La claque est utilisée pour ramener une personne à la conscience, un peu brutalement s'il ne s'agit que d'interrompre un endormissement, mais de manière plus judicieuse s'il s'agit d'une perte de conscience.
Stupeur et humiliation
Historiquement, elle descend du fameux «soufflet» qui, en des temps reculés, visait à rétablir l'honneur de celui qui l'administrait : «Jusqu'au 19e siècle, la gifle devant témoins était déclencheuse de duels», rappelle Elodie Laye Mielczareck.
L'acteur était monté sur scène pour asséner une violente gifle à Chris Rock, l'un des présentateurs. En cause, une blague sur les cheveux de sa femme Jada Pinkett Smith, atteinte d'alopécie.
Après l'incident, les utilisateurs des réseaux sociaux ont noté que Jada Pinkett-Smith souffre d'alopécie - une maladie auto-immune qui entraîne une perte de cheveux et touche majoritairement les femmes noires - et que ce n'était pas la première fois que Chris Rock s'en prenait à l'actrice.
Pour rappel, dans la nuit du 27 au 28 mars, lors de la 94e édition des Oscars, l'acteur Will Smith était monté sur scène pour gifler en direct Chris Rock, après une blague de ce dernier sur la coupe de sa femme, Jada Pinkett Smith, atteinte d'alopécie, maladie qui provoque la perte des cheveux.
La blague qui a causé ce moment est la suivante: Chris Rock a fait référence au fait que Jada Pinkett Smith, la femme de Will Smith, pourrait jouer dans un film de GI Jane, puisque celle-ci est chauve.
En 2016, Rock avait fait un trait d'esprit sur le boycott des Oscars de Will Smith et sa femme en raison de l'absence de comédiens noirs parmi les nommés. Il avait lancé : "Jada boycottant les Oscars, c'est comme si moi je boycottais la culotte de Rihanna. Sauf que je n'ai pas été invité !".
En effet, lors d'un aparté, le célèbre acteur a fait irruption sur scène pour gifler le présentateur Chris Rock. La raison de sa colère : une plaisanterie au sujet de sa femme Jada Pinkett Smith, qui n'est vraisemblablement pas passée auprès de l'acteur.
Gifle, claque, sont des synonymes. En general une gifle se donne sur la joue, une claque peut se donner sur la joue ou ailleurs.
Les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de 15 ans de réclusion criminelle.
Mais une loi du 10 juillet 2019 relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires a interdit toutes violences physiques ou psychologiques à l'égard des enfants de la part de leur parent. Ainsi, la fessée ou la gifle sont interdites comme mesures éducatives.
(figuré)humiliation, affront.
chiquenaude, claque, pichenette, tape. – Familier : aller-retour, calotte, giroflée à cinq feuilles, raclée, taloche. – Littéraire : soufflet. – Populaire : baffe, beigne, mandale, tarte, torgnole.
En français, le champ lexical du mot claque étant assez riche, d'autres mots peuvent être employés selon la violence de l'action, soit synonyme simple comme gifle, un soufflet, soit plus familier ou argotique, comme tarte, volée, torgnole, baffe, mornifle.
Will Smith a publié une vidéo ce vendredi sur sa chaîne YouTube dans laquelle il s'excuse une nouvelle fois d'avoir giflé Chris Rock en pleine cérémonie des Oscars. "Je te demande pardon. Mon attitude était impardonnable" déclare-t-il face à la caméra.
camouflet n.m. Affront, mortification, blessure d'amour-propre dus à une situation humiliante.
Avec un seul f, ainsi que gifler.
Disposition des briques dans un four en vue de leur cuisson.
Synonyme : culbute, débâcle, déconfiture, défaite, échec, gifle, insuccès, revers. – Familier : fessée, fiasco, four, loupé, pile, piquette, plongeon, raclée, ratage, veste. – Populaire : bide, déculottée, flop, gamelle, plantage, volée.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
Il est passible d'une amende pouvant atteindre 150 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de 30 ans. Une personne victime de coups et blessures peut porter plainte auprès du commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie le plus proche.
- Depuis le 22 décembre dernier et l'adoption du projet de loi "égalité et citoyenneté", "tout recours aux violences corporelles" est interdit dans l'exercice de l'autorité parentale. En clair : les parents n'ont plus le droit de donner une fessée ou une gifle à leurs enfants.
Consentement ou autorité parentale ? La loi vie privée prévoit très clairement que pour pouvoir consulter les données du téléphone portable de quelqu'un, cette personne doit d'abord donner son consentement, même s'il s'agit de l'un de vos enfants.
Avec l'aide d'un professionnel des affaires criminelles, on peut déposer plainte même sans preuve réelle, y compris si le plaignant a été la victime dans une plainte civile. Il est bien entendu que cette plainte doit être faite avec la plus grande circonspection.