Dans ce groupe figure notamment la fin du Permien, la plus grande extinction de tous les temps survenue il y a 252 millions d'années environ, responsable de la disparition de 95 % des espèces marines.
- 65 MA (Crétacé-Paléogène ou extinction K-Pg, antérieurement extinction Crétacé-Tertiaire ou extinction K-T), 5e extinction massive : la fin des dinosaures. Tous règnes confondus, près de six à huit espèces sur dix disparurent, dont les grands sauriens tels les célèbres dinosaures.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Sixième extinction de masse : la disparition des espèces a été largement sous-estimée. Si l'on comptabilise les invertébrés, 170 à 300 fois plus d'espèces auraient déjà disparu. Les vertébrés représentent environ 3 % de la biodiversité connue.
- Le Glaucope cendré, ou Callaeas cinereus, une espèce d'oiseau vivant en Nouvelle-Zélande. - L'Eurycea robusta, une espèce de salamandre vivant au Texas. Cet animal totalement aveugle ne vit que dans des grottes remplies d'eau. Seuls quatre individus ont été trouvés en 1951, et aucun n'a été aperçu depuis.
Dans la catégorie En danger, nous avons le tigre (Panthera tigris) ou le gorille des montagnes (Gorilla beringei). Parmi les espèces emblématiques classées Vulnérables figurent le panda géant (Ailuropoda melanoleuca), la girafe (Giraffa camelopardalis) ou le léopard des neiges (Panthera uncia).
Baptisé Patagotitan Mayorum, ce dinosaure vivait il y a environ 102 millions d'années, mesurait vraisemblablement plus de 36 mètres de long et pesait 69 tonnes, soit l'équivalent de 12 éléphants d'Afrique (la plus grande créature terrestre actuelle).
Pourquoi est-il question de la 6e extinction de masse ? Parce que cette disparition massive d'une partie de la vie sur terre n'est pas la première. Notre planète a déjà connu 5 autres extinctions au cours de son histoire. L'une d'elles a entraîné la fin des dinosaures.
EXTINCTION ORDOVICIEN-SILURIEN - 444 MILLIONS D'ANNÉES
Pendant près de 30 millions d'années, la diversité des espèces n'a cessé de croître mais avec la fin de cette période est arrivée la toute première extinction de masse.
Ces scientifiques considèrent que le taux d'extinction actuel est 8 à 100 fois supérieur au taux habituel. Dans des conditions normales, il aurait dû y avoir 9 extinctions d'espèces de vertébrés depuis 1900 ; or d'après les estimations basses de l'UICN, il y en a eu 468 pendant cette période.
Ensuite, il faut préciser que les dinosaures n'ont pas été les seules victimes de ce cataclysme, mais que la majorité des espèces vivantes n'ont pas supporté ce que les scientifiques appellent « la crise Crétacé-Tertiaire », une vague d'extinction massive qui s'est produite il y a 65 millions d'années.
Si le lion régnait autrefois en maître sur le continent africain, ses populations sont aujourd'hui éclatées et décimées par l'homme. D'après les scientifiques, l'espèce pourrait disparaître d'ici 2050. En Afrique, le lion n'évolue plus que dans 15 % de ce qui était autrefois son territoire tout entier.
Apparu sur Terre il y a 60 millions d'années, le hérisson pourrait ne pas survivre plus longtemps à cause de l'activité humaine autour de lui. Une association de défense a envoyé une pétition au Président de la République pour sauver cet animal.
Le kōkako de l'Île du Sud (Callaeas cinereus) est un oiseau vivant en Nouvelle-Zélande. Il a été vu pour la dernière fois en 2007, ce qui en fait l'une des disparitions d'espèces les plus récentes de la liste des 25 espèces les plus recherchées.
Les premières formes de vie qui ont peuplé la terre sont apparues dans l'eau, il y a 3,5 milliards d'années, Curio ! C'étaient des bactéries composées d'une seule cellule. Illustration : Rémy Nardoux Elles se sont peu à peu développées pour se transformer en êtres multicellulaires avec un noyau contenant leur ADN.
Les terriers, par exemple, entendent très mal. Les serpents ont également une mauvaise ouïe. Ils n'ont pas d'oreilles externes.
Les Etats-Unis concentrent à la fois le plus grand nombre d'espèces déjà disparues, d'espèces en danger critique d'extinction et d'espèces menacées, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Le déclin est presque généralisé, et certaines espèces très touchées, comme l'alouette des champs et la perdrix grise auraient même perdu près de 30% de leur population en trois décennies ! « Le déclin ne fait que s'accentuer », confirme le spécialiste et chercheur au CNRS Vincent Bretagnolle.
Parmi elles, on trouve par exemple l'espadon de Chine, un poisson géant de 7 m qui a été la première espèce de la décennie en cours à être déclarée éteinte. En 2019, le mélomys de Bramble Cay, un petit rongeur australien, était la première espèce de mammifère à être la victime du changement climatique.