Les aliments allergisants. Les œufs. Le lait de vache. Fromage, yaourt, crème fraîche.
Les symptômes de l'allergie alimentaire
Démangeaison et irritation de la bouche. Urticaire (démangeaison, éruption et enflure) ou rougeurs cutanées.
Un dosage sanguin des immunoglobulines E spécifiques à un allergène alimentaire définit le ou les allergènes en cause. Les Ig E sont produites par le corps lors d'une réaction allergique. Leur dosage permet donc de préciser le ou les allergènes en cause mais aussi de suivre l'évolution de l'allergie alimentaire.
L'anaphylaxie est la manifestation la plus sévère de l'allergie : elle correspond à une réaction généralisée, à risque de récidive. Près de 5% des allergiques sont concernés par ce type de réaction. Le choc anaphylactique est lui-même la forme la plus sévère de l'anaphylaxie.
Une allergie disparaît rarement avec le temps
Dans la grande majorité des cas, les allergies persistent sur la durée, même si la gêne peut être considérablement réduite après la désensibilisation.
L'allergie cutanée commence par un processus de sensibilisation au cours duquel des substances allergènes pénètrent dans la couche externe de la peau. Le processus peut durer de quatre jours à trois semaines. Au cours de cette période, aucun signe de lésion cutanée ne s'observe.
L'allergie est liée à la synthèse par notre organisme d'anticorps spécifiques, les immunoglobulines E ou IgE. Ce sont ces anticorps qui vont interagir avec un allergène pour déclencher la réaction allergique.
Il s'agit notamment : de traitements par des médicaments anti-allergiques comme le kétotifène ou les cromones ; de techniques de désensibilisation sous cutanée ou orale par des allergènes modifiés voire par la prise orale de doses croissantes d'aliments pour bloquer les réactions allergiques.
Les symptômes gastro-intestinaux comme diarrhée, vomissements, nausées peuvent également être soulagés respectivement par la prise ponctuelle des ralentisseurs du transit intestinal/antisécrétoires, ou par des antihistaminiques H1 antinauséeux ; Les corticoïdes d'application cutanée en cas d'eczéma atopique.
Les allergies graves sont des réactions exagérées du corps à un déclencheur, appelé allergène, dont la présence est jugée dangereuse par le système immunitaire.
L'allergie au lait, par exemple, et plus précisément aux protéines de lait de vache (APLV), est souvent responsable d'éruptions cutanées chez les bébés ou chez les enfants. Les allergies médicamenteuses peuvent aussi générer des lésions cutanées.
"Des démangeaisons sur la peau peuvent révéler une maladie du foie. Généralement, il s'agit d'un prurit diffus et généralisé, c'est-à-dire sans localisation précise", rapporte notre interlocuteur. La personne n'a ni boutons sur la peau, ni lésions.
Un traitement médicamenteux symptomatique par antihistaminiques ou par corticoïdes peut être prescrit pour calmer les symptômes de l'allergie. La suppression de l'exposition à l'allergène en cause est nécessaire pour éviter la récidive des manifestations allergiques.
Les facteurs environnementaux (pollution, usage intensif d'insecticides ou de colorants dans l'alimentation) sont souvent mis en cause. Mais pas seulement. Certaines prédispositions génétiques aussi, sont pointées du doigt.
L'allergie respiratoire est une maladie qui peut s'aggraver dans le temps et s'accompagner de complications. En Europe, 1 personne sur 5 atteinte d'allergie respiratoire souffre d'une forme grave de la maladie, dite «modérée à sévère»1.
On peut sans problème prendre des antihistaminiques tous les jours et à long terme, car ils ne provoquent pas d'accoutumance ou de dépendance.
Le risque d'allergie pour les pollens de graminées sera moyen à élevé selon les départements ", indique le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), dans un communiqué mis à jour le 24 juin 2022. Les journées avec des températures élevées favorisent l'émission et la dispersion des pollens dans l'air.