C'est là un élément du quadruple remède (tetrapharmacos) où toute la doctrine épicurienne est résumée en quatre propositions : il ne faut pas redouter la divinité, la mort ne doit pas nous ébranler, le bien est facile à atteindre et le mal est facile à supporter.
Pour Épicure, le sage ne craint ni la mort ni la vie :
Le sage, pour sa part, ne rejette pas la vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l'accable pas et il ne juge pas non plus que ne pas vivre soit un mal.
L'unité du quadruple remède reflète l'unité même de la nature et de l'individu réconciliés, saisie par un homme qui lui-même est, avec cette nature, à la fois en relation sensuelle directe (corps potentiellement jouissant ou souffrant) et en relation discursive, capable d'intellection, de discernement et de décision ...
Ce sont les richesses, l'ambition, la gloire, le désir d'immortalité…, mais aussi l'amour passionnel ou le perfectionnisme.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
L'épicurien vit donc à la fois d'ascétisme (une vie sans superflu) et de jouissance des bons plaisirs dont l'amitié et la philosophie sont parmi les plus précieux. Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur.
«Vis caché», la devise d'Epicure, est le mot d'ordre d'une pensée qui se représente comme une nécessité le repli sur la sphère privée.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Le stoïcisme préconise la discipline de l'assentiment c'est-à-dire d'accepter ce qui nous arrive. « Ne demande pas que ce qui arrive comme tu veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux. » est une maxime que Marc Aurèle nous propose de méditer au quotidien comme clé du bonheur.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
En effet, selon sa doctrine, un plaisir est le bien et une douleur le mal. Or si on choisit une douleur on considère donc ce qui est mal comme un bien et inversement si on refuse un plaisir on le considère comme un mal. Or, cela paraît contradictoire. Mais Épicure précise qu'il s'agit de faire « comme si ».
Selon Martin Seligman, il existerait trois chemins pour accéder au bonheur : la vie plaisante, c'est-à-dire, la poursuite des expériences et des émotions positives ; la vie engagée, relative à la poursuite de l'engagement ; et la vie signifiante, propre à la poursuite du sens.
La dopamine est l'hormone du plaisir immédiat, en réponse à une stimulation à un instant T. La sérotonine, elle, est une hormone du bonheur, stabilisatrice de l'humeur dans le temps. La sérotonine est d'ailleurs très utilisée dans le traitement de la dépression, via les antidépresseurs sérotoninergiques.
La première est que pour Epicure la mort est la privation des sensations. Pour lui, les sensations sont ce qui fonde notre connaissance et nous guident dans la recherche des plaisirs du corps et de l'âme. Sans sensations, la mort ne peut nous affecter. Elle n'est donc ni à craindre, ni à souhaiter.
Maintenant que sont écartés les principaux obstacles au bonheur – la peur de la mort et la peur des Dieux – il s'agit de rechercher les moyens d'atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme et de douleur du corps. Epicure préconise de rechercher le plaisir, qui est le souverain bien.
L'épicurisme propose de s'appuyer sur le plaisir, défini comme souverain bien, et sur le rejet de la souffrance afin d'atteindre un état de bonheur, une sérénité de l'esprit, caractérisé par l'absence de troubles, l'ataraxie.
C'est quoi une femme épicurienne ? On parle de femme épicurienne pour désigner une femme qui recherche les plaisirs que la vie peut lui offrir, lui apporter. C'est une femme qui s'adonne à des plaisirs sensuels et matériels pour jouir d'une vie qu'elle qualifie d'agréable.
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
Epicure commence par commenter sa formule « le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse ». Le plaisir est toujours bon, il représente « le bien premier et connaturel [sungenikon] », donc reconnu spontanément comme tel par l'ensemble des vivants. De là la possibilité de l'ériger en critère.