Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
La méthode cartésienne est tout entière un art de l'ordre, de la mise à portée de l'esprit d'objets bien disposés. C'est cette mise en ordre qui va rendre possible des actes d'intuition et de déduction et donc permettre d'établir, de façon très assurée, de nouvelles connaissances.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée. 1.
Première règle : " Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ". C'est la règle d'évidence. N'admettre pour vrai que l'évident, le certain et non le probable.
Chaque dialogue de Platon est l'occasion d'interroger un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. Il y développe une méthode qu'il appelle dialectique ou maïeutique.
On devient cartésien dès lors qu'on pense par soi-même et qu'on s'approprie les principes qui mènent à la vérité et qui se trouvent être des principes cartésiens.
(Sens figuré) Rigoureux, clair, logique, méthodique, rationnel. (Mathématiques) Qui se rapporte à des objets liés à la géométrie de René Descartes. Un axe cartésien, des coordonnées cartésiennes.
Le postulat d'origine de la pensée cartésienne est que la raison permet d'accéder à la connaissance. L'intelligence doit être mise à profit pour développer celle-ci. Ensuite, le fait de penser est le propre de l'homme, sans oublier qu'il peut aussi avoir une intelligence émotionnelle qui est propre à chacun.
La méthode cartésienne requiert donc division de la difficulté, ordre, clarté, distinction, et, pour finir, énumération. Ce dernier principe signifie que, quand on a le nez sur un détail, on perd le sens de l'ensemble. Il faut donc varier les perspectives.
Cartésiens vs Pragmatiques: Le cartésien commence par la Théorie: « Un argument sans une déduction logique pour l'obtenir n'est rien » Le pragmatiste examine les faits: « un bon exemple vaut mieux qu'un long discours »
René Descartes remarque que l'on définit couramment le vrai comme ce qui n'est pas faux, et le faux comme ce qui n'est pas vrai… Ici, les contraires se définissent les uns les autres, et la définition, circulaire, est purement « nominale », c'est-à-dire qu'en fait elle ne définit rien.
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.
Explications : Descartes ouvre le Discours de la Méthode en partant de ce constat simple : chacun a du bon sens, c'est-à-dire chacun a de la raison.
En effet, la valeur du raisonnement cartésien s'objective dans la clarté et la dis- tinction de l'intuition et la déduction, qui possèdent le pouvoir (que rien ne saurait limiter) d'éclairer, d'illuminer l'esprit. Ainsi, le «grand livre du monde» se donne à lire à proportion des qualités de la raison attentive.
La véritable méthode philosophique est donc la méthode expérimentale qui comprend trois parties: observation, classement et généralisation des faits. invention d'hypothèses. vérification par l'expérimentation des hypothèses inventées.
La pensée cartésienne reste très analytique, et manque du caractère holistique qui est aujourd'hui nécessaire pour résoudre des problèmes globaux, en systémique par exemple. L'esprit « cartésien » peut ainsi faire trop appel à une forme déductive de raisonnement, et pas assez à son intuition et à l'induction.
De cette façon, Descartes nous prouve clairement et distinctement l'existence de Dieu: il est de la nature de Dieu d'exister, cette existence est indissociable de l'essence de Dieu de la même manière qu'il est indissociable de l'essence du triangle que la somme de ses angles soit égale à deux droits.
De cet homme qui refuse de croire au miracle, lui qui a pourtant accompagné le Christ sa vie durant et assisté à ses miracles, nous vient l'expression désignant un scepticisme obstiné : «Je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois.» Or nous savons que Jésus, une semaine après cette première apparition, ...
ESPRIT, nom
Principe de la vie incorporelle de l'homme, l'âme.
La théorie de l'esprit est une faculté psychologique présente chez un nombre très restreint d'espèces animales, voire, selon certains chercheurs, spécifique à l'homme qui permet à un individu de comprendre les états mentaux (croyances et intentions) d'un autre individu.
C'est Descartes (1596-1650) qui préconise le doute méthodique. Le but du doute méthodique est de parvenir à une première certitude. Puisque tout ce que j'ai appris est incertain, il est préférable d'en douter pour éviter l'erreur due aux préjugés ou à la précipitation du jugement.
Ce doute l'amène à mettre en cause l'existence de l'ensemble des choses matérielles, de son corps et par conséquent de l'existence même du monde qui l'entoure.
Le doute de Descartes est donc inutile. Chacun peut éprouver par lui-même qu'il est encore impraticable : car si l'on compare des idées familières et bien déterminées, il n'est pas possible de douter des rapports qui sont entre elles. Telles sont, par exemple, celles des nombres.
Je ne peux donc absolument pas m'identifier à on corps car corps et sujet ne sont jamais sur le même plan. Il ne peut y avoir identité de deux entités qui n'ont pas le même statut. On comprend donc pourquoi Descartes peut affirmer : « Je ne suis point cet assemblage de membres que l'on appelle le corps humain. ».