le ministère de l'Éducation nationale, le 3020 est un numéro d'écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes de harcèlement scolaire. Vous pouvez le joindre du lundi au vendredi, sauf jours fériés, de 9h à 20h du lundi au vendredi et de 9h à 18h le samedi.
Les garçons ont plus de risques de subir un harcèlement physique tandis que les filles sont plus souvent victimes de harcèlement psychologique.
Le harceleur peut avoir peu conscience de la façon dont les gens interagissent ou se faire des idées sur l'opinion que les autres ont de lui. Le plus souvent, ces personnes ont une faible estime d'elles-mêmes et n'entretiennent pratiquement pas de relations personnelles.
La peur de représailles, une des causes du silence des victimes. L'une des raisons pour lesquelles les victimes ne parlent pas du harcèlement qu'elles subissent est la peur de représailles de la part de l'auteur. La victime voit ce dernier comme une personne instable, capable de tout.
Il y a un abus de pouvoir, une prise de pouvoir d'un enfant sur un autre. L'agression se fait d'un élève plus « fort » contre un élève plus « faible » ou ayant des difficultés à se défendre dans cette situation ; ou d'un groupe contre un élève isolé ; ou encore des plus âgés contre des plus jeunes.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
Dans le cadre scolaire, notamment en primaire et au collège, plus rarement au lycée, ces actes sont souvent commis par un groupe d'enfants à l'encontre d'un autre groupe ou d'un enfant seul que les autres considèrent comme différent (en raison de son physique, de sa personnalité, de ses centres d'intérêt…).
Vous devez exprimer clairement que tel terme employé ou tel acte n'est pas tolérable, de façon calme mais avec fermeté. Cela peut sembler difficle mais c'est une façon d'imposer le respect que vous méritez et de poser des limites claires sur la façon dont on peut se comporter avec vous.
"Demandez-lui ce qu'il veut faire, même s'il n'a pas de réponse. Il faut aussi le prévenir qu'on ne sait pas comment ça va se passer, pour ne pas lui faire de faux espoirs, mais lui assurer que vous allez tout essayer". Avertir l'établissement pour que la situation soit prise en charge est la première étape.
Le cyberharcèlement, est le plus fréquent des harcèlements.