En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
Contrairement au judaïsme et à l'islam, le christianisme n'a pas défini d'interdits quant à la consommation de viande. Retour sur une exception alimentaire et ses hésitations depuis l'Antiquité.
Ainsi figurent nommément dans le Lévitique, comme espèces interdites, le chameau, le daman (petit mammifère), le lièvre et le porc. Parmi les poissons, sont défendus « ceux qui n'ont pas de nageoires ou d'écailles » (Lv 11,10).
« Esaïe 66 : 17 : Ceux qui se sanctifient et se purifient, Pour aller dans les jardins, Au milieu (desquels ils vont l'un) après l'autre, Qui mangent de la viande de porc, Des choses abominables, des souris, Tous ceux-là périront,- Oracle de l'Eternel. »
6 Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n'a pas de sabots fendus : vous le considérerez comme impur. 7 Vous ne mangerez pas le porc, qui a des sabots fendus mais qui ne rumine pas : vous le considérerez comme impur.
Ainsi, selon les interprétations, le fruit défendu serait une pomme, une poire, une figue ou une grenade (principalement en Arménie). La référence fréquente à la pomme pourrait être due au fait qu'en latin, pomum signifie « fruit », le terme propre pour désigner les pommes étant malum, mala.
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Sans doute, nous apprend une ethnologue, parce que cet animal est au cœur du débat entre les deux religions *. Traditionnellement, pour la société occidentale, ce sont les chrétiens qui mangent du porc, par opposition aux musulmans et aux Juifs qui en ont horreur.
Les animaux impurs
Correspondent à ces critères le porc, le chameau, le lion, l'ours, l'éléphant, le singe, la chauve-souris, le hérisson, le lièvre et reptiles de type lézard et tortue.
On peut supposer que Jésus a mangé de l'agneau à Pâque durant sa vie, puisque c'était la pratique habituelle. » M. Tabor voit plutôt la Cène de manière allégorique. « Jésus, en proposant de manger son corps, demande de s'abstenir de manger de la viande, de remplacer l'agneau pascal par l'eucharistie. »
Ils les obligent à jurer qu'en toutes choses ils exécuteront la volonté des chefs. Or, selon la doctrine du Christ, non seulement l'homme ne peut pas tuer ni exercer une violence quelconque, il ne peut même pas s'opposer par la force à la violence. Il ne peut pas faire de mal à son prochain, même à ses ennemis.
Paul dit à son disciple Timothée : « Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (1 Timothée 5,23). Seul l'abus qui conduit à l'ivresse est considéré comme un péché.
Les 7 péchés capitaux est un poème à vers libres, qui aborde le sujet des péchés majeurs mentionnés dans la bible et le coran. Les sept péchés capitaux selon la bible sont : l'orgueil, la gourmandise, la luxure, l'avarice, la jalousie (envie), la colère, la paresse.
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
L'Église catholique propose à ses fidèles de jeûner (de se passer d'un repas) le mercredi des cendres et le Vendredi saint, et de s'abstenir de viande les vendredis du carême. En nous privant du nécessaire, nous nous rappelons que Dieu nous est encore plus nécessaire.
La loi juive (halakha) interdit en effet de consommer du porc (parce qu'il a le sabot fendu sans être un ruminant) mais aussi les insectes et toute une liste de volailles (autruche, mouette, cigogne…) ainsi que l'ensemble des coquillages et crustacés (parce qu'ils n'ont pas d'écailles ou de nageoires).
Le Christ est lui-même parfois représenté sous la forme de l'agneau. Les autels du Baroque regorgent d'agneaux dorés, couchés ou endormis, symbolisant l'innocence et la pureté. Le langage populaire s'est également emparé de ce symbole : « Cet homme est un agneau », « Il est doux comme un agneau ».
Quel est le premier animal que Dieu a créé ? Manifestement, c'était une bactérie. Il devait manquer d'inspiration ce jour là… Manifestement, c'était une bactérie.
L'animal est soit le compagnon du dieux/ déesses ou soit l'attribut des dieux/ déesses, incarnant une part de leur puissance et de leur identité : l'aigle de Zeus, la biche d'Artémis, la chouette et le serpent d'Athena.
Pour certains croyants musulmans ou chrétiens, l'Halloween est une fête païenne. Certains l'associent même au satanisme. En raison de leur conviction, ils s'opposent à ces célébrations et évitent de laisser leurs enfants faire du porte-à-porte.
Et pour cause, 25% des Français de 18 à 34 ans en arborent désormais. Et pourtant, le tatouage a longtemps été une pratique marginale dans nos sociétés judéo-chrétiennes ; il est en effet interdit par la Bible.
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
Le carême (du latin jejenus 'affamé, maigre, sec') est la période de jeûne la plus stricte imposée par l'Église. Il dure quarante jours, du mercredi des Cendres (premier jour du carême, après le Mardi gras) à la semaine pascale.
L'Église de Dieu (Septième Jour) respecte l'ensemble des interdictions alimentaires telles que données en Lévitique. Quant à eux, les Adventistes du Septième Jour condamnent la consommation de viande de porc et conseillent même le végétarisme, mais sans l'imposer.
Autrement dit, la mise à mort d'un animal domestique n'était licite que sous la forme d'un sacrifice. Et, dans ce contexte, l'abolition des sacrifices sanglants dans la religion chrétienne a pu être interprétée logiquement comme une interdiction de consommer de la viande.