Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
3) D'après le texte, comment Pétain se justifie-t-il auprès des Français ? Il dit aux Français que cette collaboration va permettre aux Français de moins souffrir de la guerre (les prisonniers français en Allemagne seront mieux traités, les frais d'occupation seront moins élevés …)
Dès le lendemain de sa nomination, le 17 juin 1940, le maréchal Pétain adresse un discours radiodiffusé aux Français dans lequel il annonce qu'il est le nouveau président du Conseil – ce qui est perçu par beaucoup comme une manifestation de résistance à cause de son rôle durant la Grande Guerre – et qu'il faut cesser ...
Pétain mène une politique de collaboration avec Hitler, dès son entrevue à Montoire avec ce dernier en octobre 1940. La persécution contre les juifs et les étrangers s'installe avec d'abord des discriminations humiliantes, puis internés, et finalement déportés par les allemands en 1942.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
Le 24 octobre 1940, Pétain serre la main d'Hitler à Montoire et entre « dans la voie de la collaboration ». Trois semaines plus tôt, il avait édicté la première loi antisémite « portant statut des Juifs », qui précisait les professions interdites aux Juifs français. Pétain et la France s'enfoncent dans le déshonneur.
L'organisation étatique de l'ennemi est écrasée. Le caractère idéologique, et le refus de négocier avec l'ennemi sont également caractéristiques d'une guerre d'anéantissement, comme l'a montré l'historien Andreas Hillgruber en prenant l'exemple de l'opération Barbarossa en 1941 contre le « bolchevisme juif ».
Paragraphe argumenté: Dès la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain, le 18 juin 1940, la France va entrer dans l'une des périodes les plus noires de son histoire. Une France qui a capitulé, collaboré, déporté, exterminé des millions d'hommes, de femmes et d'enfants.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Fait marquant de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940 le maréchal Pétain demande aux Allemands l'armistice. Il est signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le samedi 22 juin 1940 à 18h50 -heure d'été allemande.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Rejetant la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » et la démocratie, il supprime le suffrage universel et les partis politiques. La France doit se tourner vers des valeurs traditionnelles : le patriotisme, la famille, la religion. « Travail, famille, patrie » devient la devise du nouveau régime.
Les principales caractéristiques du régime sont les suivantes : « révolution nationale » antilibérale, traditionaliste et nationaliste, tendant vers un fascisme à la française. politique de collaboration avec les nazis (collaboration économique, policière et militaire) à partir du 30 octobre 1940. cléricalisme.
Introduction - La seconde guerre mondiale
Ce conflit, qui débuta avec l'invasion allemande de la Pologne, est d'abord européen : le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne nazie, dirigée par Hitler.
La seconde guerre mondiale (1939-1945) a impliqué la plupart des pays de la planète. Elle a également mobilisé l'énergie et les ressources des belligérants. C'est la raison pour laquelle elle est considérée comme une « guerre totale ».
En Europe, l'évènement déclencheur de la Seconde Guerre mondiale a lieu le 1er septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par l'Allemagne.
Le régime de Vichy a assuré le gouvernement de la France du 10 juillet 1940 au 9 août 1944 durant l'occupation du pays par le Troisième Reich.
La collaboration en France est, entre 1940 et 1944, l'action et le travail commun, menés de façon choisie par le régime de Vichy dirigé par Philippe Pétain et notamment mis en œuvre par Pierre Laval, avec l'Allemagne nazie occupant le territoire français.
Le maréchal Pétain engage une politique de collaboration avec l'Allemagne pour améliorer le sort des prisonniers français détenus en Allemagne, réduire les frais d'occupation et améliorer le ravitaillement des habitants. Il l'annonce lors d'un discours à la radio le 30 octobre 1940 après avoir rencontré Hitler.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Les arguments en faveur de l'armistice sont nombreux : il stoppe le massacre et évite de nouveaux prisonniers de guerre ; un gouvernement français est maintenu ; une partie du territoire n'est pas occupée ; l'Empire est sauvé ainsi que la flotte ; une armée de 100 000 hommes est conservée.