L'hydrogène pour le stockage d'électricité et son injection dans les réseaux. Le stockage d'énergie sous forme d'hydrogène permet de pallier l'intermittence des énergies renouvelables (éolien et solaire) en optimisant la capacité de production électrique (power-to-power – Figure 3).
Car l'hydrogène vert souffre également d'un certain nombre d'inconvénients que ne manquent pas de mettre en avant ses opposants : De faibles rendements. Le processus de production d'hydrogène par électrolyse conduit à une perte énergétique de l'ordre de 30 %.
La filière de l'hydrogène devrait créer plus de 100 000 emplois d'ici à 2030. Les profils d'ingénieurs sont actuellement les plus recherchés, mais des recrutements de techniciens et d'opérateurs seront rapidement nécessaires pour assurer l'exploitation et la maintenance des installations.
Il n'y a aucune émission de polluants sur le site en question. Son usage peut donc être qualifié de propre. À ceci près qu'en général, l'hydrogène étant un gaz très peu dense, il doit être comprimé ou liquéfié, ce qui nécessite le recours à une quantité importante d'énergie qui, elle, peut ne pas être aussi propre.
Aujourd'hui, l'hydrogène est quasi exclusivement utilisé dans l'industrie en particulier l'industrie chimique et le raffinage.
Toxicité cutanée Le contact de la peau avec l'hydrogène liquide ou le gaz qui s'en dégage peut provoquer des brûlures thermiques, voire des gelures (congélation des tissus) [3]. Mesures de prévention des risques chimiques (agents chimiques dangereux) Articles R. 4412-1 à R. 4412-57 du Code du travail.
L'hydrogène a un rôle régulateur dans notre organisme. Il a l'avantage d'être une toute petite molécule, si petite qu'elle peut se diffuser rapidement dans notre organisme et pénétrer dans les cellules et les tissus. Elle est réductrice et rapidement absorbée par le sang et le filtre pulmonaire.
Faible efficacité due à d'importantes pertes d'énergie
La méthode la plus propre pour produire de l'hydrogène est l'électrolyse, qui consiste à utiliser l'électricité pour séparer l'eau en hydrogène et en oxygène. Mais ce procédé consomme beaucoup d'énergie et son rendement est bien inférieur à 100 %.
Le problème, c'est que ce moyen de production est très gourmand en énergie, avec de nombreuses étapes pour que son énergie puisse faire avancer un véhicule en bout de chaîne. L'efficacité énergétique d'une voiture électrique est d'environ 60 à 80 % contre 10 à 30 % pour son homologue à hydrogène.
L'hydrogène représente une option concrète d'énergie propre et est considéré comme un vecteur d'énergie prometteur pour la mobilité durable, puisqu'il permet d'obtenir des véhicules à zéro émission ainsi qu'une solution pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
Voici l'une des alternatives les plus connues en ce moment : la voiture à hydrogène. Pour rappel, les piles à combustible rechargeables fonctionnent dans la voiture grâce à un apport en hydrogène. Celui-ci est couplé à de l'air, ce qui permet de faire avancer le véhicule sous la forme d'électricité.
Le parc mondial de voitures à hydrogène atteint 33 627 voitures en 2020, dont 10 041 en Corée du sud, 9 135 aux États-Unis, 5 446 en Chine, 4 100 au Japon et 2 402 en Europe.
Généralement, il est produit à partir d'eau ou d'hydrocarbures, soit par procédés thermochimiques avec captage du CO2 émis lors de la fabrication, soit par électrolyse de l'eau. Après avoir été stocké et éventuellement transporté, il est utilisé comme énergie avec une pile à combustible ou par combustion directe.
Avec cette méthode, les émissions de CO2 par kilowatt/heure sont beaucoup trop élevées. Actuellement l'hydrogène industriel est produit en majeure partie directement à partir de gaz naturel. Mais avec ce type de production aussi, la pile à combustible n'apporte pratiquement aucun avantage écologique.
Cela signifie que pour produire 1 kg d'hydrogène, 9 kg d'eau sont nécessaires. En réalité, 10 à 13 kg d'eau sont nécessaires en raison des pertes et des inefficacités.
L'hydrogène natif peut être extrait de puits, la plupart du temps avec d'autres gaz comme l'azote, le méthane ou l'hélium. On en trouve dans de nombreuses roches mères, souvent dans des zones profondes (situées sous des bassins sédimentaires où opèrent généralement les compagnies pétrolières).
— Des incidents imprévus. La voiture électrique n'est pas verte en soi, car sa production est polluante. Surtout celle de sa batterie, l'extraction comme le raffinage des métaux qui la composent (nickel, cobalt, lithium, graphite) sont fortement énergivores et polluent les sols et les eaux.
En cause : son efficacité énergétique et son coût de production. L'homme indique que « l'hydrogène n'est pas viable » avant de préciser que « l'hydrogène vert n'est pas disponible pour le transport ».
L'autonomie des véhicules à hydrogène est, pour un modèle standard, d'environ 650 km. La Machina (voiture à hydrogène française) devrait offrir un rayon d'action de 1.000 km lorsqu'elle sortira en 2025.
Toutefois, la fabrication d'hydrogène décarboné encouragé par le gouvernement, via l'électrolyse de l'eau, apparaît comme un mode de production propre. Les voitures et autres véhicules alimentés par cet hydrogène sont donc véritablement non polluants.
La ville de Pau exploite un premier bus à hydrogène à haut niveau de service et Dijon a décidé de passer toute sa flotte de bus à l'hydrogène en 2026. « Près de 35 bus à hydrogène sont déjà en activité en France . Une centaine de plus le seront fin 2023 », souligne la vice-présidente de France Hydrogène.
Les molécules d'hydrogène sont décomposées en électrons et en ions hydrogène au sein de l'anode. Ces derniers se déplacent vers la cathode grâce à l'électrolyte. Les électrons, eux, sont envoyés dans un circuit électrique, créant ainsi l'énergie qui alimente le moteur de la voiture.
L'information commerciale recommande la consommation de 1 à 1,5 L d'eau par jour non seulement dans les troubles gastro-intestinaux mais dans de nombreuses affections comme le diabète, le cancer, l'inflammation...
L'hydrogène est l'élément dont le noyau atomique contient un seul proton. Le proton étant stable, il peut former un noyau d'hydrogène à lui tout seul. Mais dès qu'un noyau compte deux protons ou plus, il doit effectivement contenir des neutrons pour être stable.
Dans le tableau périodique des éléments, il se trouve dans la colonne des métaux alcalins. N'étant toutefois pas présent dans cet état sur Terre, il n'est pas considéré comme un métal en chimie.