« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
1873 «(dans la philosophie de Kant) règle de conduite considérée par celui qui l'adopte comme valable pour sa volonté propre, sans référence à celle d'autrui» (Lar.
Kant distingue deux types d'impératifs. Un impératif peut être hypothétique ou catégorique. L'impératif catégorique (ou apodictique) correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement. Seules des actions dont la maxime sera conforme à ce principe seront morales.
Kant aboutit ainsi à la formulation d'un « impératif catégorique » : « Agis uniquement d'après une maxime telle que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle », ou encore : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature. » Le ...
Citations Emmanuel Kant. "Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose." "La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
Dans Les Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant distingue l'impératif hypothétique, qui subordonne l'ordre à une fin possible ou souhaitée, de l'impératif catégorique, qui est inconditionnel et dont la formulation la plus simple est : « Agis toujours de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime de ton ...
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
Cette conception va conduire Kant à trois postulats : la liberté, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu. Dieu n'est donc pas nécessaire pour fonder la morale, il ne détermine pas le bien et le mal, mais assure la synthèse de la vertu et du bonheur dans un jugement : Dieu est un être moral.
Pour Kant, agir par devoir pour se préserver en société ou pour préserver quelqu'un ne signifie pas agir moralement. Pour être moral il faut appliquer une règle qui appartiendrait à la loi morale universelle.
Le devoir moral oblige de manière catégorique. Cela signifie qu'on doit agir bien, et ce quelles que soient les circonstances et indépendamment de ce qu'on désire ou de ce qui pourrait nous intéresser.
Impératif catégorique de Kant : "Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux aussi vouloir que cette maxime devienne une loi universelle"
Maxime (du latin maxima sententia, sentence la plus générale) = formule brève énonçant une règle de morale ou de conduite ou une réflexion d'ordre général (par exemple : ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît).
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.
Résumé La moralité kantienne n'a pas de fin au sens d'un motif matériel puisque cette activité se définit comme celle qui est motivée seulement par le concept du devoir. Mais elle a une fin au sens d'un concept matériel qui, sans motiver la volonté, guide celle-ci.
La grande trouvaille de Kant consiste à sans cesse affirmer que d'un concept on ne peut tirer ni la connaissance, ni la certitude d'aucun existant : le « logique » n'enveloppe aucune « réalité » ! La non contradiction d'un raisonnement ou d'un concept n'indique rien quant à la réalité « possible » du conçu.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Kant fait une distinction entre les personnes et les choses. Les choses peuvent être considérées comme des moyens : l'eau est un moyen pour étancher la soif, l'arbre donne du bois pour se chauffer en hiver, l'animal ("les êtres dépourvus de raison") donne sa laine, sa force de travail, etc.
Minorité, c'est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d'autrui, minorité dont il est lui-même responsable puisque la cause en réside non dans un défaut de l'entendement mais dans un manque de décision et de courage de s'en servir sans la direction d'autrui.
Une volonté qui obéit au concept du devoir. Ainsi, la bonne volonté c'est agir par devoir. Le formalisme de Kant en morale renvoie à l'idée qu'il suffise qu'on applique une règle pour être moral.
La première formule de l'impératif catégorique est celle qui exprime le mieux cette tension entre la volonté « empirique » et l'exigence propre à la volonté morale : « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. » [4]
Aristote est le père de la morale centrée sur les vertus. A la fois source de bonheur et de justice, la vertu est ce juste milieu qui permet à chacun de vivre avec bonheur tout en tenant compte des autres.