La mondialisation économique : le moteur de la globalisation
Historiquement, il semble que la mondialisation économique soit la première dimension de la mondialisation. Ce sont en effet les échanges commerciaux qui ont alimenté la dynamique des interactions entre les différentes parties du monde.
Quatre principaux types d'acteurs à la fois sont transformés par la mondialisation et se servent d'elle pour leurs buts propres : les individus, les entreprises, les États et les mouvements transnationaux.
Les principales causes de la mondialisation sont les progrès techniques (notamment dans la communication et les transports) et les décisions politiques tendant à libéraliser le commerce mondial. L'internationalisation est le premier degré de la mondialisation.
L'indice de mondialisation (qui est compris entre 0 et 100) mesure les trois dimensions de la mondialisation (économique, sociale et politique) à partir de 24 variables.
Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers.
La mondialisation telle qu'elle existe aujourd'hui a des effets écologiques et sociaux très négatifs. Les changements climatiques en sont une manifestation, mais aussi l'accroissement de la pauvreté et l'accroissement des distances économiques et sociales entre groupes humains.
Les principaux avantages de la mondialisation pour les consommateurs sont une baisse des prix et une augmentation des choix. Les principaux inconvénients de la mondialisation pour les consommateurs sont la suppression des emplois liés à la mondialisation et les inégalités de salaire.
Issue d'un processus historique (voir l'article mondialisation), la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher: Internationalisation des flux financiers et commerciaux. Implantations à l'étranger des entreprises. Globalisation de l'économie.
Pour tirer bénéfice de la mondialisation, il est nécessaire que la main d'œuvre soit mobile entre les emplois, les secteurs et les entreprises. Or cette mobilité peut être entravée par de nombreux facteurs comme l'inadéquation des qualifications ou encore même les rigidités sur le marché du logement.
La mondialisation représente ainsi un frein au développement de certains pays. De ce fait, le principal enjeu de la mondialisation est de savoir s'il faut ou non laisser se creuser un tel fossé et laisser le marché seul maître de la répartition des flux commerciaux.
La mondialisation permet la diffusion des technologies et le rattrapage accéléré de nombreux pays en développement. Elle permet aux pays de saisir des opportunités quel que soit leur stade de développement. La globalisation offre de grandes chances de parvenir à un développement authentique mondial.
La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
Les politiques économiques conjoncturelles ont quatre grands objectifs : la croissance, l'emploi, la stabilité des prix et l'équilibre externe.
Dans ce cadre limité, la mondialisation que l'on représente volontiers comme un fleuve, se heurte à de nombreux obstacles : enclavement, frontières plus ou moins perméables, diversité des langues, analphabétisme, guerres etc.
Certains soutiennent que la mondialisation, sous sa forme actuelle, aggrave le chômage, les inégalités et la pauvreté, alors que d'autres sont convaincus qu'elle contribue à les atténuer.
Pour un état des techniques donné, l'augmentation de la production s'accompagne d'un accroissement des émissions de polluants et des prélèvements sur le milieu naturel, ce qui est défavorable à l'environnement.
La mondialisation a permis aux entreprises de se spécialiser et d'accroître l'intensité de la recherche-développement, de l'innovation et des investissements dans leur production. La mondialisation a aidé les nouvelles entreprises à rivaliser avec celles en place.
La globalisation financière fait croître les inégalités structurelles, parce qu'elle conduit logiquement à un autre partage entre pro- fits et salaires dans les pays industrialisés. Elle contribue en effet à accroître de façon considérable la mobilité des capitaux.
Nées au lendemain de la découverte de l'Amérique dans l'essor du commerce transatlantique, la mondialisation s'accélère au cours du XIX° siècle et connaît une première phase d'apogée entre 1880 et 1914 sous l'impulsion des grandes puissances européennes dont le rayonnement devient planétaire.
Synonyme : globalisation, planétarisation, universalisation.
À l'origine, on identifiait trois grands pôles de la mondialisation. Apparu dans les années 1980, le terme de « Triade » sert à désigner ces trois pôles : l'Amérique du Nord, c'est-à-dire les États-Unis et le Canada, l'Europe de l'Ouest et le Japon.