L'un des principaux avantages de la procréation assistée, c'est de permettre aux couples ayant des difficultés à concevoir naturellement un enfant d'obtenir une grossesse. On considère qu'un couple est infertile si aucune grossesse ne survient après un an de relations sexuelles régulières.
L'insémination artificielle permet alors d'optimiser les chances de fécondation en jouant sur différents facteurs : la qualité des spermatozoïdes, le passage du col de l'utérus, la qualité de l'ovulation, le timing de la rencontre entres les ovocytes et les spermatozoïdes.
Les conditions d'âge pour bénéficier de l'AMP (ou PMA)
Le prélèvement ou recueil des gamètes ou tissus germinaux en vue d'une PMA est conditionné par l'âge : chez la femme, prélèvement des ovocytes jusqu'à son 43e anniversaire ; chez l'homme, recueil des spermatozoïdes jusqu'à son 60e anniversaire.
Les bébés conçus par procréation médicalement assistée (PMA) présenteraient un risque plus élevé que les autres de mort néonatale, d'être morts-nés, de naître prématurément ou de souffrir d'une insuffisance de poids à la naissance.
L'assistance médicale à la procréation (AMP), ou procréation médicalement assistée (PMA), consiste à manipuler un ovule et/ou un spermatozoïde pour favoriser l'obtention d'une grossesse. Elle permet de palier certaines difficultés à concevoir, sans nécessairement traiter la cause de l'infertilité.
Elles sont de 3 ordres : Les inséminations intra-utérines. La fécondation in vitro sans micromanipulation, également appelée FIV conventionnelle. La fécondation in vitro avec micromanipulation, également appelée ICSI, abréviation de Intra Cytoplasmic Spermatozoa Injection.
Si l'insémination artificielle ne marche pas, on recommandera au couple de se tourner vers la FIV. Les AMP qui ont le plus de chances de succès sont les FIV-ICSI : 22 % de chance. Les chances de succès sont de 20 % pour la FIV classique, 10 % pour l'insémination artificielle et 14 % pour le transfert d'embryon congelé.
Par conséquent, dans la première technique, la fécondation a lieu à l'intérieur du corps de la femme. Dans la seconde, comme son nom l'indique, la fécondation se fait in vitro, c'est-à-dire en dehors du corps de la femme.
des nausées, voire des vomissements en cas d'hyperstimulation (voir risques ci-après) une prise de poids, des maux de tête, et très rarement, une phlébite, une embolie pulmonaire, une réaction allergique.
En outre, la fécondation in vitro (FIV) avec stimulation ovarienne peut être dangereuse pour la santé de la femme étant donné le risque de pré-éclampsie, c'est à dire d'hypertension artérielle, pouvant par ailleurs engendrer une naissance prématurée avec des complications pour l'enfant.
Au cours de cette première consultation d'infertilité, votre gynécologue interrogera les deux conjoints sur la durée d'infertilité, les antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques ainsi que les antécédents familiaux. Il procédera également à un examen gynécologique.
Il se situe en moyenne entre 1200 et 1400€ par cycle de stimulation. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre.
Les conditions d'âge pour effectuer une PMA
45 ans pour les femmes qui ont vocation à porter l'enfant, qu'elles soient mariées ou non ; 60 ans pour le membre du couple qui n'est pas destiné à porter l'enfant.
La PMA, ça fait grossir ? Les femmes réagissent toutes différemment aux traitements hormonaux. Certaines vont prendre un peu de poids (c'est surtout de la rétention d'eau), d'autres pas et d'autres enfin vont en perdre.
Le taux de réussite de l'insémination artificielle avec don de sperme est de 21,3 %. Dans les cliniques IVI, après trois essais, le taux de réussite de l'insémination artificielle avec sperme du partenaire est de 44,8 %.
Il existe deux types de traitements possibles : le Clomid®, citrate de clomifène, un médicament à prendre par voie orale. les gonadotrophines, qui sont des injections d'hormones.
Durant la stimulation ovarienne, vous pourrez avoir des rapports sexuels en toute normalité, mais, au fur et à mesure que le jour de la ponction folliculaire arrivera, il faudra éviter les rapports sans protection à cause du risque de grossesse multiple.
La FIV avec injection intracytoplasmique de spermatozoïde ou ICSI. La fécondation in vitro avec ICSI consiste à injecter directement un spermatozoïde dans l'ovocyte en laboratoire. Dans ce cadre, seuls quelques spermatozoïdes mobiles suffisent pour obtenir un embryon.
La stimulation ovarienne aide à obtenir une ovulation régulière grâce à un traitement hormonal, ce qui permet d'avoir un enfant naturellement, mais aussi à contrôler le cycle ovulatoire pour récolter un maximum d'ovules en vue d'une insémination artificielle.
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories: une pathologie utérine ou des trompes (polype ou fibrome utérin, endomètre inadéquat, hydrosalpinx, endométriose) une mauvaise qualité des embryons conséquence d'une mauvaise qualité des ovocytes et/ou du sperme.
La combinaison d'au moins cinq facteurs de faible risque incluant les comportements alimentaires précités, le contrôle du poids, la pratique d'une activité physique régulière (mais pas trop intense) et le non-usage de tabac diminue de 69 % le risque d'infertilité et améliore donc les résultats d'un parcours de PMA.
Avec une Fiv, la fécondation a lieu en laboratoire, et non dans l'utérus de la femme. Un spermatozoïde est alors directement injecté dans l'ovule pour former un embryon. L'embryon ainsi conçu est ensuite transféré dans l'utérus de la future mère. Cet acte est réalisé sous analgésie ou anesthésie générale ou locale.
Quant à l'âge, la loi n'indique pas d'âge limite pour accéder à la PMA, mais la prise en charge par l'Assurance maladie s'arrête à 43 ans.
La loi élargit l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires et supprime le critère médical d'infertilité. Elle était jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels sur indication médicale.
Robert Edwards a été le promoteur de l'utilisation de cette technique. En 2010, il a reçu le prix Nobel de Médecine pour ses recherches dans le domaine de la PMA. 1982 : naissance d'Amandine, premier bébé français né après une fécondation in vitro.